Devoir 1 Economie droit cned 1ère année Bts
Étude de cas : Devoir 1 Economie droit cned 1ère année Bts. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laetitia Munier • 10 Janvier 2017 • Étude de cas • 2 862 Mots (12 Pages) • 3 529 Vues
MUNIER Laëtitia
Indicatif: 8-773-56-0360-0
DEVOIR N°2 ECONOMIE-DROIT
Première partie: économie générale
Thème 2: La création de richesses et la croissance économique.
Nouvel eldorado pour les investisseurs étrangers, l'Afrique est désormais un continent en pleine croissance économique avec en moyenne plus de 6% de croissance par an, talonnant pays européens et asiatiques. Cependant, malgré cette croissance fulgurante cette dernière décennie, le continent africain conserve des retards dans son développement.
La présente note argumentée sur la croissance en Afrique nous exposera dans une première partie, les facteurs de la croissance africaine. Dans une seconde partie, nous nous intéresserons aux raisons qui poussent les investisseurs étrangers à s'implanter en Afrique et l'incidence des Investissements Directs à l'Etranger sur la croissance africaine. Pour finir, nous montrerons dans une troisième partie que même si l'Afrique est un continent en pleine croissance, ce continent conserve un retard dans le développement humain.
I_ Les facteurs de la croissance africaine
Nombreux sont les changements qui ont eu un fort impact sur la croissance africaine: hausse de l'investissement et de l'épargne, accélération des exportations, amélioration du cadre juridique et réglementaire.
Mais l'Afrique ne compte pas en rester là et à pour objectif d'investir dans des facteurs générateurs de la croissance tel que l'investissement dans le capital humain en contribuant à l'amélioration de la qualification car la population est la principale ressource de l'Afrique. Cette population fait face à des taux de scolarisation notamment en Afrique subsaharienne parmi les plus bas du monde. Cela va permettre à terme, pour les entreprises d'avoir une qualité de l'offre de main d'oeuvre, ce qui sera bénéfique pour la création d'emplois.
La santé et la maturité des populations est également un objectif de croissance pour l'Afrique. L'Afrique souhaite une croissance pérenne avec pour objectif d'effectuer des actions d'amélioration des infrastructures dans les systèmes de transport routier, férroviaire et portuaire mais aussi dans l'instauration d'un cadre réglementaire, d'un environnement économique transparant et dans des investissements matériels et immatériels.
Cependant, les pays africains ne devront pas faire l'impasse sur des facteurs générateurs du progrès technique et de la croissance en réalisant des investissements en recherche et développement dans les nouvelles technologies pour permettre de faire face aux changements dans l'économie mondiale.
II_ L'implantation des investisseurs étrangers en Afrique.
La forte croissance de la demande fait rêver les investisseurs qui s'oriente vers un nouveau marché africain. Nous commencerons cette deuxième partie par clarifier le terme d'IDE qui selon la définition de l'OCDE "est une activité durable par laquelle un investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d'une entreprise résidant dans un autre pays". On parle d'IDE lorsque l'investisseur participe à 10% du capital.
Nombreux sont les flux d'IDE dans le secteur des télécommunications car l'oportunité de marché pour les opérateurs y est grande dans un continent où l'on sait que des pays encore peu équipés comme la République démocatrique du Congo ou encore au Nigéria peuvent devenir de futurs consommateurs.
L'incidence effective des IDE est la source importante de rentrées fiscales pour les états africains. L'implantation des opérateurs sera également génératrice d'emplois et bénéfique pour la croissance africaine. Mais pas que, l'implantation des opérateurs va permettre de révolutionner le fonctionnement des marchés en permettant aux professionels de s'informer sur des données mondiales et ainsi de faciliter l'organisation de leurs approvisionnements et la négociation des prix sur leurs produits.
Le marché des cosmétiques n'est pas en reste. La forte croissance économique a permis l'émergence d'une nouvelle classe moyenne de plus de 300 millions d'habitants en Afrique subsaharienne qui est devenue une région très prisée des firmes-multinationales. En effet, le groupe français l'Oréal à l'intention de vendre en 2014 plus de 170 produits en Afrique avec comme stratégie d'internationalisation de s'adapter à la demande locale en acquérant des marques locales telles que Softsheen ou Dark&lovely.
Cette implantation en Afrique est bénéfique car elle va également permettre la création d'emplois. L'Oréal, après la création de deux usines, l'une en Afrique du Sud l'autre au Kenya va implanter ses sites de production sur le continent africain.
Cependant, les IDE n'ont pas toujours une incidence positive sur les états africains. En effet, il faudrait davantages faire réaliser les activités manufacturières par des travailleurs locaux et d'intégrer durablement la main-d'oeuvre locale. Il faudrait également que les IDE diversifient leurs investissements afin de mieux soutenir le développement industriel de l'Afrique.
III_ l'Afrique: entre croissance économique et retard dans le développement humain.
Malgré une croissance fulgurante cette dernière décennie, l'Afrique conserve un retard significatif dans son développement la où l'on sait qu'en Afrique subsaharienne se trouve les taux de scolarisation et de qualification parmi les plus bas du monde.
Le niveau de scolarisation ou d'éducation est l'un des trois indices qui permet le calcul de la moyenne de l'Indice de Développement Humain. L'IDH, conçu par deux économistes en 1990, permet d'évaluer le niveau de vie des pays de la planète. Il se compose de trois indices: le niveau d'éducation, de l'espérance de vie/santé et des revenus par habitant.
L'IDH montre des inégalités entre pays européens, Etats-Unis et pays africains. Plus l'indice est proche de 1, plus l'état à un meilleur niveau de développement. La Côte d'Ivoire, le Sénegal, le Nigéria, le Cameroun et le Congo ont un IDH inférieur ou égal à 0,5, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 0,7. Mais d'autres pays comme la France, la Roumanie et les Etats-Unis sont eux supérieurs à la moyenne mondiale avec un IDH entre 0,8 et 0,9.
Les indicateurs de développement permettent d'aprécier les évolutions qualitatives et positives d'un pays ou d'une population. D'autres indicateurs permettent de mesurer le niveau de développement d'un pays comme le PNB par habitant, l'IPH (indicateur de pauvreté humaine) qui mesure le niveau de pauvreté d'un pays ou encore l'IPM (indice de pauvreté multidimensionnelle) qui permet d'étudier plus en détails les facteurs de la pauvreté.
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