Cas Beaumanoir
Mémoire : Cas Beaumanoir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar turinois83 • 19 Mai 2015 • 981 Mots (4 Pages) • 4 361 Vues
1) Stratégie du groupe Beaumanoir
Le groupe Beaumanoir applique plusieurs stratégies :
- Tout d’abord une stratégie d’expansion au niveau national, avec l’ouverture de nouveaux magasins qui va permettre de s’implanter dans plusieurs nouvelles villes, ce qui va augmenter la notoriété de la marque et attirer plus de clients. Elle applique une économie d’échelle en baissant les prix tout en augmentant la surface commerciale des enseignes. Dans cette stratégie le groupe Beaumanoir développe un système d’affiliation/franchise, qui facilite et accélère son implantation. Dans cette expansion nationale, s'intègre une stratégie de marque avec par exemple le placement de produit dans la presse.
- La stratégie du groupe Beaumanoir admet aussi un processus logistique. Par une technique de distribution, le groupe pilote tout, des affiliés aux opérations commerciales. Elle procède à un « circuit-court » avec la réception des vêtements produits en Asie ou ailleurs → les tries →puis les réexpédie dans le monde entier. Ce procédé aide à l’expansion sur les marchés internationaux.
- Après les stratégies d’expansion nationale, le groupe Beaumanoir procède à une stratégie au niveau international. Elle se développe à l’étranger mais veut tout de même garder un contrôle sur ses enseignes, et joue aussi sur l’image de marque à l’étranger. Le groupe s’adapte aussi à la demande de la clientèle étrangère : Arabie Saoudite → « Collection Ramadan’’… Elle souhaite donc s’internationaliser tout en gardant son image de marque. Elle rencontre cependant moins de concurrent à l’étranger qu’au niveau national, ce qui est bénéfique pour leur internationalisation.
- La dernière stratégie concerne sa visibilité sur le net, avec la multiplication des partenariats sur les sites web.
2) Diagnostic externe
Méthode PESTEL :
Politique → De par le souhait d’internationalisation, et cela grâce à l’ouverture de nombreux magasins, il faut respecter les différentes normes et lois spécifiques aux différents marchés.
Économique → Il y a une hausse des prix de la main d’œuvre et des matières premières. De plus, il y a une baisse du pouvoir d’achat. On assiste tout de même à un redémarrage de la consommation des ménages ces dernières années.
L’internationalisation est basée sur les fluctuations économiques des différentes monnaies.
Social → Les hommes consomment de plus en plus. La vente dématérialisée prend de l’ampleur (internet et mobile). Le souhait d’être à la mode est important. Les clients sont de plus en plus infidèles et influençables (réseaux sociaux). La consommation est tournée vers le haut de gamme.
Technologique → Développement des nouveaux canaux de ventes (Internet, mobile…). La mise en place d’une bonne logistique est essentielle.
Écologique → Demande de plus en plus éthique de par le consommateur, mise en place de normes de qualité.
Législation → Respect des différentes législations selon les marchés abordés.
Matrice de PORTER :
Pouvoir de négociation des fournisseurs → Ce pouvoir est fort car les enseignes demandent de plus en plus de choses à leur fournisseurs ce qui leur donnent une amplitude au niveau de la négociation.
Pouvoir de négociation des clients → Les prix sont fixes et cela pour tous. Il faut cependant faire attention aux prix pratiqués par la concurrence.
Menace des nouveaux entrants → Cette menace est faible car l’implantation sur ce secteur est très difficile. De plus, le groupe possède une forte notoriété et donc des clients fidèles.
Menace des produits de substitution → Cette menace est forte car la concurrence est nombreuse et tous suivent la ligne directrice de la mode ce qui fait que les vêtements proposés ne sont pas très originaux.
Intensité de la rivalité entre les concurrents → La concurrence est forte. En effet, il y a de nombreux concurrents sur le marché et ils adoptent des stratégies qui peuvent être une menace.
3) Diagnostic interne
Les actifs tangibles de Beaumanoir :
Les ressources financières :
Supérieur 1 milliards d’euros avec l’acquisition de
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