La conclusion dans une dissertation

Boulote notre fils La conclusion apparaît comme un moment « stratégique » de la dissertation, aussi important assurément que l’introduction. De fait, la négliger, y consacrer à la hâte les dernières minutes de l’épreuve, semble bien imprudent : la lecture de la conclusion laisse à l’examinateur la dernière impression avant la notation et l’évaluation.

Qu’attendre de la conclusion ? En toute logique et conformément à l’étymologie : conclure, c’est fermer.

La conclusion ferme la discussion. C’est dire qu’on y espère des réponses claires et précises aux questions posées sans nécessairement rechercher des « ouvertures » (sic) sur un improbable « au-delà » de l’énoncé dont personne ne réclame l’exploration !

Par conséquent, la conclusion peut être assez brève, elle est simple, ce qui n’exclut pas la nuance, et affirme l’engagement intellectuel du candidat. Elle a le recours de la formule, excellent principe de clôture pourvu qu’elle ne sente pas l’emphase et la naïveté.

Pour toutes ces raisons, il est habile de rédiger la conclusion le plus tôt possible, afin de pouvoir y consacrer le temps nécessaire : après l’élaboration du plan et la rédaction de l’introduction, il est donc souhaitable à l’avance de rédiger cette conclusion avec tout le soin qu’elle mérite.

Ni un résumé stérile de ce qui précède, ni l’anticipation d’un développement qui ne viendra pas, la conclusion « fait le point », le point final.

Par principe on évitera pour dernière phrase de la copie de citer le propos d’un autre. Il n’est pas adroit de laisser à un tiers le « dernier mot ». En revanche une citation peut donner pour finir l’occasion d’un commentaire pertinent qui permet d’illustrer la thèse qu’affirme la conclusion

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