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Les decisions de placement

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Par   •  28 Octobre 2015  •  Fiche de lecture  •  2 551 Mots (11 Pages)  •  832 Vues

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Les placements à court terme

Dans le chapitre qui précède, nous avons vu comment l’entreprise trouve des financements à court terme en cas de besoin en trésorerie. Cette fois nous intéresserons au cas inverse ;  c’est à dire lorsqu’elle dégage des excédents qu’ils doivent être placés à une courte période ; et aux moyens qui sont a la disposition du trésorier pour en faire au mieux possible.

Ce dernier a une variété de produits et d’offres autres que ceux proposés par les établissements de crédits ; que nous allons présenter par famille ;  ainsi qu’une présentation détaillée par produits.

Certains critères entrent en jeux pour permettre aux financiers de faire des choix de placement à court terme :

  • La rentabilité  ou le rendement : le gain gagné a travers le placement
  • La liquidité : sa capacité de récupérer ses liquidités lorsqu’elle en a besoin
  • La sécurité ou le risque : protéger le capital investi de la perte quelque soit partielle ou totale.
  • La fiscalité : l’ensemble des impôts imposés sur les sociétés a l’occasion des produits financiers qu’elles génèrent.

L’impossibilité de trouver un placement qui regroupe les quatre critères pousse le trésorier de faire le meilleurs choix en fonction des objectifs, contraintes et de la culture de  son entreprise, ainsi que les  rémunérations qu’il reçoit. Celui est aussi oblige de mobiliser les placements de la manière la plus rapide, où il privilégie la sécurité et la liquidité.

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         [pic 9]

                       

                                   Tout

Il existe 3  catégories de produits de placement adossé à  des titres :

  • Les placements en TCN, du type BTF émis par l’Etat, CDN émis par les établissements de financements et les billets de trésorerie émis par les sociétés non financières. Le rendement et le risque  de ces titres sont faibles et ils sont privilégiés pour des placements allant d’un a quelques jours.
  • Les placements en TCN  du type BTAN émis par l’Etat et BMTN émis par les établissements financiers et les sociétés non financières pour une durée de 1 an à 5 ans et les placements en obligations émises par l’Etat (OAT), les établissements financiers et les sociétés financières  pour une durée de 5 ans à 30  ans et même plus le rendement et le risque de ces titres sont modérés et ils sont privilégiés pour les placement a MT( faiblement recommandés pour des placements de trésorerie). Les obligations en fin de vie intéressent les trésoriers parce qu’elles combinent les caractéristiques  d’obligation  et d’action.
  • Les placements en action d’une période indéterminée car le remboursement des actions ne  se fait qu’a la dissolution de l’entreprise. Ces titres sont très rentables parce qu’elles sont aussi très risquées mais il faut rester 5 ans et plus dans ce type de placement.

Les premiers placements de trésorerie ne sont pas adossés à des titres, mais plutôt bloqués à la banque pendant une période et ils sont majorés d’intérêts a la date d’échéance. Donc le trésorier a le choix entre les découverts et les placements.

Autres moyens de placements à court terme sont a la disposition des trésoriers pour placer les excédents de leurs entreprises.

  1. Arbitrages placement/découvert

La facturation des agios de découvert se fait périodiquement, mensuellement ou trimestriellement selon la formule de calcul.[pic 10]

  • M= montant du découvert ;
  • Td= taux du découvert ;
  • D= durée du découvert.

Si l’entreprise bloque une somme durant une période moyennant un taux de placement, elle peut dégager un gain supplémentaire sur le découvert. Il se calcule comme suit :

[pic 11]

  • M=montant bloqué ;
  • Nbj=nombre de jours de blocage ;
  • Tp=taux de placement ;
  • Nd=nombre de débiteurs supplémentaires entraines par M ;
  • Td=taux de découvert.

Le trésorier doit maximiser le gain net à travers son choix du montant et la période du blocage  tout en utilisant la formule ci-dessous :

[pic 12]

  • Nc= nombre de jours où l entreprise doit se trouver créditrice pour générer le max de gain ;

L’entreprise doit alors minimiser l’écart entre le taux de découvert et  le taux de placement pour savoir l’option dont elle va faire recours : placement ou découvert.

  1.  Instruments de placement non négociables

Les comptes courants ont été interdits en France a partir de 1967 afin de diriger les trésoriers vers les organismes financiers et plus précisément les comptes ou dépôt à terme. C’est quand l’entreprise bloque une somme en dépôt; pendant une durée donné; sur un compte à terme, celui ci est souvent bancaire tout en recevant une rémunération qui dépend du choix, à la fois de la somme, le taux et la durée.

Tout placement dont l’échéance est inferieure à un mois  est interdit par la loi.

Le marché des comptes a terme se divise en deux compartiments :

  • Les comptes à terme de maturité< 2ans : souscrits par les entreprises et les ménages. Ces derniers recourent généralement  aux OPCVM.
  • Les comptes à terme de maturité> 2 ans : souscrits essentiellement par les ménages puisqu’ils sont avantageux en terme de fiscalité.

Aujourd’hui la plupart des comptes a terme sont d’une période allant d’un mois a 5 ans maximum pour un minimum donné de fonds placés. Plus la durée de blocage est longue plus la rémunération est élevée.

Les comptes à terme présentent un ensemble d’avantage à savoir :

  • La garantie du capital investi ;
  • L’absence de droits d’entrée, de sortie et de frais de gestion.

Les couts d’opportunité et les pénalités sont les inconvénients des C à T qui se dégagent si la durée de placement est trop longue.[pic 13][pic 14]

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[pic 16][pic 17][pic 18]

Deux types de C à T existants :

  • Les C à T à taux fixe : la rémunération est fixée dès l’ouverture du contrat ;
  • Les C à T à taux progressif : la rémunération augmente en fonction de la durée.

A la date d’échéance, le préteur récupère son capital augmenté des intérêts.

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