Etude de cas Texinter - BTS Communication

Etude de cas - Texinter

1) Selon le Cnuced, le stock d’investissements directs étrangers (IDE) en Ethiopie s’élèvent à 1200 millions de dollars en 2014, soit 6.7% de la formation brute de capital fixe. Entre 2012 et 2014, le flux d’IDE entrant du pays est passé de 279 millions de dollars à 1 200 millions en 2014. Au total, les stocks d’IDE de l’Ethiopie sont de 7264,3 millions de dollars en 2014 ce qui représente 13.9% du PIB. En 2012, ces stocks ne représentaient que 11.8% du PIB. La part des stocks dans le PIB du pays a donc augmenté de 2,1% en 2 ans. L’augmentation d’IDE sur le territoire est notamment dû aux investissements greenfield, une forme d’IDE qui se développe lorsqu'une société transnationale s’installe dans le pays et y développe de nouvelles usines ou magasins. En effet, en 2012 et 2013, 17 investissements greenfields sont effectués dans le pays tandis que 32 sont effectués en 2014, quasiment le double en l’espace d’une année. Ce type d’investissement à donc largement été mis en avant par l’Ethiopie car il est créateur d’emploi et permet également au pays d'acquérir de nouvelles ressources technologiques ainsi qu’un nouveau savoir-faire.

2) Les IDE peuvent contribuer à la croissance éthiopienne car ils permettent la création d’emplois. Cela va donc entraîner une diminution du taux de chômage entraînant par la suite une augmentation de la distribution des revenus et donc par conséquent une augmentation du pouvoir d’achat des Ethiopiens. Ce pouvoir d’achat va permettre d’augmenter la consommation de biens et de services sur le territoire contribuant donc à une augmentation de la croissance économique. De plus, les firmes multinationales qui s’implante en Ethiopie et vont être à l'origine d’un transfert de technologies. Par conséquent, les progrès technologiques vont augmenter la productivité et le niveaux de qualifications des emplois nationaux.

3) En Ethiopie les IDE sont majoritairement pour le secteur manufacturier, de la construction et de l’agriculture. En ce sens, l'Etat investit dans le secteur privé et public afin d’améliorer les axes de transports routiers et ferroviaires, essentiel pour les secteurs où les IDE sont majoritaires, permettant une plus grande ouverture vers le monde. Le secteur de l’agriculture bénéficiera de ce développement routier et ferroviaire puisqu’il permettra de se sortir d’une économie de subsistance (à l’écart des flux économiques mondiaux) afin d’accéder à une activité commerciale dans le but d’obtenir des relations internationales. Il en va de même pour l’électricité, en effet d'importants progrès ont été faits au niveau de la production électrique notamment grâce à la poursuite du développement de la centrale hydroélectrique, ce qui permet d’ajouter une plus value écologique sur les capacités en termes d’investissement de l’Ethiopie. De plus, les flux d’IDE vont être amenés à croître car le gouvernement veut ouvrir l’économie aux non-résidents.

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