Mes Stations Poétiques
Fiche : Mes Stations Poétiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Said Saber • 16 Octobre 2018 • Fiche • 1 437 Mots (6 Pages) • 588 Vues
Mes Stations Poétiques
par
Said Saber
Travail présenté à
Monsieur Michel Nareau
Cégep Édouard-Montpetit
Littérature et imaginaire
601-102 groupe 1300
Le mardi 1 mai 2018
Première station : poèmes sur le temps qui passe
Le temps qui passe, on ne peut pas le reprendre. Le temps est infinie, il est immuable, il avance sans qu’on s’en aperçoive. Parfois le temps peut paraitre interminable, on voudrait qu’il passe plus vite mais bientôt on se rend compte que ce temps passer n’aura servit a rien et on le regrette. En revanche lorsque ce temps est passé aux cotés d’êtres chers, c’est là qu’il en vaut vraiment la peine et on voudrait qu’il passe le plus lentement possible. Parfois le temps emporte ceux qu’on aime, parfois il guérit et permet de passer à autre chose.
Verlaine, Paul, « Colloque sentimental », Fêtes galantes, 1869
Ce magnifique et admirable poème met en scène deux personnages fantomatiques qui évoquent le passé dans un dialogue stérile et douloureux. Le titre « colloque » désigne un entretien assez formel, on peut aussi apercevoir l’ironie du poète ainsi que la valeur du temps.
Hugo, Victor, « À Mademoiselle Louise B », Les chants du crépuscule, 1836
Desnos, Robert « Couplets de la rue Saint-Martin », État de veille, (1936-1938)
Dans le très beau poème, « Couplets de la rue Saint-Martin », c’est avec une pudeur retenue qu’il évoque son ami André Platard, disparu un matin, et qui sera fusillé par les nazis. Il ne s’en remettra pas vraiment même avec l’aide du temps mais apprendra a vivre avec.
Verhaeren, Émile, « Au temps où longuement j'avais souffert », Les heures claires, 1896
Prudhomme, René Armand François Sully, « La Mémoire », Stances et poèmes, 1865
Ce poème est assez long, le temps y est présenté comme étant victime de la mémoire. La mémoire est celle qui permet au temps de passer, elle peut choisir de rester bloquer à un moment précis ou de passer au suivant. Cela fait beaucoup réfléchir sur le présent car on
passe notre temps à penser au futur ou au passé.
De Nerval, Gérard, « Ode », Élégies nationales, 1827
Hugo, Victor, «Vieille chanson du jeune temps », Les contemplations, 1856
Dans cette vielle chanson, Victor Hugo évoque une promenade dans les bois, en compagnie d'une jeune fille et de quelques regrets qu’il a eus par la suite. J’apprécie ce poème car il m’a ouvert les yeux sur une partie de la vie, celle de saisir les occasions dés qu’elles se présentent.
Baudelaire, Charles, « L’horloge », Les Fleurs du mal, 1857
Deuxième station : poèmes sur paris et sur son romantisme
Paris, la capitale du romantisme et de l’amour. L’aspect romantique est un héritage culturel et artistique, avec le courant romantique dans la littérature (Rousseau, Hugo, Mme de Staël, Musset, Chateaubriand…). C’est dans cette ville que beaucoup on connut l’amour et l’on vécu. C’est elle qui est au centre de nombreux poèmes romantique. Elle dégage comme une aura, une aura d’amour et d’ivresse qui envoûte ceux qui s’en approche.
Apollinaire, Guillaume, « Le Pont Mirabeau », Alcools, 1913
Même si ce poème narre une rupture amoureuse, il n’en reste pas moins très axé sur le romantisme. L’amour est éternel et reste a jamais gravé dans le cœur de celui ou celle qui l’a connu. La seine est celle qui stoppe cet amour qui le coupe dans son élan et qui lui permet de prendre de la distance.
Prévert, Jacques, « Chanson de la seine », Spectacle, 1951
La douceur de cette chanson est ce qui m’a le plus marqué, même si elle n’est pas vraiment dans le romantisme, elle m’a directement interpellé par ces paroles simples et ouvertes. J’ai l’impression que la seine est juste devant moi quand je l’écoute.
Lemarque, Francis « À Paris », Chanson française, 1946
Un ami de Jacques Prévert qui avec cette chanson nous envoie dans les rues de Paris. Toute la liberté et le romantisme de la ville se ressent dans ces brillantes paroles. On imaginerait presque un couple se balader dans les rues animés de la capitale.
Mérat, Albert, « Les parfums », Les chimères, 1866
Prévert, Jacques, « Le jardin », Paroles, 1946
Le Jardin est un poème très court qui décrit un stéréotype, le moment du baiser, mais pour l'éclairer sous un autre jour particulier et original. Ce moment là est très important pour beaucoup de gens mais Prévert l’embellie et le rend encore meilleur.
Marot, Clément, « De sa grande amie », L’adolescence clémentine, 1532
Ce poème est un de mes préférés, le poète parle d’une grande amie. On ne sait pas si c’est une amie ou une amante, cette ambiguïté est ce qui rend le poème très passionné. De plus il y a beaucoup de références à Paris et à l’Italie, deux lieux très romantique.
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