Analyse de pratique professionnelle
Cours : Analyse de pratique professionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thomas Alexis • 17 Janvier 2020 • Cours • 1 122 Mots (5 Pages) • 556 Vues
Lors de mon stage de Semestre 5 que j’ai passé dans le service d’oncologie d’un hopital de seine et marne j’ai été confronté à des situations qui m’ont poussées à une réflexion sur mes pratiques professionnelles ainsi que sur les compétences et unités d’enseignements abordées et leur lien avec le « terrain » afin de confronter mes apports théoriques aux besoins, exigences, et limitations de la pratique.
1. Situation
Mme M est une patient de 83 ans entrée pour suite de prise en charge après une pose de prothèse trachéale, elle est atteinte d’un cancer pulmonaire en expension, elle est en situation palliative, la pose de prothèse ayant pour but de soulager Mmn M au niveau respiratoire.
Lors d’une journée de stage ou j’téais du soir l’infirmière du matin nous indique lors des transmissions que Mme M se dégrade au niveau respiratoire, sa saturation en oxygène stagnant a 80 % sous 4L, le medecin a été prévenu, et à prescrit une augmention du débit d’O2 si Mme M venait à moins supporter sa saturation.
Lors du deuxième passage IDE ( tour de 18h) la fille de Mme M nous interpelle car sa mère respire mal, « Elle tire ». Je rentre dans la chambre et constate effectivement que Mme M est dyspnéique, semble encombrée j’augmente donc le debit d’o2 comme prescrit par le medecin, je reste un moment puis lorsque les dsypnées se calment je sors de la chambre pour retrouver l’infirmière qui m’encadre et lui faire mes transmissions.
30 minutes plus tard, le fils de Mme M (IDE libéral, ancien infirmier en Réa) viens nous chercher dans le poste de soins car sa mère est à nouveau dyspnéique, est très encombrée, mais « encore plus » qu ‘avant. Nous retournons donc dans la chambre et constatons que Mme M est dyspnéique, cyanosée, elle essaie de tousser mais n’y arrive pas, l’infirmière me demande de préparer de quoi tenter une aspiration trachéale, et appelle la réanimation car il n’y a plus de medecin dans le service.
Lorsque je retourne dans la chambre avec le matériel, madame M sature a 45 % sous MHC avec un débit de 12L , elle est toujours cyanosée, très encombrée, et gaspe (« tire » pour respirer), je décide alors, de l’aspirer, cependant en raison de la mise en place récente de sa prothèse trachéale, je n’ose pas aller aspirer profondément dans sa trachée. Après plusieurs tentatives, peu de sécrétions sont récoltés, son fils me demande alors d’y aller plus franchement, je lui explique que la réanimation est surement en route, et que dans le doute par rapports à la prothèse trachéale de sa mère je ne peux pas me premettre d’aller plus profondément sans être sûr de ne pas mettre la-dite prothèse en danger ( en l’endommageant ou la déplaçant).
C’est alors qu’il se rapproche de moi, me prends la sonde d’aspiration des mains, et me dit « Soit tu me laisse aspirer, soit on la perd », je lui laisse la sonde, mais le medecin réanimateur entre dans la chambre à ce moment là, fait sortir le fils de Mme M, et prend le contrôle de la situation.
Après une aspiration bronchique réalisée avec un fibroscope par le medecin réanimateur et son interne, la saturation de Mme M remonte a 98 % sous MHC 12L, elle n’est plus cyanosée, ni dyspnéique, n’as pas l’air encombrée.
2 Questionnement
Au regard de la situation décrite
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