Arrivée à la station de Picpus

Arrivé à la station de Picpus, je suis descendu, et en sortant vers la rue de Picpus, je n’arrivais pas à trouver mon endroit, la carte ne montrait rien d’indicatif, et les gens qui habitent dans les environs, ne connaissaient pas ce cimetière, il y en a qui le connaissent à peu prêt, sans certitude ou exactitude, et je suivais cet à peu prêt, jusqu’à ce que je tombe sur un couple d’un certain âge, qui m’expliquaient clairement et minutieusement le coin ou je pouvais trouver mon cimetière, cette fois sera la bonne, et je me dirigeais avec des pas surs, mais aussi pressés vers le lieu de ma convoitise.

Dans un quartier plutôt calme, dans un coin plutôt isolé et discret, j'ai pénétré le portail principal, pour découvrir une face cachée, et le lieu ou elle se trouve le confirme, de la France inconnu pour l'étudiant Algérien que je suis. Dans le bureau de l'entrée, un homme qui encaissait un vieux couple, c'était un symbolique prix d'accès qu'il m'a épargné en prenant connaissance du motif de ma visite.

En entrant, j’ai traversé une petite cour avant de tomber sur un autre portail, avec deux plaques une de chaque coté, des dons de Franklin Roosvelt qui commémoraient les morts américains et français cote à cote, pour la même cause, et dans le même champ de bataille.

Puis je suis entré, et là j’ai découvert deux jardins qui se suivent, avec des statuettes dans différents endroits, mais je ne me suis pas arrêté voir, je savais que j’étais dans cet endroit pour voir autre chose, qui est dans l’autre coté, du coté des morts, du coté des fosses.

Mes pas étaient tout aussi pressés, j’étais pressé d’arriver enfin et de découvrir ce qui se passe, ce qui s’est passé, et ce qui pourra se passer après cette visite.

Une fois devant les deux fosses, il y’avait deux couples en plus à celui qui m’a précédé, ils avaient probablement des gens de leurs familles enterrés là. Et la première chose qui a attiré mon attention, c’était d’abord le nombre de plaques mémorables qui

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