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Secteur laitier au Maroc

Commentaire de texte : Secteur laitier au Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Février 2015  •  Commentaire de texte  •  586 Mots (3 Pages)  •  876 Vues

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Le secteur laitier se porte bien. En témoigne la santé financière de leader national, Centrale laitière. En dépit d'une concurrence « déloyale », la filiale ONA (59 %) a une solidité financière à toute épreuve. La forte dynamique de diversification et de marketing commence à porter ses fruits. Le travail de qualité fourni par son président directeur général Driss Traki en est assurément le moteur. L'expertise du partenaire stratégique, le groupe Danone (29 %), y est aussi pour grand chose. La Centrale Laitière a ainsi réalisé en 2003 un résultat net de 315 millions DH contre 297 millions DH en 2002, soit une progression de 6 %, a annoncé vendredi dernier son P-DG lors d'une conférence de presse organisée à Casablanca.

Indéniablement, la communauté d'analystes et de journalistes financiers ayant assisté, étaient fort intéressés par l'argumentation accompagnant la proposition faite à l'assemblée générale de la société de distribuer un dividende courant pour l'année 2003 de 175 DH/action, contre 160 DH/action en 2002, en plus de la généreuse distribution d'un dividende de réserves de 545 DH/action. Fidèl à son habitude de courtoisie mais surtout de transparence, Driss Traki a tout simplement situé cette décision dans son cours normal: « il s'agit de l'argent des actionnaires, ils sont libres d'en disposer à leur convenance». Si cette réponse paraît logique, elle n'en reste pas moins suspecte eu égard aux opportunités d'investissement locales ou même à l'étranger. En effet, un dynamique programme de privatisations est actuellement encours en Tunisie et en Libye. « Ce genre d'investissements intéresse en premier lieu notre partenaire Danone qui est déjà présent sur place.

J'estime pour ma part que la Centrale ne peut pas concurrencer son partenaire sur un tel territoire », explique le P-DG de la Centrale. Dans le domaine national, une autre approche est soufflée à la société. Au lieu de distribuer généreusement ses fonds, il aurait mieux fallu d'acquérir certaines sociétés présentant des métiers porteurs pour la société. Sotherama, société des eaux minérales du groupe ONA, ainsi que sa célèbre société de biscuiterie Bimo, sont autant de noms cités. Le responsable a répondu, le plus clairement possible à ces deux interrogations: « nous n'excluons pas un travail poussé en matière de l'eau mais pas nécessairement en prenant une participation.

Par contre, notre corps de métier est fait de produits laitiers, je n'estime pas nécessaire de s'ouvrir actuellement ». Côté résultats 2003, des progressions de 5 % du résultat d'exploitation à 406 millions DH contre 385 millions en 2002 est à relever. Le résultat financier a, en revanche, reculé de 11 % à 55 millions DH, contre 62 millions DH en 2002, en raison de la distribution d'un dividende exceptionnel de 282 millions DH, début 2003. Les investissements engagés au titre de l'année 2003 ont progressé de plus de 22 % à 163 millions DH contre 134 millions DH en 2002. Sur le plan marketing, les ventes de biens et services produits par la Centrale Laitière s'élèvent à 2,963 milliards DH en 2003 contre 2,802 milliards DH en 2002, en progression de plus de 5 % grâce à la très bonne performance des produits laitiers frais (+7,8 %) et le segment

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