Entreprise et société

Question #1

En premier lieux, il pertinent de savoir ce qu’est une partit prenante. Selon le philosophe R.E. Freeman : « Le terme de stakeholder ou partie prenante désigne les individus ou groupe d’individus qui peuvent affecter ou être affectés par la réalisation des objectifs organisationnels »^[1]. Nous pouvons en déduire que les parties prenantes peuvent prendre plusieurs formes telles qu’investisseur, des gouvernements, des groupes de pression, des clients, la communauté locale, des collaborateurs, des organisations professionnelles ou des fournisseurs. Étant tous des groupes différents, ils ont des valeurs et intérêts qui diverge, voire conflictuels, il est donc important que le dirigeant de l’entreprise puisse instaurer un équilibre dans le but de maintenir une certaine collaboration entre ces groupes. Pour ce faire, les dirigeants sont confrontés à cinq défis d’envergure : « conceptualiser la reddition des comptes pour l’ensemble des parties prenantes, mieux appréhender la performance globale de l’entreprise, expliquer le comportement réel de ceux-ci, identifier les politiques publiques nécessaires pour réguler le capitalisme mondial et essayer de réinventer la théorie éthique et notre conception de l’être humain. » ^[2] Afin de vaincre ces différents défis, il existe plusieurs astuces tels que maintenir des rapports à long terme fondé sur l’intégrité et le respect avec les différents clients et fournisseur, respecté le consommateur en préservant sa santé et sa sécurité, promouvoir une certaine loyauté entre compétiteurs, assurer une bonne rentabilité envers les actionnaires, coopérer avec le pouvoir public et plusieurs autres. En effet, lors de mon passage chez Wal-marts en tant que gestionnaire, j’ai sans le vouloir appliquer plusieurs de ces astuces afin créer un environnement stable entre l’équipe de gestion et les différentes parties prenantes. Par exemple, lors du changement de nos fournisseurs, j’ai voulu garder nos mêmes fournisseurs, même si leurs prix étaient un peu plus élevés que les autres, car ils m’assuraient une bonne fiabilité et je conservais la bonne relation déjà établie. De plus, avec l’arrivée de la Covid-19, mon équipe et moi avons collaboré étroitement avec le pouvoir public afin d’élaborer des lois nous permettant de rester ouverts tout en garantissant la sécurité de nos usagers. Pour finir, la collaboration des parties prenantes avec les gestionnaires est primordiale, car : « l’entreprise n’est pas seulement un ensemble des droits de propriété se rattachant à ceux qui assurent le risque résiduel (les actionnaires), c’est aussi une institution sociale » (Mercier, 2014, p. 67 et 68).

Question #4

Il est très pertinent pour quelconque entreprise d’amorcer, une fois de temps en temps une réflexion critique sur la promotion du comportement éthique parmi ses membres, car à long terme, certains facteurs qui nuisent aux comportements éthiques en organisation reviennent. Par exemple, les comportements contre-productifs ce qui incluent les pauses interminables, les absences à répétition, certaine caractéristique individuelle telle que le manque d’empathie, le désengagement-moral. Afin d’agir sur ces différents facteurs, l’entreprise se doit de faire une institutionnalisation de l’éthique dans la gouvernance de l’entreprise. Cette institutionnalisation, ce fait en deux étapes. Premièrement, la formalisation de l’éthique, cette étape se caractérise en premiers lieux par la constitution d’un groupe de travail. Ce groupe de travail créer par les dirigeants aura comme but de rédiger différent document à partir des objectifs émis sois par les dirigeants ou par le groupe lui-même. Lors de cette étape, les responsables de la formalisation doivent créer un équilibre entre leurs valeurs personnelles et les valeurs que prône l’entreprise. Deuxièmement, la diffusion de l’éthique, lors de cette étape le département des ressources humaines joue un rôle important.  En effet, ce sont les ressources humaines qui sont responsables de présenter les différents documents éthiques. Cette diffusion, commence en premier lieu par les cadres et descend au long de la chaine hiérarchique, certaine entreprise diffuse même leur document éthique via leur site internet. Lors de la diffusion, les ressources humaines organisent souvent des processus de sensibilisation tels que des séminaires, réunions, formation et conférence afin de faciliter la mise en pratique du document. Une fois le document terminé et bien diffusé dans l’entreprise, il est important de créer un comité éthique, au niveau du conseil d’administration qui s’assurera de l’application du document ainsi que de sa modification aux besoins. Dans ce comité, la direction nommera un déontologue qui conseillera ses collaborateurs en fonction de ses différentes observations. En plus de cela, les administrateurs peuvent décider d’ajouter d’autres façons de faire afin d’améliorer encore plus l’éthique dans leur entreprise, comme, le système de dénonciation, les séminaires de formation, les audits éthiques ou encore faire la publication de bilan et de développement durable comme la fait les entreprises Ben&Jerry et Body Shop.

...