Compta audit

Théorie des organisations

Thomas.rouveure@univ-lyon3.fr

Partiel 60%

Td passage en groupe 40%

Bonne ou mauvaise soirée :

• Peut venir d’un manque d’organisation, de communication et d’encadrement de la part de l’organisateur
• La théorie est rarement prise en compte. Ex : absence de divertissement + individus qui ne se connaissent pas = échec de la soirée

Parallèle avec l’univers de l’entreprise :

• Etude de 36 entrepreneurs : 94% d’entre eux (soit 34) ne réalisent pas de planification de stratégie. Planification de leur stratégie : fixer des objectifs et mettre en place un plan d’action pour réaliser ces objectifs.
• Pourtant, de nombreux chercheurs font ressortir l’importance de la planification stratégique sur la performance de l’entreprise (Gilmore 1971, Robinson 1986)
• Manque de connaissance ou d’application théorique de la part de entrepreneurs.

On se trouve ici aussi dans une situation d’échec avec une baisse de performance.

L’efficience : c’est atteindre le résultat avec le minimum de moyen.

L’effectivité : j’ai atteint mon objectif et toutes les parties prenantes sont satisfaites.

Préambule :

Théorie : du grec « théorie » qui signifie contempler, observer, examiner. Son intérêt est : 

• D’avoir du recul, une vision d’ensemble d’un théorème
• Par une analyse du fonctionnement sur le terrain, on est en relation avec le terrain/ la réalité. Ex : bison futé qui prévoit les bouchons mais parfois se trompe
• Gagner en performance avec l’efficacité, efficience (considère le rapport entre l’effort financier/humain et le gain), l’effectivité (atteindre ses objectifs + satisfaction des parties prenantes).
• Efficience : atteindre ses objectifs avec un minimum de ressources.

Organisation : structure (ou société/ association) suivant une logique propre pour atteindre un but spécifique.  Les associations n’ont pas une finalité économique.

Pourquoi une organisation ?

• Développer une vision du futur
• Créer un ensemble cohérent de personnes liées à une même cause.

Ecart entre la théorie et la pratique. « Les théories des organisations permettent de pénétrer dans la « boîte noire » et d’analyser son contenu sous différents aspects. » Koenig 1998

Au carrefour de plusieurs disciplines : économie, sociologie, histoire ou science de gestion.

Aperçu du tissu économique français

• Grandes entreprises > à 5 000 salariés  ➔ 0.01%
• Entreprises de taille intermédiaire : entre 250 et 4 999 salariés ➔ 0.2%
• Petites et moyennes entreprises : entre 10 et 249 salariés ➔ 5.47%
• Très petites entreprises : < à 10 salariés ➔ 94.32% dont 67.10% avec 0 salariés

Fort impact des microentreprises et des grandes entreprises dans l’économie française.

Ces impacts sont mesurés par le CA, les exportations, l’effectif.

Bien que les très grandes entreprises soient peu nombreuses, on peut constater qu’elles ont un poids considérable dans le tissue économique français.

Sommaire :

Introduction

1. Rappel historique
2. L’école classique de l’organisation
3. La théorie des relations humaines
4. Les théories managériales des organisations
5. Les théories contemporaines de l’organisation

Quels seraient pour vous les caractéristiques d’un emploi professionnel idéal ?

• Salaire
• Volume horaire
• Domaine d’activité
• Niveau de responsabilité
• Situation géographique
• Stabilité de l’emploi
• Conditions de travail
• Perspectives d’évolution

Introduction :

• Les apports de l’économie à la théorie des organisations

L’organisation dans la théorie économique traditionnelle :

Adam Smith : « la théorie des sentiments moraux » 1759 :

• Chacun cherche son intérêt direct et personnel : « tout pour nous-même et rien pour les autres, semble, à tout âge du monde, avoir été la vile maxime des maîtres de l’humanité ».
• L’homme est naturellement destiné à vivre en société : « l’homme a un amour naturel de la société, l’état donné et florissant de la société lui est agréable et se délecte à le contempler ».

La recherche d’intérêt personnel doit être considéré comme cadrée par les conditions d’existence de la société.

Définition de la société « Larousse » :

• Ensemble d’êtres humains vivant en groupe organisé.
• Milieu humain dans lequel quelqu’un vit, caractérisé par ses institutions, ses lois et ses règles.
• Tout groupe social formé de personnes qui se réunissent pour une activité ou des intérêts communs.

Echelle micro et macro.

3 axes sortent de ce terme :

• Justice
• Bienveillance
• Prudence

Avec des jugements moraux, une vie communautaire et un souci propre du bien-être.

L’individu :

• Jugement éthique et moraux
• Intérêt personnel

Individu :

• Sentiments et actions de solidarité et empathie (fellow-feeling)
• Approbation/désapprobation, confrontation face à la société

« Rien ne nous plaît plus que d’observer chez les autres un sentiment de solidarité (« fellow-feeling ») avec toutes les émotions en notre propre sein et rien ne choque plus que la survenance du contraire » Smith, 1759.

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