L'utilité marginale et la valeur subjective
Dissertation : L'utilité marginale et la valeur subjective. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pseudosab • 16 Mars 2017 • Dissertation • 585 Mots (3 Pages) • 764 Vues
B. Thèses des néo-classiques : concept d’utilité marginale et de valeur subjective
Tout d’abord la valeur est une question primordiale au XVIIIeme et au XIX siècle, qui divise les économistes.
Pour Adam Smith et les classiques, la valeur d’un bien doit être rattachée à la notion de travail. Adam Smith distingue valeur d’usage ( utilité de la chose, l’eau a une grande valeur d’usage et le diamant très faible) et valeur d’échange ( le diamant , quoique d’utilité très médiocre, est rare et peut à ce titre être vendu plus cher que l’eau). Ce qui pour lui fait la valeur d’un bien, c’ est la quantité de travail que ce bien permet d’acheter. Marx et les classiques rattachent également la notion de valeur à la notion de quantité et de force de travail.
Les néo-classiques, rejettent cette conception de la valeur. le prix n’est pas fonction du coût de production mais au contraire il dépend de ce que l’acheteur est prêt à dépenser . Les néo-classiques dénient la corrélation valeur /travail. Ils se placent sous l’angle de la demande et non plus sous l’angle de l’offre.
Les néo classiques s’inspirent de la distinction que fait Smith entre valeur d’usage et valeur d’échange mais affirment que ce qui fait la valeur d’un bien, c’est son utilité marginale : notion qui a le mérite de traduire à la fois la notion d’utilité et de rareté dans la mesure ou plus le bien est abondant, moins l’utilité marginale est forte. Par exemple, si l'on possède déjà deux stylos, l'utilité apportée par un stylo supplémentaire est faible, comparée à la situation où l'on ne possède initialement aucun stylo. La notion d’utilité marginale parvient par exemple à expliquer pourquoi un diamant est cher. C’est la valeur de la dernière unité de bien consommé qu’il faut considérer.
Ce qui fait la valeur d’une marchandise, c’est la capacité qu’elle a à satisfaire un besoin, la valeur d’un bien depend donc de son utilité aux yeux du consommateur, et non l’effort de production que ce bien a nécessité.
L’utilité d’un bien peut aussi varier selon chacun, Léon Walras nous donne l’exemple d’une substance utilisé par un médecin pour guérir un malade, ou d’un assassin qui s’en sert pour empoisonner sa famille, dans les 2 cas la substance est utile mais n’a pas le même but. Pour Walras les choses sont utiles dès qu’elles peuvent servir a un usage quelconque, dès qu’elles répondent a un besoin quelconque et en permettent la satisfaction.
Il n’y a pas à s’occuper des nuance d’utilité en quelque sorte, peut importe que ce soit nécessaire, utile, agréable ou encore superflu, du moment qu’il y’a une certaine utilité pour le consommateur.
Exemple : C. Menger écrit : « la valeur n’est pas inhérente aux biens, elle n’en est pas une propriété, elle n’est pas une chose indépendante qui existe en soi. C’est un jugement que les sujets économiques portent sur l’importance des biens dont ils peuvent disposer pour maintenir leur vie et leur bien-être. Il en résulte que la valeur n’existe pas en dehors de la conscience des hommes »
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