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L’émergence d’une problématique

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Par   •  10 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 824 Mots (8 Pages)  •  454 Vues

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Chapitre introductif : L’émergence d’une problématique

Avant les années 70, on avait une conception très différente de travail, car on était pas confronté au chômage de masse. Dans les 30Generation  (45-75), le taux de chômage tourne au tour de 0-2,5%. Donc le chômage n’est pas un problème. Le problème c’est l’absence de travail. Donc il faut attendre les années 70 et l’explosion du chômage de masse pour qu’on commence à mettre en place les outils de mesure, et à cette époque on met en place une véritable politique de l’emploi. Si le chômage est une problématique importante c’est parce que nous sommes dans les sociétés du travail, on met le travail au centre de notre activités sociales.

Du travail comme activité valorisée au travail comme marchandise.

1  Le travail comme activité valorisée :

si on demande au francais choses nécessaires au bonheur, le travail arrive souvent en tête 🡺donc  Le travail est valorisé socialement

slogans : « Travailler plus pour gagner plus ».  « Rendre le travail payant ».

Notre survie matériel dépend du fait d’avoir un travail ou pas  . C’est d’autant plus vrai que aujourd’hui la majeure partie des aides sociales s’appuie sur le travail. Donc il faut avoir cotisé.

Aujourd’hui l’absence du travail est socialement désintégratrice, la vie sociale a beaucoup de mal à renaître dans les zones géographiques ou il y’a beaucoup de chômage .

Le travail n’était pas toujours socialement valorisé, chez les grecs anciens, objectif du travail était de se libérer des nécessités matérielles afin de consacrer sa vie à des activités , On considère que la vie sociale ne passe pas par la réussite économique.

Aristote : le bonheur de l’homme se trouve dans une type d’activité qui est conforme à l’essence de l’être humain particulier.

  • Le statut sociale donne le droit à ma richesse économique. Mais cette capacité économique ne vient pas du fait d’être un bon travailleur, mais du statut sociale.
  • Les société primitives ont accordées très peu d’importance au travail et de son amélioration, non seulement l’objectif est d’y passer le moins de temps possible et avec un minimum d’effort, mais l’idée même d’un accroissement constant de richesse n’a aucun sens, l’idée de croissance de par l’activité du travail n’a pas de sens. Objectif c’est de dégager le temps pour pratiquer d’autres activité. Dans ces société il n’y a pas de marché du travail.

2. Le travail comme marchandise.

Le travail n’est pas considéré comme marchandise individuelle qu’on achète ou/et qu’on vend en fonction d’un prix fixé par la concurrence et un salaire qui correspondrait à la productivité de travail. L’organisation sociale des société non capitalistes est très différente de la nôtre.

  • Il n’y a pas d’offre de travail :  Il n’y a pas de choix individuel de l’activité.
  • L’idée même de travail comme une sorte de catégorie générale n’a pas de sens. Je suis d’abord membre d’une communauté qui définit ma fonction sociale.  
  • Il n’y a pas de salaire. Il n’y a pas de négociation entre un travailleur et un employeur, à la suite de laquelle on fixerait une rémunération, celle-ci est fixée par la tradition, sur le modèle de la rente. Pas de variation des rémunérations.
  • Il n’y a pas de chômage.

3 . Une rupture : la Révolution Industrielle (RI).

  1. Le travail comme facteur de production.

  • Avant le 18e il n’y a pas de travail, il y a des activités 

🡺 Une personne ne peut pas passer librement d’une activité à une autre

🡺 chaque activité est organisée selon les règles propres

🡺 il n’y a pas de droit général du travail.

tout cela va commencer à changer au moment de la RI : en Angleterre puis dans le reste d’europe :

  • Le décret d’Allard :
  • le début du salariat et c’est la fin des corporations
  • individus sont libres d’exercer l’activité qu’ils veulent
  • travail devient un facteur de production, et une source de reconnaissance
  • le traité de Loche :

dans lequel il définit légitime la propriété privée par le travail. Et justifie la colonisation par le travail. « J’existe car je travail, et mon travail a été reconnu » Le travail reste une activité désagréable.

  1. Le travail comme essence de l’homme.

Hegel et Marx : considèrent que le travail est propre de la condition humain, l’être humain se construit en imposant sa marque sur la nature qui l’entoure

Le travail devient une activité réalisant. Car pour Marx la société salariale empêche la réalisation par le travail, il met le travail au cœur de la société.

  1. Le travail comme système de distribution de revenu, des droits et des protections.

au début de 20e   : Valorisation du salariat , La vision marxiste change

Habermas reconnait que le travail salarié c’est une double peine : agréable de travailler , et la relation salariale est une relation de domination

cette double peine est compensé par le compromis fordiste 

depuis les années 40:   on a réformé le capitalisme et c’est le travail qui donne accès à la consommation et à la protection de la part de l’État par la cotisation

Le travail est devenu une marchandise, que l’on vend et qu’on achète étant soumis au droit de travail et étant donnée la condition de la protection sociale.

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