Analyse Gildan
Étude de cas : Analyse Gildan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zariaca • 5 Janvier 2017 • Étude de cas • 2 830 Mots (12 Pages) • 1 803 Vues
1) IDENTIFICATION DU PROBLÈME
Basé à Montréal, l’entreprise Gildan est une firme œuvrant dans l’industrie du textile. L’activité centrale de celle-ci est plus précisément la confection et la vente de vêtement de sport destiné au marché à distribution à grand volume. Comme plusieurs firmes du domaine, l’établissement des usines à l’internationale est une option intéressante puisque la présence de normes de travail moins contraignantes permet des économies importantes qui se traduisent ultimement en revenu plus élevé. Gildan affirme toutefois opérer en toute légalité offrant des conditions de travail à ses ouvriers qui dépassent les normes établies par les gouvernements locaux. Sans adopter un code de conduite suggérer par le FTQ, un actionnaire majeur de la compagnie, et qui est basé sur le standard SA 8000, l’entreprise opte plutôt pour un code de conduite élaborée à l’interne. En 2002 et 2003, la firme adopte les normes de WRAP et FLA et se voit même attribué le Prix d’excellence pour la responsabilité́ sociale et professionnelle des entreprises par le ministre de la Coopération internationale.
Les problèmes de Gildan voient le jour suite à une vague de dénonciations médiatiques commençant en 2002 avec un reportage de CBC sur les conditions de travailleurs au sein d’une usine de la compagnie au Honduras. Selon le reportage, qui cite le témoignage de plusieurs travailleurs de l’usine en question, les pratiques réelles de Gildan en terme du respect des normes de travail seraient contradictoires à la position officielle de la firme. En effet, les travailleurs dénoncent parmi une longue liste d’infractions des quotas de production excessifs, une qualité d’air exécrable dans les usines et des politiques d’embauche douteuses. Gildan nie les allégations du reportage du CBC disant qu’il s’agit d’un coup médiatique propulsé par des compétiteurs et des syndicats. Or, les controverses impliquant la firme continuent à s’accumuler. En 2003, l’organisme MSN accuse la firme d’infractions graves aux normes de travail cette fois ci à une usine située à El Progreso, encore au Honduras. La firme aurait congédié 38 employés qui quelques jours auparavant avaient déposé une demande d’accréditation syndicale au ministère du travail du pays. Lorsque le ministère a voulu par la suite investiguer cette nouvelle accusation, la firme aurait refusé l’accès à l’usine en question par les inspecteurs. Encore une fois, Gildan nie les allégations citant qu’elles sont sans fondement.
En revanche, ce qui soulève le cas est une contradiction flagrante entre les pratiques de la firme Gildan en matière de responsabilité sociale, plus précisément sur le plan du respect des normes du travail à l’étranger, par rapport à la position officielle de la compagnie. En effet, celle-ci se donne une allure de compagnie responsable en adoptant des normes alors que les médias ont soulevé des doutes légitimes par rapport aux politiques de travail au sein de leurs usines. Gildan nie ces allégations en prenant une position défensive et en démontrant un manque de transparence qui suscite une remise en question de leurs pratiques réelles en matière de responsabilité sociale. Le problème sous-jacent du cas illustré est le comportement éthique de l’administration de la compagnie Gildan. En pleine crise médiatique, la compagnie maintient sa position comme firme responsable allant même chercher un prix d’excellence dans la matière. Sans être capable d’offrir des réponses ni de preuves adéquates aux accusations, la compagnie tente néanmoins de consolider son image de bon citoyen en matière de responsabilité sociale.
2) L’ORGANISATION ET SA REPONSE AU PROBLEME
PESTEL (externe) :
Politique : Les politiques économiques du Honduras font en sortes de favoriser l’implantation d’entreprises étrangères. : Les lois mises en place par le gouvernent Honduras est majoritairement en faveur de entreprises puisque celui-ci chercher à attire le plus d’entreprise possible dans son pays. De plus, ils sembleraient que certaines entreprises soient en mesure d’influencer le gouvernent afin que les lois en place ne soient pas efforcées.
Économique : L’objectif de s’installer dans un pays comme le Honduras est de diminuer les couts de fabrication et d’exportation des produits. L’accord de libre-échange et les politiques du Honduras sont très attirantes.
Sociale : L’enjeu social et l’enjeu le plus important ici, puisque plusieurs groupes de pression sont présent et questionnent les politiques en place. De plus, l’opinion publique générale fait en sorte que l’on est à l’écoute de critiques de tels groupes tant au niveau du publique en général que des clients et des actionnaires.
Technologique : La technologie a peu de place ici, puisqu’il n’y a pas réellement de rechercher, innovation ou subvention attribuées à l’industrie textile.
Environnementale : Le contexte environnemental n’est pas traité dans le cas fourni, il n’y a pas de mention de l’énergie utilisée, des possibilités de recyclage ou de d’autres enjeux
Légale : Le code de conduite mis en place par les organismes non gouvernementaux existe, mais peuvent ne pas être suivi si le gouvernement en place ne les efforcent pas.
Analyse des parties prenantes :
Employés du Honduras qui ont été licenciés
Catégorie de la cartographie de Mitchel, Agle et Wood : Dépendante
Objectif : Ravoir leur emploi tout en obtenant des meilleures conditions de travail.
Pouvoir : Aucun
Media : CBC
Catégorie de la cartographie de Mitchel, Agle et Wood : Dominante
Objectif : Informer le publique de la situation
Pouvoir : Normatif élevé
Groupes de pression (MSN, EMIH, ETAG)
Catégorie de la cartographie de Mitchel, Agle et Wood : Définitif
Objectif : Obliger la compagnie Gildan d’améliorer les conditions de travail au Honduras
Pouvoir : Normatif élevé
FTQ (actionnaire)
Catégorie de la cartographie de Mitchel, Agle et Wood : Définitif
Objectif : investir dans une compagnie qui vise « l’amélioration
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