Choisir entre Auto-entrepreneur et Entreprise individuelle
Compte Rendu : Choisir entre Auto-entrepreneur et Entreprise individuelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aplaci02 • 15 Mars 2015 • 604 Mots (3 Pages) • 782 Vues
Choisir entre Auto-entrepreneur et Entreprise individuelle. Les clés pour choisir
Fiche Pratique publiée le Jeudi 5 décembre 2013
Statut juridique
Depuis 2009 et la création du statut d’auto-entrepreneur, cette forme juridique est plébiscitée par les Français pour la création d’entreprise (plus de 50% des créations d’entreprise le sont sous le statut d’auto-entrepreneur). Et pourtant, ce statut ne comporte pas que des avantages. Quelques conseils pour choisir entre EI classique et auto-entrepreneur.
Petites questions de définitions
En réalité, auto-entrepreneur n’est pas un statut. Il s’agit d’un abus de langage largement répandu et utilisé en communication (politique mais aussi institutionnelle) pour faciliter la distinction entre les deux. En réalité, il s’agit d’un régime particulier d’entreprise individuelle. On devrait donc parler du « régime auto-entrepreneur », c’est-à-dire d’une entreprise individuelle sous régime fiscal simplifié et sous régime dit « micro-social ».
Entreprise individuelle et auto-entrepreneur : les similitudes
Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’entreprises dites « personnes physiques ». C’est-à-dire qu’il y a confusion entre le chef d’entreprise et son entreprise. Le patron EST son entreprise. La responsabilité est donc illimitée : quoi qu’il arrive, les biens personnels du chef d’entreprise peuvent être mis en cause. À une seule exception : en choisissant l’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) on peut limiter sa responsabilité sous certaines conditions et éviter ainsi d’engager ses biens propres.
Dans les deux cas également la constitution de l’entreprise est extrêmement simple, rapide et peu coûteuse (même si elle est en fait gratuite pour les auto-entrepreneurs).
Les différences
POUR LES AUTO-ENTREPRENEURS :
Les artisans n’ont pas à suivre le stage préalable à l’installation (obligatoire dans tous les autres cas).
Les commerçants ne sont quant à eux pas obligés de se déclarer au RCS (inscription payante et obligatoire dans tous les autres cas).
Les charges sociales sont réglées au fur et à mesure des encaissements (donc pas de cotisations si le CA est nul), chaque mois ou chaque trimestre, sur la base du CA réalisé au cours de la période précédente et sont forfaitaires (selon l’activité)
Imposition des bénéfices également forfaitaire (selon l’activité également)
Le CA annuel est limité à 81 500€ pour les activités commerciales et à 32 600€ pour les autres prestataires de service.
Franchise de TVA. Ce qui signifie que les auto-entrepreneurs ne facturent pas la TVA (intéressant seulement en B2C) mais ne la récupèrent pas non plus.
En cas de déficit réel, comme l’impôt est calculé sur le CA et non sur le bénéfice, il faut tout de même payer des impôts.
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