Aptitudes à La résolution Des Problèmes
Dissertations Gratuits : Aptitudes à La résolution Des Problèmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Juin 2013 • 4 108 Mots (17 Pages) • 1 045 Vues
SOMMAIRE
I- INTRODUCTION 2
II- QU’EST-CE QU’UN PROBLEME ? 2
III- LES TYPES DE PROBLEME 2
IV- LES METHODES DE RESOLUTION DES PROBLEMES 4
V- APTITUDES DU MANAGER 7
VI- PRISE DE RECUL 11
VII- CONCLUSION 12
VIII- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 13
IX- REFERENCES INTERNET 13
I- INTRODUCTION
Les entreprises et les administrations sont, encore plus aujourd’hui qu’elles ne l’étaient auparavant, exposées aux bourrasques des problèmes. En effet, les sociétés actuelles caractérisées par une complexité croissante et une dépendance technologique irréversible, dues à l’imbrication de grands systèmes hétérogènes, voient leurs vulnérabilités croître à l’égard des problèmes. De plus, de nombreux autres facteurs tels que l’emprise des médias, l’effacement voire l’effondrement des repères idéologiques, éthiques ou stratégiques, tendent à accentuer ces vulnérabilités et à élargir les champs d’action potentiels des problèmes.
Il est important, pour les dirigeants de prendre conscience de cette réalité et de réaliser la nécessité d’engager et de mener à terme des résolutions en la matière.
A ceux qui douteraient encore qu’il faille étudier de près le déroulement et la gestion des problèmes, rappelons simplement que nous sommes dans un environnement en perpétuel mouvement. Les entreprises et leurs dirigeants doivent faire face à une montée des tensions liées aux problèmes due au double effet de la médiatisation de celles-ci et de la « judiciarisation » de nos sociétés. Nombreuses sont les firmes qui se dotent de procédures de gestion de problèmes (parfois trop épaisses et peu efficaces) pour tenter de les conjurer. Mais rien ne vaut le temps que l’on prend à examiner le déroulement de catastrophes, la propagation de rumeurs et les réactions des sociétés concernées. Les universitaires ont, depuis près de trente ans, développé des modèles d’étude et de compréhension des problèmes très performants. Il faut maintenant tirer profit des leçons qui ont été apprises.
II- QU’EST-CE QU’UN PROBLEME ?
Un problème est une difficulté ou un souci qui se présente et dont la solution n’est pas immédiate. Il provient d’un état de choses non satisfaisantes.
Un problème exprime un décalage entre l’existant et le souhaité ; un écart entre les performances et les attentes ; une non-conformité des résultats par rapport aux objectifs.
III- LES TYPES DE PROBLEME
Les causes et solutions des problèmes peuvent être connues ou inconnues. Les problèmes sont regroupés suivant les classes ou types. Ainsi, pour une cause et une solution connues, le problème est qualifié de simple. Le tableau ci-dessous nous permet d’identifier les classes de problèmes:
LE CYCLE DE VIE D’UN PROBLEME
La trajectoire de la situation représente un problème, c’est-à-dire qu’elle s’écarte peu à peu de la norme jusqu’à l’irréversibilité (défaillance…) si le responsable n’intervient pas avec succès.
Les points A, B, C, D, E et F désignent des limites symboliques permettant de caractériser les changements d’état de la situation livrée à elle-même.
Au départ (Le segment AB), l’écart par rapport à la norme est imperceptible. Il existe bien sous forme de signes, mais son interprétation est pratiquement impossible : s’agit-il d’une simple " turbulence " ou bien de signes annonçant un problème
La tendance (Segment BC) est constituée par la persistance des signes. Alors que la " vague " n’a pas encore atteint l’organisation ou le service que le cadre dirige, il peut constater qu’il y a persistance de clignotants qui restent allumés. À ce niveau, il se dit en lui-même : ce doit être un court-circuit ! C’est la position " d’adoucissement " qui va l’amener à ignorer le sens qu’annonce pourtant la tendance. La position " d’amplification " va au contraire l’amener à prévoir comme prochaines les situations aggravées, faites de conflit ou d’échec.
Le (segment CD) constitue le moment où l’organisation est directement concernée par la dégradation. Celle-ci est bien mesurable. Elle est sous les yeux de tous et la mise en place de la solution est au cœur de l’action, notamment pour obtenir une réduction de l’écart et éviter son aggravation par maladresse.
La phase de conflit. Le (Segment DE) peut résulter d’une action de correction précoce, intervenue pendant la phase de la tendance ou même avant, au cours de laquelle le responsable a proposé une réaction plutôt qu'une action avant que le problème ne soit patent pour tous. La phase DE peut-être aussi l'expression d'une angoisse collective face à une attitude d'inhibition. Dans les deux cas, la phase problème est niée et les acteurs ne mettent en place les actions de correction nécessaires.
Le (Segment EF) cette phase résulte d'une incapacité de la part des acteurs, à la fois, à avoir eu conscience assez tôt du problème et à mettre en place des actions pertinentes.
IV- LES METHODES DE RESOLUTION DES PROBLEMES
Nous sommes tous confrontés dans notre vie professionnelle ou personnelle à des problèmes, parfois répétitifs.
La première réaction face à un problème est souvent de proposer des solutions sans prendre en compte les véritables causes du problème.
Ces solutions restent bien souvent à l’état de vœux pieux car elles ne sont pas formalisées.
Les solutions mises en œuvre mais qui n’arrivent toujours pas à résoudre le problème sont vite abandonnées. Pour apporter des éléments permettant de trouver une solution efficace, il est nécessaire d’avoir des méthodes et outils adaptés que les acteurs s’approprient. Entre autres, les méthodes les plus courantes sont :
AUDY, SCIENTIFIQUE, 8D, DMAIC, PDCA.
La démarche de résolution
...