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La peine de mort

Dissertation : La peine de mort. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  31 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 094 Mots (5 Pages)  •  662 Vues

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Déjà appliquée pendant l'Antiquité, la peine de mort est l''une des premières sanctions pénales. On la retrouve dans les textes juridiques les plus anciens comme le code d'Hammourabi.

Elle consiste à exécuter une personne coupable d'avoir commis une faute qualifiée de « crime capital », comme des infanticides, des meurtres en série, des viols. Bien qu'abolie dans de nombreux pays depuis le XIXe siècle, la peine de mort continue à être appliquée aux États-Unis et dans certains pays d'Afrique et d'Asie.

Néanmoins, cela reste un sujet qui fait débat, ce qui nous amène à nous questionner quant à la nécessité de cette pratique.

En premier lieu, nous tacherons donc d'établir les arguments en faveur d'un tel châtiment. Puis dans un deuxième temps, nous aborderons les questionnements éthiques et moraux engendrés par la peine de mort.

Tout d'abord, lorsqu'un crime odieux est commis, la peine de mort est souvent la sanction considérée comme le moyen le plus efficace. A l'image de la loi du talion, il s'agit ici de rendre la justice « œil pour œil, dent pour dent », avec l'idée qu'une personne ayant commis des crimes très graves ne mérite pas de vivre.

En effet, si l'on prend pour exemple le français Francis Heaulme, condamné pour avoir assassiné plus de 9 personnes dont un jeune garçon de 9ans, étranglé et poignardé de 83 coups de tournevis, il est clair que le condamner à mort semble une peine amplement méritée.

Par ailleurs, dans la continuité de cette idée, la peine de mort apparaît comme l'unique garantie de mettre un terme définitif aux agissements d'un individu. En effet, une fois morte, la personne ne peut plus nuire à autrui.

En cela, la peine de mort est la punition supposée soulager les proches des victimes qui ne demeureraient pas continuellement dans la peur qu'un monstre puisse être libéré pour bonne conduite, en accumulant les remises de peine et recommencer à tuer.

En effet, de nombreuses personnes hélas, ayant bénéficié d'une remise de peine et remis en liberté, ont récidivé. Ainsi, Casanova Agamemnon, réunionnais, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir assassiné son employeur en 1970, il est remis en liberté conditionnelle en 1986, durant laquelle il assassine son frère. Après 45 ans passé derrière les barreaux, Agamemnon a pu regagner la Réunion en 2015, et a demandé une grâce présidentielle.

D'autre part, d'un point de vue économique, certains pays estiment que la peine capitale a un coût plus faible qu'une condamnation à perpétuité, ce qui constitue de l'argent dépensé pour des hommes qui n'en « valent pas la peine ».

Ainsi, de nombreux crimes cruels et effroyables peuvent amener à penser que la peine de mort est la meilleure solution. Cependant, la peine capitale est elle-même sans aucun doute une privation des libertés de l'homme.

Elle s'impose en effet parfois davantage comme une décision hâtive plutôt qu'un acte de justice. En cela, la peine de mort ne serait-elle pas similaire à un acte de vengeance ?

Par ailleurs, il semble avéré que la vengeance n'a jamais permis d'atténuer une souffrance liée à la perte d'un proche, dans la mesure où elle ne peut faire revenir la personne disparue. Cela peut même parfois au contraire approfondir cette peine.

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