Le principe de précaution : sa réalité juridique, ses applications et ses limites.
Cours : Le principe de précaution : sa réalité juridique, ses applications et ses limites.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar romainbogard • 7 Mai 2017 • Cours • 459 Mots (2 Pages) • 2 226 Vues
Le principe de précaution : sa réalité juridique, ses applications et ses limites.
Introduction
Le principe de précaution est un principe philosophique qui a pour but de mettre en place des mesures pour prévenir des risques, lorsque la science et les connaissances techniques ne sont pas à même de fournir des certitudes, principalement dans le domaine de l'environnement et de la santé. C'est en 1992, lors de la Déclaration de Rio, que la question de risques potentiels (exemples du réchauffement climatique ou de la culture des OGM) a été abordé. En France, le 2 février 1995, la loi Barnier vise à renforcer ce principe de précaution en s'axant sur la protection de l'environnement. Le principe de précaution freine-t-il le progrès scientifique ? Pour y répondre, nous verrons que le principe de précaution freine le progrès scientifique, avant de voir que ce n’est pas forcément le cas.
OUI , ça freine le progrès | NON, ça ne freine pas le progrès |
- Renoncer à expérimenter à cause de la loi, c’est refuser d’agir pour améliorer notre avenir collectif. - la recherche appliquée sur les cellules souches qui permettrait à terme de fabriquer des tissus, des organes, recoloniser des matrices biologiques, a plus de dix ans de retard en France, alors qu'à nos portes et notamment en Belgique, plusieurs essais cliniques de Phase II et III - Durant un procès en 2008, la justice tranche en faveur de personnes se prétendant « électrohypersensibles », et condamne un opérateur de téléphonie mobile à leur verser de fortes amendes et à démanteler son antenne. On se rend compte que la justice statue en ce sens en l'absence de preuve scientifique de l'existence des risques, mais en s'appuyant sur l'existence de mesures de précaution mises en place par l'autorité publique au nom du principe de précaution, y voyant la preuve avérée de l'existence de tels risques . - Sur le sujet des OGM le principe de précaution freine la science puisqu’il empêche les scientifiques de produire de nouveaux OGM indispensable à la compréhension du génétique. | - Les répercussions sur la santé humaine des organismes génétiquement modifiés sont difficiles à évaluer : si leur consommation semble inoffensive, un risque pourrait résider dans la diffusion de gènes renforçant la résistance de certaines bactéries aux antibiotiques. -Le chercheur doit mesurer les conséquences sociales, environnementales, et économiques de son travail, s’interroger sur la dimension politique de ce travail, et sur l’inscription de ses activités scientifiques dans un contexte social, politique et environnemental. - Le principe de précaution ne freinerait pas la science, il inciterait à plus de recherche, susceptible d’aboutir à terme à la mise au point d’OGM sains d’une réelle utilité pour l’homme - Le principe de précaution peut apparaître louable au regard des affaires du sang contaminé, de la vache folle ou encore du virus H1N1 |
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