1.3 analyse éthique
Dissertation : 1.3 analyse éthique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marine170588 • 1 Avril 2020 • Dissertation • 5 108 Mots (21 Pages) • 1 495 Vues
UE : 1.3 Semestre 4 «Législation, éthique et déontologie»
Compétence N° 7 : « Analyser la qualité et améliorer sa pratique »
TD n° : 2
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Responsable UE : Mr CHAMPIN Yves
Groupe D1
Sommaire :
Etape 1 : analyse contextuelle/ description de la situation :
- Rédaction d’un résumé de la situation avec reprise du dilemme à partir des différents prismes
- Prisme Scientifique médical
- Prisme juridique
- Prisme économique
- Prisme sociologique
- Prisme anthropologique et religieux
- Prisme philosophique
Etape 2 : Identifier et formuler le questionnement éthique :
1. Quelles sont les volontés et les attentes exprimées par les différents acteurs ?
2. Quelles sont les valeurs impliquées dans cette situation ?
3. Quelles sont les responsabilités en jeu dans la situation ?
4. Qu’est ce qui pose réellement problème du point de vue clinique et éthique ?
5. Pour qui la situation pose t’elle problème ?
6. Point de vue de la situation de chaque membre du groupe
Etape 3 : Concertation et prise de décision en regard du dilemme éthique posé
1. Identifier les points de repères cliniques, juridiques, éthiques et organisationnels propres à la situation lors de la prise de décision:
2. Quelles sont les différentes dimensions caractérisant le problème éthique ?
3. Signification de la décision en regard du dilemme éthique posé.
Etape 1 : analyse contextuelle/ description de la situation
- Description de la situation
Service de médecine spécialisé dans l’oncologie et les soins palliatifs depuis l’année dernière le service accueille également la gastro-entérologie à la clinique St Privat.
Patient âgé de 65 ans. Divorcé depuis 15 ans, son ex épouse est toujours présente. Il a une fille de 35 ans infirmière en Ephad sur la région.
Patient retraité depuis 1 an et demi, ancien ouvrier à la société Cameron à Villeneuve les Béziers. Ingénieur dans la société pendant plus de 40 ans. Vivant seul dans un pavillon de pleins pieds sur la commune de Béziers.
Patient entré le 25/10/2019 pour altération de l’état général ainsi qu’une crise convulsive au domicile avec amnésie totale des faits (le 24/10/2019). Il présente un néo du rein gauche avec présence d’un nodule pulmonaire ainsi que des lésions osseuses au niveau de l’os iliaque et vertèbre D9 et des métastases cérébrales. Ses pathologies ont été connues en 2018.
Suite à son entrée dans le service, une pose de chambre implantable à été effectuée. Une néphrectomie avait été prévue début novembre, mais en raison de l’altération générale la néphrectomie est annulée, une biopsie rénale sera effectuée le 4/11/2019 montrant un néo urothélial (tumeur qui affecte la muqueuse). Suite au résultat de la biopsie Le patient est transféré en secteur soin palliatif le 31/10/2019.
Le 21/11/2019 la famille (fille personne de confiance et ex-épouse) est rencontré par l’oncologue et l’équipe de soin palliative. L’équipe annonce l’arrêt de traitement, ainsi que les risques inhérents à sa pathologie : la décompensation et sédation possible en cas de symptômes aigus réfractaires. La famille semble au clair sur la prise en charge.
Nous sommes le 4/12/2019 le patient est de plus en plus perturbé, montrant un comportement avec désinhibition, confusion et glossolalie (parler dans une langue étrangère). Mise en place de 30 gouttes d’haldol au coucher.
Le 7/12/2019 Mr T est de plus en plus encombré : mise en place d’aspiration régulière, kiné respiratoire ainsi qu’une injection de scopolamine (diminue la motilité intestinale et exerce un effet tachycardisant, l’administration entraine une diminution des secrétions salivaires et des secrétions bronchiques).
Le 8/12/2019 le patient est de plus en plus anxieux, montrant des signes de crispations au niveau du facies, un syndrome de tirage ainsi que des pleurs. L’équipe de soin palliative et le médecin décide de mettre en place un PSE d’hypnovel 50mg/50cc soit 0.2 mg/h + une PSA de morphine 50mg/50cc soit un débit de 0.5 mg/h. Cette prescription a été mise en place afin que le patient soit plus confortable et que l’on puisse lui prodiguer ses soins de confort et d’hygiène.
Antécédents du patient :
- Hypertension artérielle
- Epilepsie
- Trouble cognitif
Circonstances du dilemme éthique : Ce même jour le patient fait une décompensation générale, très douloureux et inconfortable. Le médecin de garde rend visite au patient il met en place une PCA de morphine ainsi qu’un PSE d’hypnovel. Le médecin de garde décide d’appeler la personne de confiance afin de l’informer de la situation, celle-ci décide de venir immédiatement. Lors de l’arrivée de la fille, l’équipe était entrain de préparer les 2 pousses seringues, cette dernière demande que les thérapeutiques ne soit pas mise en place. Elle estime que son père est confortable et non dans la souffrance c’est pourquoi elle refuse la mise en place des thérapeutiques. De manière agressive à l’entrée de la chambre elle verbalise que l’hypnovel est synonyme d’euthanasie. Nous nous réunissons avec l’infirmière du secteur, l’élève infirmière et le médecin de garde, car le week-end l’équipe de soin palliative est absente. La décision de l’équipe est de maintenir le traitement initial cependant la fille étant toujours en désaccord, le médecin décide de faire un entretien avec cette dernière qui reste sur ses positions. A la fin de l’entretien la fille retourne auprès de son papa, ce dernier en pleure, poussant des cris de souffrance. Sa fille nous appelle et nous demande de lui expliquer ce qu’il se passe. Nous reprenons avec elle l’évolution de la pathologie de son papa. Elle décide qu’on l’on remette en place seulement la morphine a très faible dose. Nous demandons au médecin de garde de revenir afin de modifier la prescription. Le médecin revoit la fille en expliquant qu’à ce dosage là son papa ne sera pas confortable mais qu’il respecte et modifie donc la prescription. Au cours de la journée l’inconfort de Mr T se majore. La fille étant présente nous alerte face à la situation. Nous communiquons ses informations au médecin de garde, ce dernier décide de prescrire et d’imposer une sédation (hypnovel) et un dosage plus élevé, ne pouvant laisser le patient dans cette souffrance malgré la réticence de la fille.
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