À votre avis, a-t-on atteint une bonne articulation, voir un certain équilibre entre emploi et famille? Pourquoi?
Dissertation : À votre avis, a-t-on atteint une bonne articulation, voir un certain équilibre entre emploi et famille? Pourquoi?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sweety88 • 16 Août 2017 • Dissertation • 2 291 Mots (10 Pages) • 1 890 Vues
À votre avis, a-t-on atteint une bonne articulation, voir un certain équilibre entre emploi et famille? Pourquoi?
Introduction
Au cours des dernières décennies, plusieurs études ont faites la démonstration que l’articulation entre les activités professionnelles et la vie familiale n’est pas de tout repos. L’organisation du travail, le coût de la vie, les ambitions personnelles et professionnelles de chacun sont tous des raisons qui en compliquent la tâche. On réalise au quotidien que les entreprises et les services publics ne suivent peu ou pas du tout l’évolution de la réalité de la famille d’aujourd’hui. La famille traditionnelle constitué du père pourvoyeur et de la mère ménagère «ne représentait plus au Canada que 19% des couples mariés en 1991. » En effet, à l’ère actuelle, la majorité des pères et des mères sont présent sur le marché du travail pendant que les enfants sont à la garderie ou à l’école. Nous verrons donc dans le texte qui suivra, comment la famille à évoluée au courant du dernier siècle; les facteurs contribuant à augmenter la difficulté de conciliation entre le travail et la famille; les raisons justifiants généralement l’instauration d’horaires et d’emplois non standards ainsi que certaines suggestions d’amélioration de cette problématique.
La relation entre emploi et famille et son évolution au cours des dernières années.
La relation entre le domaine de l’emploi et celui de la famille est interdépendante. Avant l’ère du salariat, soit à l’époque de l’agriculture et de la première industrialisation, le travail et la famille allaient de pair; en effet, la famille toute entière participait au bon fonctionnement soit du commerce familiale ou bien travaillait sur la terre agricole. La structure familiale étant comme une unité de production, caractérisé par le patriarcat ainsi que par une forte fécondité, dans la mesure où les enfants constituaient une force productive. Dans les faits, c’est que déjà à cette époque les parents devaient faire des allers retours constants entre les deux sphères, ne pouvant effectuer à la fois travail et éducation des enfants. Donc déjà à cette époque l’articulation emploi-famille consistait en un défi.
À l’ère du déclin de l’agriculture, de l’industrialisation massive et de la généralisation du salariat, le domaine de l’emploi et celui de la famille, qui étaient jadis si étroitement reliés, se séparent au point où les enfants ne connaissent pas le travail des parents aussi bien que le patron ne connaît pas les enfants de ses travailleurs. Ce type de famille est appelé ouvrière : l’homme rapporte le salaire principal à la maison et, si la femme travail ce n’est que pour gagner un salaire d’appoint. De plus, les enfants cessent d’être une force productive et, donc, le nombre d’enfants par famille tend vers la baisse.
À l’ère de la période de la restructuration industrielle et de la tertiarisation, une nouvelle dynamique fait son apparition et introduit une variété de formes d’emplois atypiques et précaires. L’offre d’emploi à temps partiel, temporaire et contractuels augmente et c’est à cette époque que la famille à deux revenus fait son entrée. La grande entrée des femmes sur le marché du travail au début des années 1970 force à revoir la division sexuelle des rôles dans les familles traditionnelles.
«La diversité des modèles familiaux est une réalité de nos modes de vie contemporains. Stables ou non, décomposées par les séparations ou reconstruites par de nouvelles alliances, les familles d’aujourd’hui vivent ces changements avec une inégalité de moyens. La famille traditionnelle est remplacée graduellement par la famille dite nucléaire, entraînant avec elle des changements majeurs. Cette famille moderne constitue un noyau composé principalement d’un ou des parents et des enfants. »
Les principaux facteurs qui accentuent l’importance de cette problématique aujourd’hui.
La relation conflictuelle entre emploi et famille renvoie, entre autres aux services public inadéquats à répondre aux besoins des parents au prise avec des horaires de travail atypique et aux familles monoparentales, aux peu de moyens offerts par les organisations à leurs employés en matière de conciliation travail-famille et, dans certains cas, à une participation insuffisante des pères aux responsabilités familiales et domestiques.
En effet, la société d’aujourd’hui, autant les organisations que les services publics, ne semblent pas adaptés pour permettre une conciliation depuis l’entrée des femmes sur le marché du travail. Les institutions publics et certaines politiques d’entreprises persistent à ignorer la situation conflictuelle en matière de conciliation travail-famille, on ne peut plus se permettre d’imposer des horaires uniformes de 9 à 5 ou alors des horaires atypiques ou changeants alors que les familles sont tendues autant dans la sphère familiale que professionnelle. «L’insuffisance des services de garde à l’enfance entraîne, pour les parents en emploi, des conséquences certaines sur le plan professionnel. […] : l’incapacité de faire des heures supplémentaires sur demande ou à leur gré, l’inquiétude au sujet des soins des enfants pendant que les parents travaillent, la réduction de l’engagement professionnel à cause de problèmes de garde d’enfants, la réduction des heures de travail, les refus d’offres d’emploi, l’abandon d’un emploi à cause de problèmes de garde d’enfants, ou réflexion en ce sens. » Le fait aussi que la solidarité entre la famille élargie d’autrefois n’est peu ou plus présente dans le quotidien. « Les grands-parents, les oncles et les tantes ne jouent plus le rôle qui leur était traditionnellement dévolu. Leur solidarité devient plutôt accessoire, quoique l’on observe parfois qu’ils jouent un rôle important pour certaines familles. Par contre, le rôle des conjoints au sein de cette famille moderne se modifie constamment, au gré des contraintes imposées de l’extérieur et du désir de maintenir un équilibre familial acceptable, tout en répondant aux critères sociaux de performance. »
Notons également la perception, problématique, des individus de survalorisation des activités rémunérés contre ceux qui ne le sont pas. Poussant ainsi les parents à être présent sur le marché du travail contrevenant donc à la complication de l’harmonie entre les deux sphères du travail et de la famille. À penser de cette façon, on empêche les améliorations en matière de conciliation.
...