Le repérage des clients

1. Le repérage de ces clients est important car le défaut de paiement pourrait compromettre la trésorerie de l’E et menacer sa pérennité.

C’est le principe de prudence qui justifie ce repérage, car tout élément de nature à menacer l’avenir de l’E doit être comptabilisé.

2. Pour distinguer les clients qui ont été identifiés comme posant problème, il faut consulter la balance avant inventaire : ils figurent dans le compte 416 « clients douteux ou litigieux ». Il s’agit des clients Les Fous du modélisme et Les Amis du modèle réduit.

3. Il faut procéder à une dotation aux dépréciations des comptes clients. Cette dotation a pour but d’enregistrer en comptabilité le risque de perte de valeur d’une créance.

Pour chaque créance douteuse ou litigieuse, il faut évaluer le risque de perte probable en fonction des informations disponibles. Pour les créances douteuses ayant fait l’objet d’une dépréciation à l’inventaire précédent, il faut comparer cette ancienne dépréciation avec celle qui est nécessaire à la clôture de l’exercice et procéder à l’ajustement qui s’impose : augmentation par une dotation ou diminution par une reprise sur dépréciation.

6. Ce dossier fait l’objet d’un traitement particulier car il s’agit d’une créance irrécouvrable. Modélisme Provence a mis en œuvre tous les moyens nécessaires pour attester de l’irrécouvrabilité de cette créance. Cela signifie que le solde de la créance est totalement perdu pour l’E, il s’agit maintenant d’une charge certaine.

7. La dépréciation existante de 350€ est devenue inutile puisqu’il s’agit à présent d’une perte certaine. On va donc faire une reprise. La perte sur la créance (pour le montant HT) doit être enregistrée et la régularisation de TVA effectuée.

8. Le résultat de l’exercice sera diminué de 1250€ (montant HT de la créance) mais également augmenté du montant de la reprise sur dépréciation (350€). La diminution effective du résultat sur l’exercice N sera donc de : 1 250 – 350 = 900€.

La dépréciation enregistrée précédemment a permis d’anticiper cette perte sur créance en reportant partiellement son effet sur un exercice antérieur : principe de prudence.

10. La colonne « BRUT » traduit l’application de principe du coût historique : les éléments figurent au bilan pour leur valeur d’entrée dans le patrimoine.

La colonne « Amortissements ou dépréciations » traduit l’application du principe de prudence.

La colonne « NET » permet d’obtenir une image fidèle de la réalité.

11. Ces risques peuvent déboucher sur les dépenses, donc sur des dettes. C’est le principe de prudence qui est à l’origine de ce traitement comptable.

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