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La Concurrence Des Marchés

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Par   •  16 Janvier 2014  •  4 325 Mots (18 Pages)  •  1 025 Vues

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La concurrence désigne en économie la présence de plusieurs acteurs qui souhaitent accéder à une ressource limitée, par exemple des agents économiques utilisant simultanément une même matière première ou présents simultanément sur un même marché.

Elle correspond à une situation de libre confrontation entre l'offre et la demande sur un marché.

Sommaire [masquer]

1 Les différentes vision de la concurrence

1.1 La position libérale

1.1.1 Les aspects positifs

1.1.2 Les divergences entre libéraux

1.2 Le catholicisme libéral

1.3 Les courants opposés à la concurrence

2 La concurrence dans l’histoire de la pensée économique

2.1 La notion de concurrence chez les économistes de l’école classique

2.2 Montée des monopoles et concurrence pure et parfaite

3 Les analyses micro-économiques de la concurrence

3.1 La concurrence pure et parfaite d’inspiration walrassienne

3.1.1 Les conditions

3.1.2 Utilisation

3.1.3 Énoncé

3.1.4 Limites et critiques du modèle de concurrence parfaite

3.2 La concurrence imparfaite et l’économie industrielle

3.2.1 Le tableau de Stackelberg

3.2.2 Présentation des cas les plus usuels de concurrence imparfaite

4 Les entreprises et la concurrence

4.1 L’entreprise structure alternative au marché et à la concurrence

4.2 Stratégies des entreprises

5 Les politiques de la concurrence

5.1 Les fondements

5.1.1 Quel « efficiency-mix » pour les politiques de la concurrence ?

5.1.2 L’école de Harvard

5.1.3 L’école de Chicago

5.2 La politique de la concurrence aux États-Unis

5.2.1 Organisation et textes fondateurs

5.2.2 Les grandes phases

5.3 Les politiques de la concurrence dans l’Union européenne

5.3.1 L’organisation

5.3.2 Les grands axes de la politique européenne de la concurrence[52]

5.3.2.1 Les ententes et les cartels

5.3.2.2 Les abus de position dominante

5.3.2.3 Les aides d'État

5.3.2.4 Les services d’intérêts économiques généraux

5.3.2.5 Les concentrations [58]

5.4 La France et la concurrence

5.4.1 État de la concurrence

5.4.2 La question de l'ouverture à la concurrence des infrastructures essentielles

5.4.2.1 Les solutions retenues

5.4.2.2 Les oppositions en France

5.4.3 La concurrence dans la loi sur les nouvelles régulations économiques

5.5 Les critiques adressées aux politiques de la concurrence

5.5.1 La critique de certains libéraux

5.5.2 La critique antilibérale

6 Concurrence et commerce international

7 Notes et références

8 Voir aussi

9 Liens externes

10 Bibliographie

Les différentes vision de la concurrence[modifier | modifier le code]La position libérale[modifier | modifier le code]Les aspects positifs[modifier | modifier le code]Pour les libéraux une situation de «concurrence économique » est souhaitable, car :

Les clients potentiels peuvent choisir entre les différents produits proposés et accessibles et avoir un plus grand choix de produit à meilleurs prix.

La concurrence favorise l’adaptation permanente entre offre et demande : les agents économiques peuvent utiliser leur raison. « La concurrence est ce qui oblige les gens à agir rationnellement.»[1]

Elle est la source du juste prix : « c’est la concurrence qui met un juste prix aux marchandises, et qui établit les vrais rapports entre elles » (Montesquieu[2]).

D'autres écoles insistent sur la concurrence comme processus d'innovation (Friedrich Hayek[3]) ou de destruction créatrice (Joseph Schumpeter).

Les divergences entre libéraux[modifier | modifier le code]À partir de la fin du XIXe siècle, des économistes — pourtant acquis à l'économie de marché — ne vont plus voir la concurrence comme dépendante d’un état de nature :

« Pour les libéraux d’ancienne observance, la liberté est pour l’homme l’état de nature. Pour le néolibéral, au contraire, la liberté est le fruit, lentement obtenu et toujours menacé, d’une évolution institutionnelle… À l’opposé de Rousseau, il pense que la grande majorité des hommes est née dans les fers, dont le progrès des institutions peut seul la sortir…. Libéraux et néo-libéraux ont une foi égale dans les bienfaits de la liberté. Mais les premiers l’attendent d’une génération spontanée…. alors que les seconds veulent la faire éclore, croître et se développer, en la rendant acceptable et en écartant d’elle les entreprises qui tendent constamment à l’annihiler[4]. »

Il s'agit d'une vue totalement différente de l’évolution des sociétés humaines que Jacques Rueff appelle un « marché institutionnel »[réf. nécessaire], fait de normes juridiques dépendantes de théories économiques (lois et économie) que des organismes quasi-judiciaires de contrôle sont chargés de faire respecter dans le cadre de politiques de la concurrence. Ils veillent en particulier à éviter les ententes entre entreprises (notamment

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