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Conditions de base de l'industrie.

Étude de cas : Conditions de base de l'industrie.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Décembre 2016  •  Étude de cas  •  4 623 Mots (19 Pages)  •  744 Vues

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Partie 1 :

Section 1 : Caractéristiques de l’organisation

  1. Conditions de base de l’industrie agroalimentaire :

  1. Conditions de base de l’offre :

  • Vue d’ensemble sur le secteur de l’agroalimentaire :

Présentation du secteur de l’agroalimentaire au Maroc :

Le secteur des industries agroalimentaires  constitue un levier de croissance de l’économie nationale. Il  contribue de façon notable  à la valorisation de la production agricole du pays. Il participe également  à l’amélioration de la balance commerciale et à la création d’emplois.  Au titre de 2012, le secteur a  regroupé  2048 entreprises, soit 27% de l’ensemble des unités industrielles et a employé plus de 143.000 personnes, soit 25% de l’effectif industriel global.

L’agroalimentaire présente  donc des capacités de développement énormes vu les potentialités agricoles et agro-industrielles du pays. Toutefois, mis à part quelques grandes entreprises, il demeure peu performant en raison des carences de plusieurs facteurs : retard technologique, faiblesse de l’innovation, qualité des produits insuffisante, sous qualification de la main d’œuvre[1].

Au Maroc les grandes entreprises agroalimentaires sont soit des groupes nationaux (Holmarcom, Ynna holding, etc.), soit des entreprises étrangères (Coca cola, Lesieur, Nestlé, Danone, P&G, Savola, Unilever, etc.). Elles sont principalement  concentrées dans les régions Casablanca-Settat (31 %), et  Souss-Massa-Draa (14 %).

Nomenclature :

La nomenclature des activités économiques nationales  regroupe dans le secteur des industries agroalimentaires les branches relatives aux boissons, fruits et légumes, viandes, poisson, lait, corps gras, farines et gruaux, céréales, aliments pour animaux, tabac ainsi que d’autres produits alimentaires.

Cependant force est de  constater que la composition du secteur est assez disparate. En termes de taille, certaines branches sont caractérisées par un nombre important de petites unités comme l’industrie de fabrication des farines (pâtisseries modernes), alors que d’autres sont relativement concentrées (sucre, huiles de graines, lait)[2].

Performances :

La valeur de la production des industries de l’agroalimentaire est située à près de 106 Milliards de DHS en 2012, soit 27% de la production industrielle totale,                          juste derrière l’industrie chimique (40%). La valeur ajoutée quant à elle atteint 30 Milliards de DHS, soit 30% du PIB industriel. Les investissements réalisés dans le secteur se sont situés à 4,5 Milliards de DHS en 2012, soit 19% des investissements industriels.

Le total des exportations agroalimentaires avoisine les 30 Milliards de DHS, contre 46 Milliards de DHS pour les importations, soit un déficit de la balance commerciale de 16 Milliards de DHS.

Figure 1 : Parts des importations et des exportations alimentaire

[pic 1] [pic 2]

Source : EDEC MAROC

Les branches les plus orientées vers le marché extérieur sont les légumineux et le poisson,  alors que les branche des corps gras, industrie laitière, transformation des céréales, industrie des boissons, industrie des viandes sont orientés à grande échelle vers le marché local.

  • Secteur du corps gras :

Le secteur du corps gras est l’une des branches les plus importantes de l’industrie agroalimentaire marocaine. Son offre est représentée par la production : des huiles, du beurre et margarines, et autres corps gras. L’offre en huiles se subdivise en huiles de graines, huiles d’olive et autres huiles.

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Au cours de cette étude nous nous intéresserons au Marché de l’huile alimentaire car il constitue le cœur de métier de Lesieur-Cristal.

  • Le marché de l’huile alimentaire :

Le marché de l’huile  marocain se  compose de trois compartiments: Le marché de l’huile de table, le marché de l’huile d’olive, le marché des autres huiles, en l’occurrence l’huile de palme.

Au titre de 2013, l’offre du  marché s’est chiffré à  474 K Tonnes, dont environ 61% d’huile de table, 24% d’huile d’olive et le reste destiné aux marchés B to B.

Les oléagineux locaux (olives, tournesol,...)  assurent le tiers des disponibilités sur le marché. Toutefois ils demeurent très en deçà des besoins du pays. En effet 98 % de la matière première des huiles consommée au Maroc est importée. En 2014 par exemple, seulement 1.500 tonnes d'huiles issues d’oléagineux locaux ont été produites en 2014, pour une consommation totale de 500.000 tonnes.

Pour booster l’offre locale, le Maroc a mis en œuvre un Plan National Oléicole destiné à exploiter au maximum les potentialités naturelles et réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur.

Comme mentionné ci-dessus, Le marché d’huiles alimentaires marocain est largement dominé par l’huile de table et l’huile d’olive.

Marché de l’huile de table :  

La production des huiles de tables au Maroc est totalement destinée à la consommation locale. Elle comprend deux sous activités:

  • La trituration (transformation des graines en tourteaux et en huiles brutes)
  • Le raffinage (transformation des huiles brutes en huiles raffinées, propres à la consommation) 

La trituration était assurée par deux unités de production. La première est située à Ain Taoujtate et à  appartenaient à la société «Les huileries du Souss Bel Hassan». La deuxième est la propriété de Lesieur-Cristal. Elle est située à Ain Borja.

Le raffinage est assuré actuellement par cinq sociétés: Lesieur-Cristal, Les huileries du Souss, Les Conserves de Meknès, Savola, et Siof. Aujourd’hui on dénombe 14 unités de raffinage réparties sur les grandes villes du pays, dont 5 étaient implantées à Casablanca.  La production est ainsi concentrée sur trois régions: (Casablanca- Berrchide) (Fès-Meknès) et  Agadir[3].

On comprend donc, que le secteur dépend largement de l’approvisionnement international, car faute de compétitivité de la filière tournesol locale, le soja importé fini par s’imposer dans la production d’huile.

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