Plaidoirie Francais sur le harcèlement scolaire article 1 des déclarations universelles des droits de l'homme

Un élève est victime de harcèlement lorsqu'il est soumis de façon répétée et à long terme à des comportements agressifs visant à lui porter préjudice, le blesser ou le mettre en difficulté de la part d'un ou plusieurs élèves. Il s'agit d'une situation intentionnellement agressive, induisant une relation d'asservissement psychologique, qui se répète régulièrement. Cette définition date de 1993. En 2013, vingt ans plus tard, cette définition et ce terme d’harcèlement qui était peu connu pourrait aujourd’hui être utilisé pour définir un de nos proches. C’est donc l’article numéro 1 des déclarations universelle des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignités et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité » que nous allons défendre avec la cause du harcèlement scolaire. Cette triste réalité est d’actualité  comme nous montre cet article : « Selon les statistiques ministérielles, 700 000 jeunes disent avoir fait l’expérience du harcèlement.» André Canvel :

« Les enquêtes, qui existent depuis 2011, nous disent que 14 % des élèves du primaire, 12 % des collégiens, 2 à 3 % des lycéens se déclarent harcelés. Ce chiffre revient à dire que 1 élève sur 10 est concerné, mais 5 % de la population scolaire est sévèrement et très sévèrement harcelée. » Mais néanmoins ce harcèlement arrête d’évoluer « On constate, par les dernières enquêtes, une certaine stabilité. ». Mais pourquoi « seulement » 1 personnes sur 10 est victime d’harcèlement et pas plus ? Les victimes se ressemblent souvent, et certains facteurs font que ces élèves se retrouvent confrontés au harcèlement. Cet article de l’Etudiant nous montre le profil parfait d’une victime pour son harceleur : 

 « La victime provocatrice, qui irrite ses pairs par ses comportements agressifs, ce sont souvent des adolescents immatures qui ont subi des carences affectives » voici le premier profil pour le harceleur, car oui il n’y a pas qu’un seul profil parfait, mais une somme de certains facteurs peuvent faire en sorte que telle ou telle personne sera harcelé comme nous le dit la suite de l’article « la victime soumise plutôt inhibée et anxieuse, qui a des difficultés à s’affirmer. Ces jeunes, souvent en manque affectif, ont tendance à rechercher à tout prix l’amitié des autres, quitte à devenir collants » voici le deuxième profil : une personne en retard ou en avance sur les autres, pas sur le même tempo : une préférence pour la lecture plutôt que pour les jeux collectifs peut vite devenir un point faible que l’harceleur va attaquer. D’après l’étudiant la victime est sois provocatrice et agressive sois elle est discrète, anxieuse et ne fait pas partie des codes sociaux de son entourage.

Nicolas ici témoigne de son harcèlement autant physique que moral: 

« Tout a commencé en première , j'étais tout seul dans mon coin quand des jeunes de mon âge sont arrivés , tout d’abord ce n’était que des insultes, plus les jours passaient , les mois et plus cela s'intensifiait, les nuits pour moi était un calvaire, et le sont toujours, j'ai tellement peur de ce qui va m'arriver le lendemain, des mots ont commencé à apparaître en me disant "tu ne sers à rien, t'es moche, va te pendre, tu vas voir demain" quand j'ai découvert ces mots en rentrant chez moi une fois de plus je n'ai pas réussi à dormir, le lendemain venu j'avais peur, une peur pas comme d'habitude , plus intense je suis alors descendu au collège pour ne pas les croiser , je suis retourné au lycée je me suis enfermé dans les toilettes et j'ai appeler ma mère en lui disant que j’étais malade , par chance elle et venue me chercher , maintenant tout continue , mais la présence de coup sont difficile à cacher , J'ai tenté de mettre fin à mes jours mais ce jour là ma mère est arrivée dans ma chambre j’étais mal très mal. Je lui ai fait croire d'avoir raté le réveil toute la journée je me sentais partir je me suis dit il ne faut pas que je fasse de la peine à ma mère ce jour la mais aujourd'hui je crois que j'aurais du rester au lit et partir tranquillement. J'ai une peur d'aller au lycée j'ai tellement peur de ce qui va m'arriver le lendemain. » Ce témoignage nous montre l’impuissance de la victime face à ce qui lui tombe dessus Nicolas est  encore harcelé aujourd’hui.

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