Est-ce que tout phénomène politique s’intéresse au droit constitutionnel ?
Cours : Est-ce que tout phénomène politique s’intéresse au droit constitutionnel ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar havasoudryyyy • 13 Octobre 2016 • Cours • 5 123 Mots (21 Pages) • 860 Vues
Introduction au Droit constitutionnel
Introduction
Est-ce que tout phénomène politique s’intéresse au droit constitutionnel ?
Esmein écrit en 1890 : le droit constitutionnel a un triple objet, il détermine 1 : la forme de l’état 2 : la forme et les organes du gouvernement et 3 : les limites des droits pas de l’état.
On sous-entend que l’état n’a pas tous les droits.
Quelques fois il peut y avoir des dispositions dans la constitution qui intéressent les partis politiques
La constitution dit que les partis politiques concourent à l’expression du suffrage elle doit connaitre l’existence de partis politiques
C’est un encadrement du phénomène politique parce que si l’on a utilisé le pluriel c’est que nous ne sommes pas dans un cadre de monopartisme cela n’est pas la règle du parti communisme de type URSSS ce n’est pas le monopartisme c’est le pluripartisme.
Il valait peut-être mieux que la constitution précisa que nous avons un régime de pluripartisme
Dans le phénomène politique on trouve aussi des institutions
Néanmoins tout cela reste un peu obscur car le phénomène politique peut être aussi local
Peut-il être local ? s’agit-il d’élection politique ? Le phénomène politique peut être international ?
Est-ce que tout phénomène politique relève donc du droit constitutionnel ?
Le droit constitutionnel va s’intéresser à la vie politique au niveau d’un état il va s’intéresser au pouvoir politique dans l’état
Alors si on remplace l’expression pouvoir politique dans la définition de Jean Gicquel : le droit constitutionnel c’est l’encadrement juridique du pouvoir politique
On peut trouver curieux d’associer le droit au pouvoir le pouvoir politique c’est un phénomène d’autorité parmi d’autre phénomènes d’ailleurs D’autres phénomènes d’autorité
Pierre Pactet et Ferdinand Mélin-Soucramanien écrivent dans leur manuel de droit constitutionnel :
« D’une façon générale, les phénomènes d’autorité se rangent constamment dans toutes les collectivités, dès lors qu’une personne ou un collège est en mesure d’imposer son autorité à autrui
Ils appliquent donc nécessairement une double relation de commandements et d’obéissance et par la même une différenciation entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent
On trouve des phénomènes d’autorité partout : dans les entreprises il y a ceux qui commandent et ceux qui obéissent il y a l’autorité du patron et l’obéissance des employés
On trouve des phénomènes d’autorité é dans les communes dans les associations et évidemment on les trouve dans l’Etat
Dans l’état on trouve effectivement des phénomènes politique phénomènes d’autorité qui nous met en présence de gouvernants et de gouvernés.
Le droit constitutionnel en encadrement des pouvoirs politiques suppose donc que l’autorité politique puisse-t-elle guider que l’activité politique s’accomplit dans le droit
L’activité politique n’est pas, dans une société moderne, un pur phénomène de force, de rapport de force entre le gouvernant et le gouverné ; c’est parce qu’il n’y a plus seulement dans la société le jeu des sens brutal que l’on a pu parler d’encadrement juridique Ardant et Mathieu, autres auteurs de manuels font cette remarque : « S’il est une constante dans l’histoire de la vie politique, c’est bien son institutionnalisation continue »
Du chef absolu des êtres humains au pouvoir fondé sur son courage son habileté ou sa sagesse que de chemins parcourus jusqu’au parlement contemporain légitimé par l’élection est soumis à des règles contraignantes et compliquées.
Voilà l’histoire du pouvoir politique et sa juridicisation sa prise en compte par le droit : les règles contraignantes et compliquées
L’institutionnalisation signifie ici (c’est toujours Mathieu et Ardant qui parlent) : mise en place de structure et de déterminisme organisant la mise en place de structures et de mécanismes organisant et encadrant l’exercice du pouvoir et les luttes que sa conquête, son control sa défense suscite.
Des règles du jeu, disent encore Ardant et Mathieu, se sont peu à peu substituées au simple rapport de force.
Donc encadrer l’exercice du pouvoir politique pour qu’il ne soit plus qu’un simple rapport de force. On peut encore préciser à l’aide d’autres auteurs l’objet du droit constitutionnel ; nous allons ainsi nous tourner vers un auteur de la fin du XIXème siècle et du début du XXème :
Adémar Esmein a été le grand juriste constitutionnaliste de la fin du XIXème siècle en France, et il met en forme le droit constitutionnel des républicains qui viennent de remporter le pouvoir progressivement après la chute du second empire. Il écrit dans son petit traité qu’il appelle « élément de droit constitutionnels » il écrit en 1890 : « le droit constitutionnel a un triple objet : il détermine la forme de l’état, la forme et les organes du gouvernement et les limites des droits de l’état.
C’est un troisième élément qui apparait clairement cette fois ci : les limites des droits d’état. On ne s’intéresse pas seulement au rapport entre gouvernants et gouvernés rapport de pouvoir rapport d’autorité
On sous-entend que l’état n’a pas tous les droits, il y a des limites qui se posent à son action. L’encadrement juridique des phénomènes politiques que l’on étudie au niveau de l’état (qu’évoquait Jean Gicquel) peut très bien consister non pas seulement à dire quelle sera la forme de l’état quelle sera la forme du gouvernement mais il peut consister à dire ce que le pouvoir politique peut faire et ce qu’il ne peut pas faire. Il ne suffit pas de dire qui fait la loi : c’est l’encadrement juridique du pouvoir de faire la loi.
Il faut aussi peut être dire ce qu’on peut y mettre, les limites du droit de l’état, comme le dit Adémar Esmein, introduisent donc dans l’objet de droit constitutionnel triple au budget de droit constitutionnel introduisent donc la personne humaine dans le droit constitutionnel et toute organisation
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