Cour d'introduction au droit

Vie politique française

Introduction :

Tous clivages est le résultat d'une construction historique et sociale.

I- Passer de la chronique politique à l'analyse politique

Brigitte Gaïti, dans chronique et concept, dit :

Donner des repères pour voir se succéder 11 régimes politiques ( 3 républiques, 2 empires, 4 régimes monarchiques ).

Approche socio-historique

Concept = mieux comprendre certains phénomènes

Science = argument construit, doit être reconstitué

Initiation à la science politique : « clivage » et « régime », on parle aussi de partis politiques, participation des citoyens.

A- Questions de la vie politique ?

On parle de politique, suite à une amélioration et construction sociale, comme le recyclage des déchets ou le réchauffement climatique. Ce qui est politique varie dans l'espace et le temps.

Certains objets nous paraissent politique ( débat, élection ). L'activité politique est l'ensemble d'activité spécifique qui se déroule dans des lieux spécialisés ( Assemblée, Sénat, mairie ), qui vont impliquer un certain type d'acteur ( élus, chef de partie ). Ces acteurs ont des codes à respecter.

Il y a une interdépendance avec le monde sociale. L'économie et les avancées culturelles ont des résonances dans la vie politique.

La politique est une activité spécialisée mais aussi transversale :

L'âge d'or du commerce ( 1930-1950 ) joue un rôle d'encadrement auprès des ouvriers.

Passage de la IVème à la Vème République (1958) est dû aux évolutions techniques ( télé ) et sociale ( sondage ).

Nous verrons des grands événements ( changements de régimes, crises politiques ( polémique de Tariq Ramadan ) ), des acteurs politiques, des partis politiques, des salons et de luttes ( enjeux de ceux ci est l'évolution des règles en situant le tout dans une construction sociale et historique, comme les gilets jaunes ).

B- La politique comme activité concurrentielle et tendanciellement spécialisée

La stratégie est une manière de qualifier une situation où des gens s'investissent ( bouger une situation ou un ordre ou conserver un ordre ou un système ).

Une compétition pour le pouvoir

Elle a lieu dans un régime, celui qui s'est imposé est la démocratie représentative, n'a pas toujours existé.

Schumpeter disait : « La méthode démocratique, c'est le système institutionnel aboutissant à des décisions politiques, système dans lequel des individus acquiert le pouvoir de statuer sur ces décisions à l'issue d'une lutte concurrentielle portant sur les votes du peuple ».

Cette démocratie implique des conditions :

libertés fondamentales ( liberté d'opinion )

garantie du pluralisme politique. Exemple : - En URSS, avant 1989, dans les pays démocratiques, la démocratie n'y était pas vraiment.

- Il y a 30 ou 40 ans, au Portugal ou en Grèce, il y avait encore des dictatures.

Cette définition de Schumpeter montre une compétition pour l'accès au pouvoir.

La métaphore du jeu politique est prise à un anthropologue Bailey qui avait publié un livre en 1971, les règles du jeu politique, dans le but d'insister sur cette concurrence.

Le jeu est une pratique organisée par des règles et faisant intervenir des joueurs :

la politique est un jeu relationnel (a)

la politique est un jeu collectif (b)

la politique est un jeu avec des règles (c)

Elles sont en concurrence pour adopter des positions de pouvoir.

La vie politique est un espace interdépendant dont l'action d'une personne va avoir des conséquences sur les autres acteurs. Les positions de l'un doit être mise en relation avec les prises de positions des autres. Par exemple :

La position de Chirac varie sur l'Europe. Dans son discours du 6 décembre 1978, l'appel de Cochin, il est très anti européen car il se positionne contre Giscard D’Estaing, qui était pro européen. En 2005, Chirac se retrouve sur la même ligne que Giscard pour la défense du traité constitutionnel européen.

Laurent Fabius, dans les années 1990 et 2005, a changé d'avis sur la question européenne.*

b) On voit s'affronter des entités politiques( parti ).

En générale, chacun à un rôle dans un parti. Ça peut être un rôle de leader, de conseiller, de membre de parti, des idéologues ( philosophe, économiste ) et des militants.

Bailey fait des distinctions entre des équipes morales ( s'associer par conviction, croit aux idées du parti ) et les équipes mercenaires ( s'associer au parti par ambition et pas croire à ses idées ). Par exemple, en Chine, beaucoup s'associe au parti communiste par ambition et non par conviction et croyance à ses idées.

Faire de la politique demande de plus en plus de compétences et il est plus compliqué de le faire seul. La compétition peut aussi avoir lieu au sein de la même équipe ( ici, parti politique ) et les luttes sont souvent plus sévères à l'intérieur du parti que contre un autre parti. Par exemple :

En 1995, concurrence entre Balladur et Chirac était amis mais se sont mis en concurrence pour le poste de président. Sarkozy, ministre du budget de Balladur s'est rallié à Balladur et Chirac lui en a voulu. Cela aurait pu avoir de graves conséquences pour la carrière politique de Sarkozy.

Les primaires permettent de mettre en place un système moins violent dans les partis même.

On peut avoir l'impression qu'un parti est organisé et discipliné.

Pour une compétition

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