Est-ce que la France n’a pas retrouver un bout de sa souveraineté avec la crise sanitaire ?
Commentaire d'arrêt : Est-ce que la France n’a pas retrouver un bout de sa souveraineté avec la crise sanitaire ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar neilafdj • 16 Octobre 2021 • Commentaire d'arrêt • 1 494 Mots (6 Pages) • 434 Vues
COMMENTAIRE CHEVALLIER
La souveraineté n’a plus de capacité explicative, elle est devenue tellement obscure et illusoire qu’il serait nécessaire d’abandonner son utilisation. Selon cette thèse de Bertrand Badie formulé dans son ouvrage « la fin de la souveraineté », la souveraineté devrait ne plus être considéré étant donné son caractère obsolète et maintenant décevant. Pour appuyer ce propos, il est normal de remarquer que depuis des années la souveraineté de l’état est remise en cause non seulement par le phénomène de la mondialisation dont les effets sont multipliés par internet mais aussi par ses nombreux concurrents d’aujourd’hui tels que les ONG (organisation non gouvernementales). A cause de tout cela, la souveraineté de l’État à vraisemblablement reculé face à l’importance capitale aujourd’hui des institutions internationales tels que l’ONU ou l’Union Européenne.
Le texte est un extrait d’un article de journal paru dans la revue Pouvoir en 2021, rédigé par J. CHEVALLIER et qui s’intitule « l’État à l’épreuve du coronavirus ».
Prenant par lors de la pandémie du coronavirus, l’extrait de journal est un résumé des conséquences critiques de la crise sanitaire en place depuis 2020 et sur ses retombés sur la souveraineté de l’état d’un point de vue économique et social.
Est-ce que la France n’a pas retrouver un bout de sa souveraineté avec la crise sanitaire ?
Pour répondre à la problématique, il sera nécessaire d’étudier le retour de la souveraineté accentué par les besoins économiques (I) puis, une souveraineté sanitaire mise en place (II)
- Le retour de la souveraineté accentué par les besoins économiques
Dans cette première partie il semble juste de commenté le dirigisme économique mis en place par l’État (A), puis les mesures d’aides mises en place par l’État en tant que garantit (B)
- Un dirigisme économique
Pour pouvoir gérer la crise économique pleinement, l’État a dû intervenir dans le domaine économique en instaurant un « dirigisme économique » pour avoir un contrôle et pouvoir instaurer des mesures de restrictions ou « d’encadrement des activités économiques ». En effet, l’économie du pays a fortement était touché lors de cette crise, notamment à cause de la fermeture des magasins ou encore à cause de la pause du tourisme. L’État s’est donc vu il semblerait, obligé d’intervenir pour pouvoir contrôler l’économie du pays et éviter la faillite du pays. Un dirigisme économique se définit comme une action de l’État qui instaure un système dans lequel il oriente l’activité économique par ses interventions. La dernière fois que la France avait connu un dirigisme économique était sous Clemenceau en 1917 lors de la Première guerre mondial. À cette période, l’état avait mis en place le contrôle des changes (réglementation de l’État sur l’achat et la vente) en plus d’un système de rationnement. Comme dit plus haut dans le texte, le gouvernement, notamment le chef de l’État a vu cette crise sanitaire comme « l’occasion » de passer à une « économie de guerre » pour pouvoir avoir une emprise nette sur l’économie tournante de l’État. Cette action a sans aucun doute un lien avec la question du retour à la souveraineté, car la mise en place d’un dirigisme économique bien qu’il soit était nécessaire constitue une avancé dans la souveraineté de la France.
De plus, l’État s’est vue obligé de mettre en place des mesures d’aides aux citoyens français, comme aux entreprises pour non seulement aider le relancement de l’économie française, mais aussi d’aider les français à subvenir à leurs besoins.
- Mesures d’aides mises en place par l’État en tant que garantit
Avec la crise sanitaire, l’État a dû fermer les magasins non essentiels pour éviter des rassemblements inutiles ce qui a amené de nombreux français au chômage. Avec cette situation, il a été essentiel pour les Français de trouver des solutions d’aides pour les aider à vivre. En même temps que le dirigisme économique il y a donc eu un « plan de soutien » mis en place au profit des citoyens français et des entreprises. Pour éviter des « faillites en chaine et le risque de chômage en masse », des actions comme le chômage-partiel qui consistait à subvenir à une indemnisation à hauteur de 70% de leur salaire ou encore la mise en place du travail à la maison ont donc dû être mis en place. Pour les entreprises, l’État a été en mesure de mettre en place des aides ponctuelles et des fonds de solidarité dont pouvaient bénéficier les plus petites d’entre elle. Il y a eu aussi une garantit de l’État sur le crédit bancaire dont avait nécessairement besoin les entreprises. Tout cela montre que l’État a, en plus de prendre le contrôle de l’économie et donc d’entrainer des besoins énormes pour les citoyens français, prit des mesures pour empêcher l’effondrement économique qui aurait été causé par les mesures prises lors de la crise sanitaire. Ces actions sont donc une réponse à la prise de pouvoir du gouvernement lors de la crise sanitaire.
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