Les fondements et les valeurs de la democratie Americane
Étude de cas : Les fondements et les valeurs de la democratie Americane. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Roflex • 23 Avril 2014 • Étude de cas • 1 333 Mots (6 Pages) • 1 343 Vues
LES FONDEMENTS ET LES VALEURS DE LA DEMOCRATIE AMERICAINE
Quelles sont les valeurs qui fondent la démocratie libérale américaine ?
Ont elles des limites ?
Ce système est il un modèle pour le monde ?
Quelles sont les causes de son succès ?
Introduction
Depuis la fin de la dernière guerre les États-Unis se présentent aux yeux du monde comme un “ modèle ” de liberté et de démocratie. Ces “ valeurs ” sont mises en avant pour exercer le “ leadership ” sur le monde occidental dans la lutte contre le communisme.
Aux États-Unis même, ces idéaux sont le fondement de l'organisation institutionnelle et politique du pays. Le système politique évolue cependant sous l'action des dirigeants, mais aussi des citoyens qui peuvent infléchir le cours des événements. Nous devons analyser dans un premier temps les fondements idéologiques et institutionnels de la démocratie libérale américaine, pour ensuite identifier les forces politiques, partis mais aussi “ opinion publique ”, contribuant au cours de ce demi-siècle à modifier la démocratie américaine.
I - Les fondements idéologiques et institutionnels de la démocratie américaine
La démocratie américaine se fonde sur une Constitution fédérale (1787), une Constitution de chaque État et sur une Déclaration des droits (1790-91). Ces textes, rédigés par les “ pères fondateurs ” de la nation américaine, garantissent des principes toujours en vigueur dans le pays. Les libertés individuelles et publiques sont ainsi considérées comme sacrées ; elles s'inscrivent dès les origines dans la forme républicaine de gouvernement et sur l'égalité civile accordée à l'ensemble des citoyens.
L'ancienneté de la Constitution ne doit pas faire oublier qu'elle évolue : les amendements adoptés par le Congrès (la majorité à 18 ans en 1971), les arrêts de la Cour suprême (abolition de la ségrégation raciale en 1954) permettent l'infléchissement des institutions.
En 1945 les États-Unis sont une démocratie libérale qui, outre les libertés, se fonde sur le suffrage universel, un État de droit garanti à tous par les textes constitutionnels. Pourtant le régime politique présente des aspects spécifiques, liés à l'histoire du pays, il est incontestablement un régime présidentiel.
En effet le Président, élu au suffrage indirect pour 4 ans, est à la fois chef de l'État, de l'administration et du gouvernement. Il nomme lui-même les “ secrétaires ” (ministres) et les juges de la Cour suprême. Il peut mener une politique indépendante du Congrès, n'étant pas lié à sa majorité politique, et peut user d'un droit de veto suspensif. Le principe de séparation des pouvoirs est quand même respecté car le Congrès (sénateurs et représentants) garde l'initiative des lois et vote le budget de l'État. La Cour suprême, composée de juges nommés à vie, garde son indépendance vis-à-vis du pouvoir.
II - Les forces politiques
La liberté suppose la pluralité des opinions qui s'expriment, entre autres, par l'intermédiaire des partis politiques. Depuis 1945, “ républicains ” et “ démocrates ” alternent au pouvoir en dominant le Congrès et/ou la Présidence.
Ces deux forces opposées partagent pourtant des valeurs communes : attachées l'une comme l'autre à la liberté politique, elles défendent aussi le système capitaliste, la propriété privée des moyens de production, la libre circulation des biens et la concurrence (même si dans les faits les entorses aux principes sont nombreuses).
Pendant toute la période de la guerre froide, républicains et démocrates communient dans la haine et le rejet du communisme, y compris à l'intérieur du pays. Au début des années cinquante, au moment des plus fortes tensions Est-ouest, le sénateur McCarthy a pu mener une politique de délation et d'arrestation à l'encontre de tous ceux soupçonnés de pactiser avec l'ennemi, au point de compromettre les principes démocratiques du pays. Les deux partis sont enfin essentiellement des “ machines électorales ” : ils ne mobilisent leurs adhérents que lors des consultations électorales pour désigner leur candidat à la Présidence (les primaires).
La politique démocrate est incarnée par plusieurs Présidents : Truman (1945-53), Kennedy (1961-63), Johnson (1963-69), Carter (1977-81), et enfin Clinton depuis
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