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Les concepts d'efficacité.

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Par   •  2 Avril 2013  •  1 680 Mots (7 Pages)  •  1 195 Vues

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Question 1 :

Dans la leçon 1, Ethier mentionne qu’aujourd’hui plusieurs concepts, dont la signification s’apparente ou s’ajoute à celle de qualité, sont utilisés.

A).En vous basant sur les définitions données par cet auteur et dans vos propres mots, précisez qu’elles sont les différences, les ressemblances et les liens entre les concepts d’efficacité, d’efficience et de qualité.

Efficacité : Signifie la capacité d’atteindre les objectifs. Son but n’est pas d’atteindre la qualité, mais plutôt d’arriver aux cibles et à des buts fixés indépendamment de la qualité. On peut considérer l’efficacité comme une unité de mesure, qui permet de faire des choix pour atteindre un meilleur rendement et répondre aux objectifs.

Efficience : L'efficience est la qualité d'un rendement permettant de réaliser un objectif avec l'optimisation des ressources disponibles. Le but visé est d’optimiser les résultats de façon efficace, selon les budgets disponibles. L'efficience se sépare de l'efficacité elle minimise les coûts par rapport aux avantages et à la qualité.

Qualité : Elle se rapporte à tout ce qui est mesurable dans l'ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit ou d’un service qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins de consommateurs exprimés ou implicites. C’est la meilleure façon de produire un bien ou un service, pour répondre à la clientèle. Son but et son objectif sont la satisfaction des utilisateurs. La qualité est le niveau d’excellence choisit pour satisfaire le client.

B) Pourquoi dans un contexte de rationnement des ressources, tel que celui que connait le système de santé québécois, est-il important de mettre l’accent sur la qualité des services? Votre réponse doit contenir au moins trois éléments.

Les montants alloués aux services de santé sont faramineux, une bonne partie de cet argent provient du portefeuille des contribuables. Les citoyens contribuent énormément aux différentes caisses santé, en impôt et en taxes etc. Ils sont en droit de recevoir des soins de santé de qualité. Monsieur et madame tout le monde, sont aujourd’hui bien renseignés, ils veulent avoir accès aux meilleurs soins et à la meilleur technologie qui existent. Ils paient très cher pour les services de santé et veulent obtenir des services de qualité pour le prix qu’ils paient. Miser sur la qualité, c’est s’orienter vers la satisfaction de la clientèle.

Dans des conditions de restriction budgétaire, il est important de mettre l’accent sur la qualité plutôt que sur la quantité. Viser la qualité permet de revoir les structures, d’éliminer les programmes plus ou moins utiles. Ceci permet de remanier les modèles en place, et de revoir le fonctionnement de ceux-ci. De cette manière, il est possible d’accroitre la compétitivité. En éliminant les programmes doublons, en jumelant les services, la qualité est alors accrue. Les restrictions budgétaires sont souvent perçus dans la population comme néfastes avant même de voir les retombées. Pourtant celles-ci poussent les gestionnaires à sortir de leur zone de confort, et ainsi améliorer la qualité de ce qui subsistent aux compressions.

Dans un contexte de restriction on voit une augmentation de la compétitivité. C'est-à-dire qu’on doit faire plus avec moins. Alors on se compare aux autres, on cherche ce qui se fait de meilleur. Ce qui pousse les dirigeants à regarder autour d’eux, à se comparer, ils examinent le marché, ils étudient la compétition. La recherche de la qualité devient alors une priorité. Faire mieux que les autres, rassembler les ressources nécessaires, éliminer les éléments défectueux pour une meilleure productivité. Le plus bel exemple de cette compétition que je pourrais citer est celle entre le CUSM et le CHUM. Quel hôpital sera construit en premier, qui dispensera les meilleurs soins. Le CUSM utilise la qualité des soins dans toutes ces publicités, le niveau d’excellence et sa réputation. Cette compétition je la ressens énormément, je travaille au RH du CUSM depuis bientôt 25 ans, et dans chaque meeting concernant la transition du CUSM vers le nouveau site, il y a toujours un clin d’œil au CHUM. C’est un peu un élément de motivation que d’arriver les premiers.

En conclusion, c’est dans les périodes de restrictions, que l’on devient créateur. Quand les ressources ne sont plus disponibles on mise sur la qualité plutôt que sur la quantité. On met l’accent sur la qualité du travail plutôt que sur le calcule des heures travaillées. C’est dans une situation de restriction, que le système se réinvente, et mise sur la qualité.

Question #2 :

Le système de santé canadien et les systèmes de santé provinciaux sont en transformation. Après avoir identifié les tendances externes et internes, Angus évoque différents obstacles à la restructuration en cours. Identifiez trois obstacles qui selon vous s’appliquent davantage au système québécois.

Le premier obstacle, qui est le plus grand défit c’est la mobilisation. Même si il existait un programme idéal de réforme, et qu’arrivait subitement la transformation rêvée, c'est-à-dire la solution miracle à tous les problèmes, il faut la participation de tous les acteurs. Le défi de convaincre tout les acteurs de la nécessité de réinventer le système santé est de taille. Car depuis plusieurs années, le système de santé subit des réformes plus ou moins efficaces, des compressions budgétaires interminables. La volonté des gens s’est estompés, ils subissent, mais ne réagissent plus. Les belles

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