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La crise des prêts subprimes

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Par   •  3 Novembre 2014  •  Commentaire de texte  •  328 Mots (2 Pages)  •  859 Vues

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Les facteurs à l’origine de la crise

La crise des subprimes s’explique par la

conjonction de trois phénomènes : des

déséquilibres macroéconomiques, des

dysfonctionnements microéconomiques

et des pratiques financières à haut risque.

Des déséquilibres macroéconomiques

La crise financière est à due proportion

de la situation de fragilité qu’avait développée l’économie mondiale. Une fragilité masquée par ses succès. C’est ce

qu’on appelle, depuis Hyman Minsky, le

« paradoxe de la tranquillité » : les crises

de surendettement se préparent lorsque

tout va bien et que les agents profitent de

la croissance et des taux d’intérêt bas pour

emprunter parfois au-delà du raisonnable. Mais lorsque les taux d’intérêt se retournent à la hausse, en particulier du fait

du resserrement monétaire, l’endettement

qui paraissait soutenable devient insupportable et vire au surendettement. Pour

la crise financière qui débute en 2007, le

« paradoxe de la tranquillité » se double

d’un « paradoxe de la crédibilité » : la lutte

contre l’inflation ayant donné des résultats très favorables, la crédibilité des banques centrales et des autorités monétaires s’est trouvée renforcée.

Dans le cas de la crise des subprimes, le

point de départ semble être l’excès de liquidité au niveau mondial, due notamment à d’importants excédents commerciaux et à un fort taux d’épargne dans les

pays émergents, la Chine en particulier,

et les pays exportateurs de matières premières. Cette forte liquidité mondiale ne

se traduit pas en inflation sur les biens et

services, au contraire même : l’inflation

mondiale n’a cessé de baisser et sa volatilité s’est effondrée. Cette stabilité de

l’inflation se double d’une moindre fluctuation du PIB et de ses composantes,

phénomène qualifié de « grande modération » (great moderation). Cela s’accompagne également d’une amélioration des

situations macroéconomiques et d’une

modernisation des structures financières

des pays émergents. Tout est donc réuni

pour favoriser la confiance. Il en résulte

une diminution de l’aversion au risque

entre 2003 et 2006 et l’ample liquidité

conduit

...

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