Travail Des Enfants

Le travail des mineurs

Sommaire

Introduction page 1

Problématique page 2

L’exemple des filatures de coton page 3 - 4

Lois sur le travail des enfants en France de 1841 à 1958 page 5

Application de ces lois page 6 - 7

Lois à notre époque page 8

Application de ces lois page 9

Dans les autres pays du monde page 9

Conclusion page 9

Bibliographie et webographie page 10

Introduction

Pendant des siècles, la majorité des enfants ont commencé à travailler dès leur plus jeune âge. Lorsqu’ils habitaient à la campagne, ils devaient travailler aux champs. S’ils vivaient à la ville, ils aidaient leurs parents artisans. Le travail était une activité familiale et les enfants devenaient souvent ce qu'étaient leurs pères : paysans, maçons, ouvriers...ils apprenaient leur futur métier très jeunes.

Les premières traces historiques du travail des mineurs datent de 1572, époque à laquelle des enfants travaillaient dans les mines des Vosges Saônoises.

A partir de 1600, les manufactures emploient de nombreux enfants qui n'ont que 7 ans. Par exemple dans la région de Tourcoing en 1790 sur 8 000 personnes travaillant dans une filature (usine de coton), 3 000 sont des enfants soit plus d’un tiers des employés.

A partir du 19 ème siècle, le travail des enfants s’est développé en France pour quatre raisons principales :

Les enfants sont moins payés que les adultes.

Les patrons n’hésitent pas à leur confier des tâches ingrates.

La transformation des industries crée des emplois ne demandant ni force physique, ni qualification.

Les parents acceptent que leurs enfants travaillent car l’apport d un salaire supplémentaire est un plus pour la famille

.

Problématique : Pourquoi la France a-t-elle un jour décidé de légiférer sur le travail des enfants ?

En 1813 un décret interdisant la descente dans les mines d’enfants de moins de 10 ans a déjà été pris mais le nombre de mineurs employés dans les usines ne cessant d’augmenter, des médecins et des économistes commencent à s’inquiéter des conditions de travail de ces enfants.

NOMBRE D'ENFANTS DANS LES USINES EN 1840, PAR RÉGIONS*

* On a regroupé les données dans le cadre de nos régions actuelles. Certains départements n'étaient pas industrialisés à l'époque.

Ainsi Les rapports de Villermé – médecin aristocrate, membre de l’Académie des sciences morales et politiques - sont des pièces essentielles dans l'étude du travail des enfants au milieu du XIXe s.

Villermé ne remet pas en cause le travail des enfants qui pour lui une est "nécessité absolue" ; il pense qu’il vaut mieux, sous le rapport moral, employer des enfants dans les manufactures plutôt que de les laisser vagabonder toute la journée sur la voie publique". Mais il réfléchit néanmoins aux conditions de travail des enfants.

Un de ces discours « La durée trop longue du travail des enfants dans beaucoup de manufactures » est lu dans la séance publique annuelle des cinq Académies de l'Institut de France, le 2 mai I837)

L’exemple des filatures de coton

Prenons l’exemple du travail des mineurs dans les filatures pour se rendre compte de leur quotidien, et de l’impact de leur travail dans l’industrie.

Dans les filatures, l'agilité, la souplesse, la petite taille des enfants sont utilisées par exemple pour attacher les fils brisés sous les métiers à tisser en marche, nettoyer les bobines encrassées, ramasser les fils de coton.

Le rapport suivant conservé dans les Archives Départementales du Haut-Rhin illustre bien la pénibilité du travail des enfants.

Dans les filatures, constataient, en 1842, deux inspecteurs du travail, on respire un

air impur, toujours infect et souvent chargé de poussière et de malpropreté, surtout

dans tes carderies... En général, les filatures ne sont pas assez ventilées, les nombreux frottements décomposent l'huile et remplissent l'air du gaz infect que la ventilation devrait enlever. Quant aux bobineurs, continuellement par terre, ces malheureux respirent l'air le

plus impur et le plus chargé de parcelles de coton. Et dans les ateliers d'impression, le plus souvent il y domine un excès d'acide acétique qui, en se volatilisant en partie, devient très nuisible, d'autant plus pour les enfants qui étendent les couleurs, que ce sont eux qui respirent les émanations les plus fortes, puisque leur visage est au-dessus du chassis.

Le poids des enfants au travail en 1823 dans le Haut Rhin

Communes et nombres de filatures Nombres

d’ouvriers

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