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Audit

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Par   •  7 Décembre 2015  •  Étude de cas  •  1 829 Mots (8 Pages)  •  929 Vues

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Audit des comptes clients :

De manière générale le risque lié au compte débiteur et clients est la surévaluation de ses comptes ; cependant selon les rapports d’audit précédents, chez BRP, il n’y a pas lieu de s’en soucier.

Analyse des comptes clients

Ce compte a été choisi parce qu’il est au dessus du seuil de signification et aussi parce que c’est un compte important dans l’industrie également ; une analyse du ratio de rotation des comptes clients montrent que :

  • Le ratio rotation des comptes clients le plus élevés était de 24,69 pour Polaris en 2013 et le ratio le plus bas, était celui de Yamaha en 2014 à 6,34[1].
  • D’une année à l’autre, ce ratio semble diminuer du même pourcentage, autour des 7%; entre 2013 et 2014, Polaris est passé de 24,69 à 22,91, Arctic Cat entre 2014 et 2015 de 8,49 à 9,1 et BRP entre 2014 et 2015 de 13.33 à 12,3[2].
  • D’une compagnie à l’autre, le ratio n’est pas le même, donc on ne peut pas dire si BRP est  dans les normes concernant l’industrie parce que le ratio est propre à chaque entreprise.
  • Entre 2015 et 2014 les comptes clients et autres débiteurs ont connu une augmentation de 14% soit de 32,4 Millions de plus que 2014 ; 266,3 Millions[3] pour être exact.

[pic 1]

Source : Etat financier BRP 2015

Modèle du risque

 Nous allons prendre pour hypothèse que les soldes d’ouverture sont bons. Il a déjà été spécifié tout au long de notre mission que la stratégie sera mixte parce que nous faisons confiance au contrôle interne en place ; cette stratégie sera également appliquer aux comptes clients. Nous avons établi le RAA à 2% à cause des montants élevés par transaction, l’importance du compte, et surtout parce que c’est une entreprise cotée en bourse ; nous voulons, par précaution,  effectuer  plus de test de détails dans la mesure du possible en utilisant  la stratification (pour les comptes comptabilisés en Janvier uniquement). Bien que la quantité de transactions soient énorme (et surtout le montant des transactions) dans une compagnie telle que BRP, nous avons décidé de mettre le risque inhérent à 40% parce que les auditeurs précédents n’ont jamais fait mention d’erreur de comptabilisation dans le passé. Parce ce qu’il n’y a jamais eu de fraude, on peut dire que les contrôles en place dans la compagnie sont bons et évaluer notre RLC à 50%. Compte tenu du fait que nous ne disposons pas d’assez d’éléments probants pour effectuer des procédures analytiques, notre RPA a été évalué à 80% pour ainsi nous fier sur les tests de détails, donc un RTD de 12,5%. Ce qui nous donne comme équation du risque : RAA= RI X RLC X RPA X RTD ou RAA = 2%, RI = 40%, RLC = 50%, RPA= 80% et RTD = 12,5%.

Même si nous faisons confiance au contrôle et que le RIS est bas, vu l’augmentation du compte, il est prudent de s’assurer que les chiffres présentés dans les états financiers sont réels.

Audit du compte

 Pour l’audit de ce compte, nous avons établi un seuil de signification qui représente 75% du seuil pour les travaux généraux, donc, 12 Millions. Toute anomalie équivalente à 120, 000$ (1% de 12 Millions) sera considérée comme étant non significative. La stratégie d’audit de ce que compte sera essentiellement mixte, elle pourrait cependant être corroborative selon l’assertion. Le choix des comptes clients à auditer se fera comme suit :

  • Sur les 266,3 millions de compte client, nous allons choisir 10% de ce montant (26,6 millions) pour effectuer un audit des comptes clients dont le solde sera au dessus du seuil défini pour les travaux dans ce compte et qui ont été comptabilisés en Janvier 2015.

-  ensuite, procéder à un échantillonnage  monétaire :

  • Notre intervalle d’échantillonnage : 12 Millions /2,3= 5,2 Millions.
  • Taille de l’échantillon: 239,7  (266,3-26,6) Millions / 5,2 Millions = 46 comptes clients à auditer.

Les assertions que nous allons vérifier pour  les comptes clients, sont celles qui nous semblent les plus importantes, notamment: l’existence et l’évaluation. En revanche, pour ceux qui auront été comptabilisés en Janvier, nous en étudierons également la séparation des périodes.

  1. L’existence des comptes et évaluation: parce qu’il est important de s’assurer que les comptes débiteur n’ont pas été surévalués, pour cette assertion nous allons utiliser une stratégie de corroboration.
  1. Au niveau des tests de détails
  1. Envoie de demande de confirmation express aux 46 clients de l’échantillon avec vérification des encaissements subséquents. On pourrait également demander des confirmations de financement pour ceux qui en ont (parmi l’échantillon) auprès de la compagnie de financement appropriée.
  2. Effectuer des tests de cheminement au niveau des ventes, car selon les rapports, il est mentionné que la comptabilisation a lieu seulement lorsque la marchandise est livrée, on va donc s’assurer que toutes les factures de ventes de l’échantillon choisi on un bon de livraison associé 2.

  1. Test de contrôle : Vérifier la suite numérique des comptes clients comptabilisés en Janvier en utilisant la méthode d’échantillonnage par attribut.
  1. La taille de l’échantillon pour ce test sera la suivante : 2,3 / 0,1 = 23 (parce que notre taux de confiance est de 90%, notre taux d’écart acceptable 10% et facteur de confiance 2,3).
  2. Nous allons donc vérifier la suite numérique de 23 comptes clients comptabilisés en Janvier et en même temps s’assurer que chacune des factures est accompagnée d’un bon de livraison.

  1. au niveau des procédures analytiques :
  1. Comparaison des ratios avec ceux de l’industrie :
  2. Etude de l’âge des comptes : selon le “aging report”, nous allons nous assurer que les montants comptabilisés en provision pour créances douteuses sont conformes selon la méthode de calcul choisie par la compagnie.
  1. Séparation des périodes : nous voulons encore une fois, nous assurer que les montants comptabilisés appartiennent bien à l’année fiscale qui vient de s’écouler. L’échantillon utilisé se fera comme suit : parmi les comptes comptabilisés au cours du mois de Janvier, quels sont ceux dont le solde est supérieur au seuil pour les travaux (12 Millions), et s’assurer que le total des comptes sélectionnés ne dépasse pas les 26,6 millions.
  1. Au niveau des tests de détails : l’échantillon utilisé ici sera constitué essentiellement de comptes clients facturés au cours du mois de Janvier et dont le solde est supérieur au seuil.
  1. Le test de cheminement serait parfait également pour s’assurer que seules les commandes livrées dans le mois ont été facturées.
  2. En plus du test de cheminement, on va effectuer un test sur la démarcation des ventes ; pour s’assurer que seules les ventes du mois ont été facturées aux clients.
  1. Au niveau des procédures analytiques, nous allons comparer le solde des comptes clients du mois de Janvier 2015  à celui du mois de Janvier 2014 pour voir si la variation est significative ou pas.

Audit Passif Éventuels :

Nous avons choisi les comptes de provisions parce qu’ils sont listés parmi les comptes qui pourraient avoir une incidence sur le rendement de la société[4]. Les comptes de provisions présentés au bilan sont relatifs aux produits vendus et inclus les montants suivants : couverture de garantie régulière et prolongée (dans laquelle BRP s’engage à rembourser la totalité des cout de réparation ou de remplacement de produits) [5] et les provisions liées au programmes de vente. En plus des comptes de provisions présentés au bilan, nous avons des arrangements hors bilan qui pourraient également impacter le rendement de BRP[6]. Dans l’état de la situation financière, on remarque que le compte de provisions a augmenté globalement de 22% entre 2014 et 2015, passant de 180 Millions à 220 Millions[7].

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