Quelle Est L'importance De L'agriculture Dans L'économie Haïtienne ?
Mémoire : Quelle Est L'importance De L'agriculture Dans L'économie Haïtienne ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tlo4 • 11 Mai 2013 • 2 536 Mots (11 Pages) • 8 309 Vues
PLAN-
I-INTRODUCTION
II-DEVELOPPEMENT
1) Historicité de l'agriculture
2) Situation de l'agriculture en Haïti
3) Economie haïtienne
4) Perspectives de l'agriculture et du Développement d'Haïti
5) Son importance dans l’economie haïtienne
III-CONCLUSION
INTRODUCTION
Au cours des siècles pour se nourrir, l'homme a développé la culture en vue de satisfaire ses besoins; leur succès à l'aboutissement de ce processus est du a un ensemble de méthodes. L'agriculture a connu de grandes périodes en Haïti: La période préhistorique, la période coloniale, la civilisation pastorale et la révolution agricole.
L'agriculture a vu de grands jours en Haïti, à l'époque coloniale spécifiquement avec les colons français qui ont priorisés la production de certaines cultures dans la colonie; jadis nommée St Domingue. Cette colonie avait une réputation de grande production et qui par ailleurs était d'une importance significative dans la rentrée économique de la métropole, si l'on se réfère dans quelques une des pages de l'histoire de la colonisation.
Tous les efforts entre les partenariats intérieurs et extérieurs du pays pour promouvoir la production agricole contribuent-ils à sa croissance économique ?
Suivant la situation économique haïtienne, nous avancions au dessous certaines définitions et les faits auxquels a été confronté le peuple haïtien depuis longtemps économiquement.
Historicité de l’agriculture
L’agriculture (du latin agricultura) est un processus par lequel l’homme aménage leur écosystème pour satisfaire ses besoins alimentaires et de leurs sociétés. C’est l’ensemble des savoir-faire et des activités ayant pour objet l’exploitation des sols ; l’ensemble des travaux qui leur permet de cultiver et prélever des êtres vivants à son utilité.
L’agriculture est née avec la mise en terre de premières semences et de la domestication des animaux par l’homme, lors de la Révolution néolithique, il y a plus de dix mille ans. On peut supposer que Ces activités ont débutées par une agriculture de subsistance. Puis, à suivit son évolution. De nos jours, l'agriculteur à sa disposition tout un ensemble d’éléments pouvant lui permettre de produire à grande échelle.
L’agriculture haïtienne est en particulier paysanne, manuelle et a pris sa naissance pendant l’esclavage avec les marrons qui s’étaient réfugiés dans les montagnes pendant la période coloniale 1790. Pour survivre, ils s’étaient appropriés et accaparés de terres qu’ils cultivaient.
La situation de l’agriculture en Haïti
Haïti est formé d’un relief aux 4/5 montagneux avec des pentes supérieures à 20% sur 63% du territoire. Son climat est constitué d’un régime pluvial inégal et irrégulier, alternant sécheresse, précipitations torrentielles et cyclones ce qui constitue un défit suivant des études. Le problème foncier fait face à deux situations contraignantes : L’insécurité de la tenure de la terre rurale et l’effritement critique des lopins de terre des paysans du fait du régime successoral. De plus, un problème d’évolution des ressources naturelles défini en quatre dégradations: La diminution de nos ressources en sols (l’érosion détruit chaque année l’équivalent de 8.000 carreaux de terre), la diminution de nos ressources en bois (nous utilisons environ 6 millions de mètres cubes de bois l’an et nos forêts ne croissent actuellement qu’au rythme de 2 millions de mètres cubes l’an), la diminution de nos ressources en eau (rareté de l’eau : pendant 20 ans, un gallon d’eau ordinaire coûtait 1 centime, actuellement un camion-citerne coûte environ 40 à 50 dollars) et une sensible dégradation de la faune marine et terrestre. De plus, un problème technique exprimé en termes d’inadéquation des facilités de stockage (responsable de la perte de 25% de la production totale).
Cela s’explique en un problème de production exprimé par une baisse quantitative de la production agricole (1 à 4, le rapport est estimé actuellement à 1 producteur pour 2 utilisateurs en moins de 30 ans) et un déficit alimentaire (les importations alimentaires de 1983 à 1985 représentent 36% de la valeur globale des importations), une baisse qualitative de la production tant animale que végétale (due en partie à un processus de dégénérescence génétique des souches initiales), une baisse du volume des denrées d’exportation (exemple frappant : La courbe du café sur les 10 dernières années, et le cas du vétiver dont l’exportation de l’huile aux Etats-Unis est passée de 73% du marché américain en 1978 à 40% en 1982), une baisse de production des fruits de mer, sans oublier la question brûlante du repeuplement porcin.
Ce qui résulte d’un problème social se traduisant par la pression démographique qui réduit chaque année l’espace productif rural, la faiblesse des structures éducationnelles accessibles aux paysans, la faiblesse des encadrements sanitaires, l’insuffisance et l’inconfort des logements ruraux, l’augmentation du coût de la vie avec l’aggravation de la misère rurale et enfin, l’exode rural et ses multiples sous-problèmes.
Après l’Indépendance d’Haïti en 1804, les pouvoirs publics avaient maintenu le système colonial de grandes plantations. Les paysans haïtiens devaient lutter pour réclamer l’accès à la terre. Pendant l’occupation américaine, les américains avaient essayé de restaurer le système de grandes plantations, dans le but de libérer la main-d’œuvre au profit des industries qui étaient en train de s’établir dans la zone, notamment en République Dominicaine.
Malgré les difficultés et les faiblesses du secteur de l’agriculture, la population haïtienne vit à partir de l’agriculture, suivant un modèle d’appropriation de nouvelles terres. Ce processus d’occupation de nouvelles terres atteint ses limites :
- 65% des pauvres du pays
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