Résumé des faits
Dissertation : Résumé des faits. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cacalik • 10 Mars 2016 • Dissertation • 2 825 Mots (12 Pages) • 727 Vues
- Résumé des faits
Il y a une vingtaine d’années, Angelica Garza, une Américaine d’origine mexicaine travailla pendant 10 ans pour une entreprise du nom de USMED. L’entreprise est un fabricant des produits médicaux et propriétaire de six installations situées dans divers États américains dont la Floride. Elle possède aussi une usine se trouvant à Tijuana, une grande ville mexicaine situé au Sud de San Diego ( Californie ), se situant de l’autre côté de la frontière. Cette usine est considéré comme une maquiladora. « Les maquiladoras sont des usines mexicaines à capital étranger installées dans les zones limitrophes des États-Unis pour profiter de lois favorables et d’une main-d’œuvre à bon marché »(Le cas « Des frontières à franchir », p.1).
Angelica Garza était responsable des ressources humaines (RH) dans la maquiladora où elle occupait la majorité de son temps ainsi que dans une petite unité administrative situé à Chula Vista, du côté américain de la frontière. Le personnel était principalement constitué de Mexicains, 1100 Mexicains et 34 Américains( 12 du côté mexicain et 22 du côté américain). Selon Angelica, il y avait certaines lacunes dans l’entreprise USMED concernant la gestion des ressources humaines ainsi que la gestion de la diversité. De plus, elle n’avait pratiquement aucun contact avec les cadres aux RH des autres installations de l’entreprise tant aux États-Unis qu’au Mexique.
L’expérience américaine d’Angelica ne l’avait pas préparé à affronter ce changement. Parce qu’elle est Mexicano-Américaine ( chicano ), les gens pensaient qu’elle s’intègrerait facilement. Mais les différences culturelles étaient nombreuses et les individus étaient socio-économiquement différents d’elle. Néanmoins Angelica savait parler l’espagnol lui permettant ainsi de se faire comprendre et de par ses origines elle pouvait en partie comprendre leurs valeurs et leurs cultures. L’appuie de ses collègues laissait à désirer : « Ses collègues d’origine anglo-saxonne ne savaient que très vaguement ce qui se déroulait à Tijuana et ne voyaient pas l’intérêt d’essayer de comprendre la main-d’œuvre mexicaine, ni de s’en rapprocher »[1].
L’organisation américaine n’offrait aucun support et dénigrait les démarches prisent par Angelica pour tenter de trouver des méthodes de gestions adaptées à l’entreprise majoritairement mexicaine. De l’autre côté, les hommes mexicains dépréciaient les femmes et les collègues mexicaines d’Angelica n’appréciaient pas sa présence. C’est son statut d’Américaine qui lui a fait éviter le pire parce que aux yeux des Mexicains les Américains sont vues comme étant supérieur.
À cette époque, la majorité des employés n’avaient aucune qualifications. Beaucoup d’entre eux venaient d’endroits pauvres où l’insalubrité était omniprésente. L’accès à l’usine était sans contredit des plus misérable : « À l’époque, on allait travailler en empruntant des chemins de terre qui traversaient des arrière-cours, et les cadavres de chiens servaient de repères pour se souvenir de l’itinéraire »[2].
Il est donc évident qu’il y avait plusieurs problèmes au niveau organisationnelle dont je vais détailler un peu plus sur les prochaines lignes.
- Identification du problème
Dans le cas « Des frontières à franchir », on peut y comprendre que le principal problème est que l’entreprise USMED à voulu profiter de l’emplacement de l’usine aux frontières mexicaines, sans toutefois adapter ni évaluer les gestions nécessaires aux mœurs de la région. L’entreprise voulait imposer leurs protocoles et leurs procédures américaines. De plus elle a envoyé Angelica Garza en avançant qu’elle était apte à travailler aux ressources humaines dans cette maquiladora parce qu’elle avait des origines mexicaines, et ne lui a offert aucun soutien dans les démarches pour le bon fonctionnement de cette usine. Une mauvaise gestion des employés provoque des confrontations avec les cadres. Il en résulte donc un mauvais climat et une mauvaise rentabilité de cette usine. Plusieurs facteurs sont a évalués dans ce contexte qui auraient due être fait lors de l’acquisition de cette maquiladora.
- Identifications des causes du problème
Voici donc différents facteurs qui ont causés tant de problèmes autant pour Angelica Garza que pour l’entreprise elle-même :
- Le capital humain
Le capital humain est décrit comme ceci : « On peut prétendre à une réussite durable que si on accorde une grande importance aux personnes, dont les connaissances, l’expérience et la motivation constituent un précieux actif pour l’organisation »[3]. Or, tel que mentionné par Angelica Garza à la page du 2 du cas, à l’époque il n’y avait que très peu de main-d’œuvre qualifié. Beaucoup d’employés venaient d’endroit très pauvre et insalubre. Le positionnement géographique de l’usine favorisait une main-d’œuvre bon marché et l’accès pour aller y travailler pouvait en décourager plusieurs. Il n’y avait rien de motivant, d’autant plus que l’entreprise utilisait un modèle de motivation peu convainquant, une stratégie de renforcement axée sur la punition : « ET USMED ne s’embarrassait pas de subtilités – un échec sur tel ou tel point, et vous perdiez votre emploi. Au moindre faux pas, c’était la porte »[4]. Les Mexicains n’étaient donc pas vraiment intéressés à se plier aux protocoles et aux procédures de l’entreprise.
- Diversité de la main-d’œuvre et multiculturalisme
Il ne faut pas oublié que malgré le fait que l’entreprise est américaine, l’usine se trouve sur les frontières mexicaines et elle majoritairement constitué de Mexicains ( 1100 Mexicains et 34 Américains ). Le multiculturalisme désigne le pluralisme ainsi que le respect de la diversité et des différences individuelles[5]. Dans ce cas-ci il y a donc une diversité de la main-d’œuvre avec 2 facteurs problématiques au niveau du multiculturalisme. Dans un premier temps, Angelica eu de la difficulté à se faire accepter en tant que femme : « ce n’était pas facile d’être la seule femme dans un environnement et parmi des réseaux constitués uniquement d’hommes. À cela s’ajoutait le milieu mexicain, et les hommes à qui j’avait affaire me méprisaient à cause de mon sexe »[6]. De plus, son statut d’Américaine semblait causer problème : « Étant donné son statut d’Américaine, les Mexicains éprouvaient pour elle des sentiments ambigus où se mêlaient incompréhension et ressentiment… »[7]. Il y a aussi une lacune identifié par Angelica qui est important de mentionné concernant l’absence de politique en matière de gestion de la diversité en page 1 du cas.
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