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Le recyclage

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Par   •  15 Mai 2013  •  Cours  •  9 499 Mots (38 Pages)  •  715 Vues

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Table des matières

AVANT-PROPOS 4

INTRODUCTION 5

LE SUREMBALLAGE 10

CONTEXTE 10

ENJEUX 11

RECOMMANDATION I 13

RECOMMANDATION II 15

COMPOSTAGE 17

CONTEXTE 17

SECTEUR RÉSIDENTIEL 17

SECTEUR ICI 18

ENJEUX DES MATIÈRES ORGANIQUES NON RÉCUPÉRÉES 19

SOLUTIONS DE PETITE ÉCHELLE 21

RECOMMANDATION III 22

SITES D’ENFOUISSEMENT ET CENTRE DE TRI 25

RECOMMANDATION IV

26

VALORISATION DES 3R PAR LA POPULATION 29

CONTEXTE 28

RECOMMANDATION V 30

ÉCHÉANCIER 32

CONCLUSION 33

ANNEXE I : RECOMMANDATIONS SUPPLÉMENTAIRES 34

RÉGLEMENTER LA FACTURATION 34

CONTENANTS RÉUTILISABLES 34

VALORISATION DES SACS DE TOILE 35

RÉDUIRE L’UTILISATION ET LA FABRICATION DE PRODUITS NON-RECYCLABLES ET NON-RÉUTILISABLES 35

DIMINUER L’UTILISATION DES BOÎTES DE CARTON SERVANT AU TRANSPORT DE MARCHANDISE 36

ANNEXE II 37

BIBLIOGRAPHIE 42

Avant-propos

Les enjeux environnementaux sont d’actualité et les problèmes liés au manque de récupération et de recyclage sont désormais alarmants. Plusieurs interrogations, opinions et recommandations sont soulevées par divers intervenants tels que les consommateurs, le gouvernement, les groupes environnementaux et les entreprises manufacturières. Cependant, ces divers groupes ne prennent pas de position unanime quant au problème et à la responsabilité de chaque partie.

Suite à ces constats, l’état a créé une commission parlementaire interpelant plusieurs organisations ou intervenants qui participent au problème. Dans le cadre du cours « Gestion des opérations », nous avions comme mandat, dans la commission, de recommander des actions, relatives à chaque intervenant de la société, dans le but d’atteindre un objectif, soit la réduction des déchets. Nous avons donc pris connaissance des grands débats et des interrogations portant sur les enjeux de la récupération et du recyclage au Québec afin d’émettre, par la suite, des recommandations viables et faisables à tous les niveaux. 

Introduction

Le dernier siècle aura été consacré, dans les pays industrialisés comme le Canada, à la satisfaction sans cesse croissante de nos besoins de consommation. Toute cette industrialisation, aujourd’hui, nous positionne dans une situation alarmante du coté environnementale. Les sociétés, davantage consommatrices, posent plusieurs défis au niveau de la gestion des déchets. Nous savons que la consommation excessive amène des quantités énormes de matières résiduelles à gérer. De plus, nous vivons dans une société de consommation rapide, dans laquelle les gens veulent avoir accès à tout rapidement, et où l’on se débarrasse souvent des objets achetés pour faire place à des nouveaux encore plus performants ou plus intéressants que ces derniers.

Malgré que de plus en plus de citoyens sont sensibles aux problématiques environnementales, il reste que la grande majorité de la société n’agit pas en conséquence. Peut-être les gens manquent-ils d’information sur les conséquences de la pollution? En effet, le fait d’être exposé aux effets de la pollution générée par les matières résiduelles, entre autre, peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des humains et de la planète à court, moyen et à long terme.

À un niveau plus global, on dénote tout de même quelques efforts réalisés par divers acteurs de la société tel que le marketing vert, de plus en plus utilisé par les entreprises, les efforts du gouvernement pour augmenter l’accessibilité aux bacs de recyclages et de compost ne sont que quelques initiatives permettant d’affirmer qu’il y a tout de même un certain niveau de conscience qui se développe. Nonobstant ces efforts, nous sommes loin de voir la lumière au bout du tunnel. Encore aujourd’hui, il y a une grande partie de la société qui n’est pas consciente, voire insouciante, des effets engendrés par l’insouciance environnementale. Sans préjudice, les entreprises en sont pour beaucoup dû au suremballage qui sert à attirer l’œil du consommateur dans le but de déclencher le processus d’achat chez ce dernier. Le suremballage ou l’overpackaging étant l’excès d’emballage d’un produit servant à protéger celui-ci lors de transport ou à améliorer le visuel pour favoriser l’achat par le consommateur. Il y a trois types d’emballage; celui de vente, de regroupement et de transport.

Malgré plusieurs problèmes au niveau environnemental, les principaux semble être liés au suremballage excessif, à un manque d’application de la pratique des 3R, l’accumulation grandissante de déchets résiduels, l’utilisation de matière non-recyclables et le manque de valorisation des déchets organiques. Afin de proposer des solutions viables, nous avons prit connaissance des grands débats et des interrogations portant sur ces enjeux au Québec afin d’émettre, par la suite, des recommandations logiques et faisables à tous les niveaux présentés dans ce mémoire.

Pour débuter le mémoire, nous allons expliciter ces problématiques ainsi que les enjeux rattachés à chacune. Pour terminer, des recommandations seront émises pour contrer chaque problème abordé.

Intervenants

Un des principaux organismes gouvernementaux lié à l’environnement au Québec est RECYC-QUÉBEC. C’est un organisme provincial ayant comme mission la gestion responsable des matières résiduelles. Selon leur rapport annuel, leur mandat

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