Economie des services
Cours : Economie des services. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar darez8 • 8 Janvier 2017 • Cours • 1 617 Mots (7 Pages) • 1 360 Vues
ECONOMIE DES SERVICES
M1 Management Stratégique
F. Djellal
Faridah.Djellal@univ-lille1.fr
Trouver un article théorique qui traite d’un sujet des services (emploi, économie, ) en français ou en anglais pour la semaine prochaine ( le 26/09). Idée sites : alternative éco, les cahiers français…
Nous sommes dans une économie de services par ce que plus de 75% de la population active travaille dans le domaine des services. Le second indicateur est que 90% du PIB est issu des services.
Le PIB est critiqué par de nombreux économistes car il ne mesure que la production marchande. (Pas de prise en compte du bénévolat…bref tout ce qui est non marchand). (Jean GAdrey = livre sur l’économie des services « les indicateurs alternatifs au PIB édition la découverte» ; l’économie de la fonctionnalité (Christian Dutertre). Ex : Michelin
Comment mesurer la performance économique des services ?
Partie I : Introduction (définition et classification d’une activité de service)
Elle répond à un besoin dont la solution n’est ni tangible, ni stockable. Par opposition au bien.
Branche d’activité : selon l’INSEE regroupe une ensemble d’unité d’activité homogène c-à-d qui fabrique des services qui appartiennent à la même nomenclature.
La différence entre la branche et le secteur d’activité est que le secteur regroupe des entreprises qui ont la même activité principale.
Définition d’une activité de service dans l’histoire
La différence entre Biens et services selon les pères de la pensée économique ne réside pas (seulement) dans les dimensions de matérialité et immatérialité. Mais aussi au caractère productif ou improductif.
II. Productif ou improductif par rapport à…?
- Smith (1776) : les services sont improductifs sous l’angle de leur apport à l’accumulation du capital, seule source de richesse.
- Les mercantilistes : les services sont productifs car ils génèrent un revenu et ajoutent à la richesse du pays
- Les physiocrates les services relèvent de la classe stérile car ils n’apportent rien à la richesse de la terre.
III. Productif ou improductif selon… ?
- Marx (1867) : le critère marxien s’appuie sur les relations socio-économiques qui sous-tendent le processus de production (des services aussi)
- Le bien ou le service est productif ou improductif selon que le travail qu’il utilise est lui-même productif (appartient à la sphère matérielle de production, du capital physique) ou improductif (appartient à la sphère de circulation, du capital financier).
IV- Productif ou improductif selon…?
- les précurseurs des analyses néoclassiques : les services sont productifs en tant qu’ils produisent de la valeur.
- La valeur travail de Marx est remplacée chez des auteurs comme Colson (1924) par la notion de valeur utilité
- Pour la première fois, le critère de productivité n’est plus liée à ceux de matérialité et d’accumulation de capital
- Le seul critère d’évaluation est la satisfaction d’un besoin et l’augmentation d’utilité pour celui qui demande et celui qui offre le bien ou le service.
- Walras (1874) l’ensemble du processus productif est vu comme une combinaison de services producteurs
- Le système néoclassique représente par excellence une approche différenciatrice, qui se focalise sur la spécialité des services
- Les préoccupations théoriques ont influencé la définition et la classification des activités de services du point de vue empirique et statistique.
I.1- La classification des services dans l’histoire
1- le modèle à trois secteur (Fisher, 1935 ; Clark 1940 ; Fourastié, 1949)
- Activités primaires (agriculture)
- Activités secondaires (industrie)
- Activités tertiaires (le reste, pas classifiable dans le primaire ni dans le secondaire)
2- l’hypothèse implicite du modèle à trois secteurs est que la croissance des pays industrialisés est caractérisée par le changement structurel de l’emploi et son évolution vers les activités tertiaires (désindustrialisation)
3- la classification fonctionnelle (Katouzian, 1970 ; Browing et Singelman, 1978) est basée sur des critères différents :
- la nature du prestataire ( privé ou public)
- le secteur destinataire
- demande intermédiaire (producteurs)
- Demande finale nationale (consommateurs)
- Demande finale étrangère (export – import)
- Demande publique
- Les caractéristiques historiques ou organisationnelles
Définition des services
- l’output des services est immatériel (changement d’état par exemple pour l’activité de nettoyage)
- les services sont consommés en même temps qu’ils sont produits (coproduction, ou importance du rôle du consommateur) (A . Smith ; J.B Say)
- le service est-il représenté par un processus, une connaissance a priori, un résultat ? (voir un médecin)
- implication pour le bien entre définition de l’unité de transaction et la mesure de l’output et la performance
- comme compter les changements de la qualité du service dans le prix ?
- le triptyque des critères techniques :
- le processus de production des services n’aboutit pas à la production d’un bien tangible mais à un changement d’état
- le processus de production des services est un processus de co-production (dans la littérature récent on essaye d’intégrer le client dans la fonction de production)
- les services sont non stockables (les fluctuations de la demande ne sont pas ajoutées par les changements du stock des produits, mais par les changements du travail ou de l’organisation).
- le triptyque des critères techniques mis à jour :
- Dimension temporelle. La différence entre output et outcome. L’output immédiat correspond aux obligations de moyens (la prestation) contrairement à l’output médiat qui correspond aux obligations de résultats (la réalisation de l’objectif de la prestation) (ex : la différence entre traitement et guérison)
- Dimension sociale, le contenu de subjectivité et de construction sociale que caractérise l’évaluation de l’outcome.
- Implications. Comment peut-on envisager la mesure des outcomes avec différents degrés de matérialité, co-production, interactivité, subjectivité ?
Sujet 1 : La désindustrialisation
Sujet 2 : Les services et le développement durable
Sujet 3 : Les services à la personne
Sujet 4 : La silver économie (l’économie d’argent)
...