Stratégie Mixte

• La stratégie mixte peut être adoptée pour réduire le risque d'anomalies importantes dû au fait que les procédures de travail de corroboration ne fournissent pas à l'auditeur d'éléments probants jugés significatifs. Selon cette stratégie, on suppose, la plupart du temps, qu'il existe déjà des contrôles mis en place. D'ailleurs, c'est à partir de ces contrôles que les auditeurs vont juger, en effectuant des tests,  s'ils fonctionnent de manière efficace. Ils pourront alors en tirer les éléments les plus significatifs et les éléments probants. Cette stratégie exige donc  la réalisation de tests de contrôles en incluant un minimum de travail de corroboration. Or, s'il est impossible pour l'auditeur d'obtenir des éléments probants significatifs à partir du travail de corroboration uniquement, la réalisation de tests de contrôles s'avère alors appropriée. C'est en ayant des contrôles internes efficaces que l'auditeur pourra réduire le travail de corroboration. Enfin, Il serait avantageux de recourir à cette stratégie si l'entité comporte un haut volume de transactions, que le travail de corroboration est considérablement élevé et qu'il existe déjà des contrôles mis en place dans l'entité.

En ce qui a trait au cycle des salaires, cette stratégie permet de tester les transactions par rapport aux salaires à l’intérieur du contrôle déjà en place. L’avantage principal est de permettre à l'auditeur de sauver beaucoup de temps lors de la vérification. En effet, si l'on se fie au contrôle, et que celui-ci est jugé fiable, cela permettra d’assurer la vérification de chaque transaction qui passera au travers de ce contrôle.

La stratégie mixte suppose, la plupart du temps, qu'il existe déjà des contrôles mis en place. De plus, elle est axée sur la réalisation de tests de contrôles en incluant un minimum de travail de corroboration. Effectivement, le travail de corroboration sera réduit

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