Banque Du Liban
Compte Rendu : Banque Du Liban. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Juin 2014 • 6 693 Mots (27 Pages) • 1 644 Vues
UNIVERSITE SAINT-JOSEPH
Faculté de gestion et management
2012-2013
Master en gestion et management
Option : actifs financiers
Gestion bancaire
Le secteur bancaire
Préparé par : Aouad Joyce
Jalloul Zeina
A Monsieur le professeur : Maroun Khater
Dans une région secouée par l'instabilité politique et dans un monde touché de plein fouet par la crise financière, l'économie libanaise continue d'afficher sa résistance, notamment grâce à la solidité de son système bancaire.
L’ensemble des activités bancaires est soumis au Code du Commerce (1942) et au Code de la Monnaie et du Crédit (1963).
Les banques et autres institutions financières au Liban sont soumises au contrôle et aux règlements de la Banque du Liban ou Banque Centrale qui est l’autorité monétaire du pays. La Banque du Liban contrôle l’entrée au secteur bancaire, définit le champ d’activité des banques et dresse les éthiques et les règles prudentielles qui régissent le secteur.
La Commission de Contrôle des Banques qui a été créée en 1967 est l’autorité de supervision. Elle supervise les activités des banques et s’assure de l’application des lois et des règles en vigueur.
Le progrès du secteur bancaire libanais depuis plus d’une décennie n’aurait pu être réalisé sans la réglementation appropriée et la supervision de la Banque du Liban et de la Commission de contrôle des Banques et la coopération étroite de l’Association des Banques du Liban.
Ce dernier avait déjà par le passé prouvé sa résistance face aux crises, notamment en 2008, période durant laquelle les transferts d'émigrés avaient constitué un véritable bouclier pour le Liban, permettant au pays de conserver sa réputation de « havre de paix financier ». L'industrie bancaire libanaise est caractérisée par d'importantes liquidités, un modèle conservateur, une bonne capitalisation et une régulation toute particulière. La Banque du Liban joue en effet un rôle stabilisateur et exerce un contrôle qui a permis au Liban de contenir pendant de nombreuses années l'inflation en dessous de 4%. Aujourd'hui, malgré les nombreux défis auxquels est confronté le système bancaire (lutte contre le blanchiment d'argent, respect des sanctions internationales ou encore endettement), ce dernier continue d'afficher une croissance de ses dépôts. Les ratios de liquidité primaires demeurent toujours bien au-dessus des standards régionaux et internationaux, représentant environ la moitié des dépôts de la clientèle.
Concernant le respect des sanctions internationales contre l'Iran et la Syrie, la BDL a de nouveau fait preuve d'une importante régulation, faisant paraître une circulaire dans laquelle elle demandait à l'ensemble des institutions bancaires du pays d'éviter tout transfert d'argent de Syrie ou d'Iran vers le Liban et de respecter les engagements envers la communauté internationale. Il est en outre important de souligner la responsabilité des banques elles-mêmes, qui agissent souvent avant même la législation en prenant des mesures préventives. Rappelons que de nombreux responsables du Trésor américain ont visité Beyrouth depuis le début de l'année pour s'assurer que le Liban n'est pas utilisé par les Syriens comme canal pour échapper aux sanctions internationales. Dans un mail adressé au Wall Street Journal, Riad Salamé, gouverneur de la BDL, avait souligné que les gouvernements ont renforcé leurs efforts ces dernières années pour lutter contre le blanchiment d'argent via Beyrouth, et que les dépôts syriens dans les banques libanaises, en Syrie et au Liban, ainsi que les prêts accordés à des Syriens par des banques libanaises avaient baissé de 40 % sur les derniers 15 mois.
Dans le sillage de cette croissance, certes modeste mais contrastant avec l'activité économique mondiale, les banques libanaises ont continué de proposer de nouveaux produits et services. Que ce soit en matière de prêts aux particuliers, de services « haut de gamme » ou encore d'aide aux entreprises, les banques libanaises continuent d'étoffer leur gamme.
Dans ce qui suit nous allons présenter un aperçu des banques libanaises durant les années 2011-2012 :
1. Un grand nombre de banques de tailles et de formes différentes : des banques commerciales privées, de petite, moyenne et grande taille; des banques d’investissements et de crédits à moyen et long termes ; des banques islamiques; des banques libanaises, étrangères et mixtes.
2. Ouverture significative vers l’étranger : expansion des banques libanaises dans les pays arabes voisins, la région du Golf, l’Europe, l’Afrique et les Etats-Unis.
Expansion via les branches de banques, les compagnies affiliées, associées, les banques sœurs et bureaux de représentation répartis dans 33 pays avec plus de 90 entités de travail. Il est utile de noter que le nombre de branches de banques affiliée et associées opérantes à l'étranger a excédé les 200 entités de travail.
3. Le secteur bancaire au Liban compte aujourd’hui 69 banques membres et 6 bureaux représentatifs de banques étrangères. La représentation étrangère est importante et considérable et est soit sous forme d’une banque étrangère ayant des branches au Liban (12 banques) ou des parts dans plusieurs banques locales. 10 banques étrangères ont également un bureau de représentation au Liban.
LES DIFFERENTS TYPES DE BANQUES AU LIBAN
BANQUES D’INVESTISSEMENT :
Ces banques, appelées parfois banque d’affaires ou de crédit a long terme, ont justement la spécificité de mener des investissements, d’octroyer des crédits a long terme et de créer des ingénieries financières.
Des activités surtout codifiées en 1997 et qui donnaient certains avantages a ces banques d’affaires : pas de réserves obligatoires auprès de la BDL, gestion de dépôts a long terme et exemption partielle de l’impôt sur le revenu. Cependant, seule cette dernière mesure est vraiment intéressante, alors que les deux premiers avantages peuvent être récupérés par les banques commerciales classiques, sous certaines conditions.
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