Gestion des risques
Fiche : Gestion des risques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vin nass • 10 Janvier 2019 • Fiche • 6 862 Mots (28 Pages) • 503 Vues
Memoir gestion du risque
par ammari12 | etudier.com
Introduction générale
L’importance grandissante des opérations de marché et des risques inhérents à ces opérations a suscité de nombreuses réflexions de la part des instances bancaires internationales.
Le marché financier devenant de plus en plus complexe et liquide, les menaces de la solvabilité des institutions financières provenant des activités de négociation ou des pertes directes ou indirectes et des défaillances attribuables à des procédures ou à des personnes, augmentent le besoin de détenir des méthodes de calcul et de contrôle efficaces des risques marché, crédit et opérationnel.
La réglementation prudentielle a considérablement évolué ces vingt dernières années sous l’impulsion des travaux du Comité de Bâle pour renforcer encore la solidité et la stabilité du système bancaire international, tout en continuant d’assurer un degré suffisant d’harmonisation et de convergence internationale sur une révision des règles relatives à l’adéquation des fonds propres des banques à dimension internationale.
Le Comité s’est employé à définir des normes beaucoup plus sensibles au risque, fondées sur des concepts éprouvés et tenant compte des spécificités locales des systèmes nationaux. Par ailleurs, le comité a conservé les éléments fondamentaux du dispositif de 1988 : l’obligation générale faite aux banques de détenir des fonds propres d’un niveau équivalant à 8 % au moins du total de leurs actifs pondérés en fonction des risques encourus par les banques à savoir le risque crédit, le risque marché et le risque opérationnel( le ratio de Mc Donough).
En 1993, une approche dite standard a été établie pour gérer le risque crédit et le risque marché, l’exigence en fonds propres est alors calculée d’une manière forfaitaire. Depuis l’amendement de Bâle en janvier 1996, les banques sont autorisées à calculer le niveau defonds propres réglementaire par un modèle interne que l’on peut espérer plus précis et plus économique, mais qui doit remplir certains critères pour être homologué par la commission bancaire.
Les banques marocaines n’échappent pas à cette nouvelle réglementation puisqu’une circulaire de Bank Al Maghrib stipule qu’elles doivent disposer et appliquer la méthode standard. Parallèlement, ces banques dirigent actuellement des travaux sérieux pour l’élaboration de leurs modèles internes de gestion des risques.
La méthode valeur en risque ou encore la Value-at-Risk mesure la perte maximale que la banque est successible de perdre sur une période donnée avec une probabilité donnée. Elle est la plus utilisée parmi les méthodes internes pour la gestion du risque de marché, elle permet de résumer le risque encouru en un seul chiffre donnant la perte potentielle éventuelle sur un horizon de temps fixé. Ils existent plusieurs approches VaR dont l’utilisation de l’une ou de l’autre dépend des caractéristiques de l’instrument financier étudié, de la précision recherchée et des contraintes d’implémentation constatées.
Nous nous intéresserons, à travers ce projet de fin d’étude, à la modélisation du risque par la Value-At-Risk. Nous allons mettrons le point sur un champ d’application, il s’agit de la gestion du risque marché. Des applications numériques seront effectuées dans le but de ressortir les éléments nécessaires à cette gestion.
Dans la première partie, nous consacrerons le premier chapitre à un aperçu général sur le comité de Bâle et sur la gestion des différents risques, suivi par un deuxième chapitre où nous présenterons le risque marché, ainsi que la méthode standard et interne de calcul des exigences en fonds propres.
Nous rappellerons, dans la deuxième partie et dans un premier chapitre, les notions générales surlesquelles nous allons travailler tout en présentant les concepts de la Value-At-Risk, ses divers types, ainsi que leurs avantages et inconvénients. Dans un deuxième chapitre, nous appliquerons les 3 méthodes de la VaR à savoir : la méthode historique, paramétrique et Monte Carlo sur un portefeuille de négociation.
La troisième partie traitera dans un premier chapitre les programmes de Stress-testing et l’application de ces derniers sur notre portefeuille et dans un deuxième chapitre nous présenterons les techniques de validation de les méthodes de calcule de la VaR à savoir le backtesting, ce qui nécessitera par la suite une comparaison entre les deux concepts : Value-At-Risque et Stress-testing et une analyse des résultats obtenus.
Au cours de ce projet, nous allons implémentés par Windev les différentes méthodes de la détermination de la VaR et Stress-testing afin de faciliter les calculs de ces dernières.
Présentation de l’organisme d’accueilI. Bank Al-Maghrib
I.1 Historique
La banque centrale du Royaume du Maroc, dénommée « Bank Al-Maghrib», est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle a été créée en 1959 en substitution à l’ancienne « Banque d’Etat du Maroc ». A ce titre elle définit la politique monétaire du pays et agit autant que régulateur de son secteur bancaire.
1906 : Ouverture en janvier 1906 à Algésiras d’une conférence internationale en vue de sauvegarder l’indépendance et l’intégrité du Royaume du Maroc, d’y garantir la liberté commerciale et l’égalité économique entre les puissances étrangères et d’examiner un projet de réforme de son administration et de ses finances. Institution de la Banque d’Etat du Maroc par l’acte de la conférence d’Algésiras signé, le 7 avril 1906, par les délégués de douze pays européens, des Etats-Unis et du Maroc. Cette banque a été constituée en février 1907 sous forme de société anonyme dont le siège social était à Tanger. Son capital était réparti entreles pays signataires, à l’exception des Etats-Unis. A la suite des cessions par certains pays de leurs quotes-parts, la France détiendra ultérieurement la majeure partie du capital de la Banque.
1911 : Investie de certaines missions de banque centrale, la Banque d’Etat du Maroc a, dès 1911, pris en charge la frappe des pièces de monnaie en argent de type «hassani» et l’émission des premiers billets de banque.
1919 : En raison de l’impossibilité de maintenir une parité forcée entre la monnaie hassani et la monnaie française en circulation au Maroc, la Banque d’Etat du Maroc a suspendu en octobre 1919 le régime de parité entre ces deux monnaies.
1920 : En mars 1920, il a été décidé de démonétiser les espèces hassani et de les remplacer par des billets et pièces en franc marocain dont la parité avec le franc français a été assurée, à compter de décembre 1921, par le biais d’un compte dit «d’opérations ».
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