Étude d'un extrait issu de l'essai Histoire de la famille d'Armand Colin

1) Le document 1 est un extrait tiré de l’ouvrage « Histoire de la famille » et publié par l’édition Armand Colin en 1986.

Ce texte est de type informatif et argumentatif l’auteur veut souligner la nuisance faites aux enfants abandonnés et nous informe des origines possibles à ces abandons en fonction des époques en France.

Ce texte évoque donc la situation des enfants abandonnés en France et les raisons à l’origine des ces abandons au fil des siècles.

Ainsi, au XVI et XVII siècles, ce sont la famine, la misère et la pression morale exercée sur les filles-mères qui en sont les principales causes.

Puis, à la fin du XVIII siècle, en plus des raisons énoncées (qui expliquent notamment encore bien des abandons avec l’augmentation de la pression faite sur les filles-mères), ils trouvent leurs origines dans une nouvelle motivation. En effet, des familles peu aisées voire bourgeoises craignant de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de leurs enfants ni assurer leur éducation, les abandonnent dans des hôpitaux pensant qu’ils seront bien pris en charge (alors que la vérité est tout autre) et s’imaginent pouvoir les récupérer ultérieurement. Enfin, de nos jours, fin du XX siècle, l’abandon se fait par choix d’élever un nombre limité d’enfants afin d’être plus disponible et plus à même de mener à bien leur éducation.

1.2) Le document 2 est un extrait du roman « Les misérables » de Victor Hugo paru en 1881.

Ce texte à une visée narrative et informative, racontent l’histoire d’une fille-mère se sentant contrainte d’abandonner sa fille de façon temporaire.

Victor Hugo décrit ici une situation courante au XIX siècle où les filles-mères c’est-à-dire les mères non mariées étaient mal perçues par la société et exclue par leur entourage. Ici Fantine, une fille-mère, pense pouvoir abandonner son enfant Cosette de façon temporaire et que celle-ci sera bien prise en charge, éduquée et heureuse hors la réalité est tout autre car les personnes l’ayant recueillies y voit l’occasion de se faire de l’argent.

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