L'ouverture Des économies

L’OUVERTURE DES ECONOMIES

L’ouverture des économies a permis une forte progression des échanges internationaux, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale.

Tous les pays et les secteurs d’activité ne se sont cependant pas ouverts au commerce international avec le même degré.

I. LA MESURE DES ECHANGES DE BIENS ET DE SERVICES

1. La balance des transactions courantes

Elle permet de recenser l’ensemble des flux économiques intervenus entre résidents* et non-résidents au cours d’une période déterminée.

Les transactions courantes réalisées avec l’extérieur sont regroupées en 4 groupes.

*Un résident est un français est une personne physique ayant son principal centre d’intérêt en France.

- Les biens : importations et exportations de marchandises, le travail à façon*, l’avitaillement

-Les services : transports, voyages, services de communications, assurances.

- Les revenus : rémunérations des salariés (salaires versés à des non-résidents frontaliers ou saisonniers), revenus des investissements (exemple : intérêts, dividendes…).

- les transferts courants : les envois des fonds de travailleurs étrangers résidant en France, les transferts courants des administrations publiques.

2. L’enregistrement des flux dans la balance des transactions courantes :

. Au crédit du compte des transactions courantes sont enregistrées les exportations de biens et de services ainsi que les revenus et les transferts courants reçus de l’étranger.

. Au débit de ce compte sont enregistrés les importations de biens et de services ainsi que les échanges de services, des revenus et transferts courants.

Au débit (signe -) Au crédit (signe +) Soldes

Les flux générateurs de sorties de devises (exemple : les importations de marchandises). Les flux générateurs d’entrées de devises (exemple : les exportations de marchandises). Un solde excédentaire (positif) signifie que les exportations sont supérieures aux importations.

Le solde de la balance des transactions courantes :

- est excédentaire lorsque les exportations de biens et de services ainsi que les revenus et les transferts courants reçus de l’étranger sont supérieurs aux importations et aux revenus et transferts courants versés à l’étranger.

- Dans le cas contraire, est déficitaire.

3. Les autres instruments de mesure des échanges

a) le degré d’ouverture

Plus l’économie est ouverte sur le monde, plus le taux d’ouverture est élevé : Belgique par exemple ou encore les Pays-Bas.

Degré d’ouverture = moyenne des exportations et des importations x 100

PIB

Le degré d’ouverture au commerce international est très variable selon les pays.

Il dépend de la taille des pays et du degré de spécialisation de peur production.

b) le taux/degré de couverture

Le taux de couverture permet de comparer pour une économie ou un secteur particulier, les exportations et les importations.

Valeur des exportations / Valeur des importations) x 100

Si le commerce extérieur d’un pays est en équilibre, le taux de couverture est de 100%.

II. LE LIEN ENTRE LE SOLDE DES TRANSACTIONS COURANTES ET L’ACTIVITE ECONOMIQUE

Le solde des transactions courantes est souvent présenté comme un reflet de la compétitivité d’une économie :

- Un solde négatif des transactions courantes signifie que la production nationale ne suffit pas à couvrir la demande intérieure

- Un solde positif indique que le pays dégage un surcroît de production qu’il peut destiner à l’exportation.

En France en 2011 le solde de transaction est de -38.9 : cela signifie que le solde des transactions courantes est déficitaire, ça veut dire que la production en France ne suffit pas à couvrir nos besoins.

Lorsque le solde des transactions courantes est négatif, cela montre que la nation dégage un besoin de financement.

Inversement, un solde des transactions courantes positif permet de dégager une capacité de financement.

III. LES OPERATIONS DE CHANGE DES MONNAIES

1. Qu’est-ce qu’un taux de change :

a) Le prix d’une monnaie

Le taux de change est le prix d’une monnaie exprimé dans une autre monnaie.

On distingue :

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