Le métier De Secrétariat
Dissertations Gratuits : Le métier De Secrétariat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ligama • 26 Avril 2013 • 866 Mots (4 Pages) • 693 Vues
Pourquoi les français n’aiment les médicaments génériques ?
Sont-ils vraiment aussi sûrs, aussi efficaces et moins chers que les médicaments "classiques"?
Selon l’observatoire sociétal du médicament, un organisme du Leem, le syndicat de l’industrie pharmaceutique en France, la confiance est nettement plus élevée dans les médicaments princeps (90%) que dans les génériques (78%).
Un nouveau sondage le montre : les Français sont de plus en plus réticents à l'idée de prendre un médicament générique. Ils seraient même 40% à penser qu'ils sont moins efficaces que les médicaments "classiques" - les spécialistes, eux, utilisent le mot "princeps". Ces craintes sont-elles justifiées?
Qu’est-ce qu’un médicament générique ?
Un médicament générique est à la fois semblable et différent d’un « princeps ». Semblable, car il contient la même molécule active et que son « devenir » dans l’organisme (l’absorption, métabolisme, élimination …) doit être garanti.
La différence est sur l’excipient qui n’est pas élaboré sur les mêmes principes, et provoque chez certains patients des maux de digestion, des migraines, divers effet secondaire.
Quels contrôles pour quels médicaments ?
Pour être mis sur le marché, un médicament doit avoir passé un certain nombre d’étapes.
Vérification de son innocuité et de son efficacité, essais cliniques de petite puis de grande taille, comparaison avec les médicaments antérieurs…autant d’éléments qui donnent lieu à une demande officielle d’autorisation de mise sur le marché (AMM) au niveau européen, ce qui se traduit par un dossier de plusieurs centaines de pages.
En revanche, quand il s’agit d’un générique, les procédures sont beaucoup plus légères, car l’agence européenne du médicament estime, à juste titre, que le princeps a déjà apporté la preuve de son efficacité.
Sont-ils aussi efficaces que les médicaments princeps ?
C’est « le » débat qui anime la communauté scientifique et, à ce jour, il n’est pas tranché de façon définitive. D’autres parts, la polémique a été relancée par un rapport de l’académie de médecin paru cette année. Rédigé par le Pr Menkés, ancien chef de service de rhumatologie à l’hôpital Cochin de Paris, ce rapport précisait qu’il n’était pas la question de remettre en cause » l’intérêt global » des génériques.
Mais il ajoutait que le changement d’excipient peut occasionner des réactions allergiques plus ou moins sévères.
Par ailleurs l’association les épileptique de France ont tiré la sonnette d’alarme, les générique ne sont pas du tout approprié a la pathologie et engendre des crises d’urticaires, en découle un arrêt complet du traitement, le temps que l’organisme évacue la molécule. Pour après ré envisager la prescription du princeps qui convenait très bien.
Dernier élément, au moins aussi inquiétant : pour les génériques, la quasi-totalité des principes actifs sont produits hors d’Europe.
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