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Gestion du risque de liquiditée par la méthode ALM

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Par   •  11 Avril 2022  •  Mémoire  •  11 097 Mots (45 Pages)  •  691 Vues

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Gestion du risque de liquidité

Chapitre 01

CHAPITRE PRELEMINAIRE

SECTION 1 : LA NOMENCLATURE DES RISQUES BANCAIRES

Une banque est exposée à différents risques qui peuvent être financiers ou autres.

1. Les risques financiers :

  1.1. Le risque de liquidité :

  Le risque de liquidité découle de l’incapacité de l’institution financière à honorer ses engagements en termes de liquidité en temps opportun et à des couts raisonnables. Le risque de liquidité peut s’étendre également à l’incapacité de l’institution financière à exploiter les opportunités d’affaires et à soutenir la croissance prévue dans le cadre de sa planification stratégique à cause d’un manque de liquidité ou de difficultés de financement à des couts raisonnables.[1]

1.2. Le risque de taux :

Le risque de taux opère lors d’une variation des taux d’intérêt qui a un effet négatif sur la situation du patrimoine et le résultat de la banque.

1.3. Le risque de change :

Le risque de change est plus complexe encore que les risques de liquidité et de taux. C’est dû naturellement à l’intervention de plusieurs monnaies, alors que les risques de taux et de liquidité sont appréhendés dans une devise donnée. Ses effets sont aussi potentiellement plus dangereux, puisque le capital des opérations peut être, alors que pour le risque de taux, seuls les intérêts liés aux opérations sont en jeu. Ces risques sont encore augmentés par la volatilité très importante des marchés de change, volatilité qui s’est accrue avec l’interconnexion des marchés internationaux.[2] 

1.4. Le risque de marché :[3]

Les risques de pertes sur les positions de bilan et hors bilan à la suite de variation des prix deu marché, recouvrent :

-les risques relatifs aux instruments liés aux taux d’interéts et titres de propriété du portefeuille de né gociation ;

- le risque de change

1.5. Le risque de crédit :

Le risque de crédit est le risque qu'un emprunteur ne rembourse pas tout ou partie de son crédit aux échéances prévues par le contrat signé entre lui et l'organisme préteur.

2. Les risques non financiers :

2.1 Le risque opérationnel :

Risque de pertes provenant de l’inadéquation ou de la défaillance de procédures internes, de personnes, de systèmes ou faisant suite à des événements externes.

Quatre principaux événements ont été identifiés :

  • Risques inhérents aux personnes et aux relations entre personnes ;
  • Risques inhérents aux procédures ;
  • Risques inhérents aux systèmes ;
  • Risques inhérents aux tiers.

2.2 Le risque de réputation :

Le risque de réputation est le risque qu’une publicité négative sur les pratiques commerciales ou les relations de la Banque, qu’elle soit fondée ou non, ait une incidence défavorable sur ses revenus, ses activités ou sa clientèle ou entraîne des litiges ou d’autres procédures juridiques onéreuses.[4]

2.3 Le risque juridique :[5]

Le risque de tout litige avec une contrepartie résultant de toute imprécision , lacune ou insuffisance d’une quelconque nature susceptible d’être imputable a la banque ou à l’établissement financier au titre de ses opérations.

2.4 Le risque de non-conformité :[6]

Le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, et le risque de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui nait du non-respect des dispositions propres aux activités des banques et établissements financiers, qu’elles soient législatives , réglementaires ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe délibérant.

2.5 Le risque stratégique :

Celui-ci est principalement lié aux décisions prises par les responsables bancaires en matière d’orientation de la politique commerciale et de développement. L’adoption d’une nouvelle stratégie par la banque peut se réaliser dans différents domaines comme : la pénétration d’un marché, le lancement de nouveaux produits ou de nouvelles activités, la refonte du système d’information, une croissance externe par fusion ou acquisition, …etc.

Le risque stratégique peut s’avérer lourd de conséquences car les ressources engagées pourraient devenir sans valeur et la perte de substance significative.

SECTION II : REGLEMENTATION PRUDENTIELLE

L’environnement bancaire se distingue par les multiples dimensions des risques financiers qui affectent les performances. Cette multiplicité de risque a contribué au développement de la réglementation bancaire à travers un grand nombre de dispositions qui ont modifié ou supprimé d’anciennes réglementations. Celles qui intéressent principalement la gestion des risques sont les règles prudentielles.

  1. Ratio de solvabilité :

Ce ratio a pour objectif principal de s’assurer que les banque disposent d’assez de fonds propres pour pouvoir faire face a d’éventuelles défaillance des contreparties de la banque.

Le ratio de solvabilité a été mise en place en 1988 par « Peter Cooke »[7] lors du premier comité de bale[8], d’où le nom de ratio de Cooke.

Sa forme de calcul est la suivante :

 
[pic 1]

  En Algérie[9], les pondérations des engagements de crédits sont fixées par la sorte :

  • 0% pour les créances sur l’état et dépôts à la Banque d’Algérie ;
  • 5% pour les concours à des banques et établissements financiers installés en Algérie ;
  • 20% pour les concours à des établissements de crédit à l’étranger ;
  • 100% pour les crédits à la clientèle et tous les autres éléments d’actifs.

La grande limite du ratio de Cooke réside dans le fait qu’il ne prend pas en compte les risques opérationnels.

A cet effet, Le Comité de Bâle a donc proposé un nouvel ensemble de recommandations, avec une mesure plus fine du risque de crédit. Il a introduit dans le calcul en 2001, à côté des risques de crédit et de marché, les risques opérationnels dans le nouveau ratio de solvabilité appelé ratio de McDonough qui sera appliqué en 2006.

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