La situation économique : Le marché des droits à polluer
Analyse sectorielle : La situation économique : Le marché des droits à polluer. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laulau45372 • 16 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 471 Mots (2 Pages) • 808 Vues
Situation économique : Le marché des droits à polluer
1. L'émission de gaz à effet de serre est-elle productrice d'externalités ? Justifiez.
Les gaz à effet de serre sont produits majoritairement par les transports, l'industrie, les bâtiments et l'agriculture. Leur émission provoque le réchauffement climatique.
L'émission de gaz à effet de serre est productrice d'externalités si et seulement si elle affecte d'autres individus ou entreprises, qui ne paie ni ne reçoit aucune compensation, que ceux qui la génèrent.
On peut citer le célèbre exemple de l'ours blanc dont le milieu naturel est en train de disparaître à cause du réchauffement climatique or il ne reçoit pas de compensation. En plus du réchauffement climatique les gaz à effet de serre polluent la Terre, or la pollution engendre des maladies comme un cancer. Les malades ne sont pas non plus indemnisés. Cependant sans les gazs à effet de serre la température serait de -18° or une grande partie de la population mondiale aime la chaleur. Ces trois exemples parmi tant d'autres montrent que l'émission de gaz à effet de serre est productrice d'externalités négatives mais aussi légèrement positives.
2. Expliquez le fonctionnement du marché du droit à polluer.
Le marché du droit à polluer a été créé dans le but de respecter le protocole de Kyoto visant à réduire de 8% l'émission de gaz à effet de serre de l'Union Européenne.
L’État défini l'émission de CO² qu'il autorise pour un territoire et une période donnés puis crée une quantité équivalente en permis de polluer qu'il distribue aux entités polluantes gratuitement ou non. Par la suite ces entités peuvent les vendre, en acheter à d'autres ou les utiliser.
L'offre du marché provient d'entreprises peu polluantes qui profitent de cette opportunité pour se créer un revenu. A l'inverse la demande provient d'entreprises très polluantes n'ayant pas obtenu assez de permis par rapport à sa pollution actuelle, cependant ces derniers, pour amoindrir les coûts, redoubleront d'effort en s'équipant de nouvelles technologies pour réduire leur émission ou en usant de d'autres atouts.
3. Ce marché peut-il fonctionner sans l’État ? À quelles menaces peut-il être soumis ?
Ce marché ne peut pas fonctionner sans l’État car tout d'abord c'est l'auteur du permis de polluer. Sans service ou produit il n'y a ni offre ni demande, or le marché est la rencontre entre ces deux derniers, donc il n'y aurait pas de marché.
Par la suite le permis à polluer est une réelle contrainte pour les entreprises. Si l’État ne contrôle pas l'émission de CO² des entreprises celles si peuvent dépasser leur quota à respecter. Le permis n'aurait donc aucune utilité, la demande serait donc nulle. Sans demande il n'y aurait pas non plus de marché.
Comme ArcelorMetal les entreprises peuvent menacer l’État de délocaliser leurs locaux dans des pays où le protocole de Kyoto n'est pas d'actualité. Cette initiative engendrerait des pertes colossales pour l’État en affectant le PIB.
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