Qu'est-ce qu'une entrepreneur?
Mémoire : Qu'est-ce qu'une entrepreneur?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar titithefly • 13 Octobre 2014 • 1 042 Mots (5 Pages) • 780 Vues
1- L’objectif du discours est de sensibiliser l’auditoire à l’entreprenariat. La culture et l’éducation françaises poussent les étudiants à se diriger plus vers des emplois de sécurité en entreprise. Néanmoins, en des temps de crise économique, il devient difficile de trouver un emploi : l’intervenant pousse alors son auditoire, constitué essentiellement de chômeurs, non pas à trouver un emploi, mais plutôt à le créer grâce à l’entreprenariat.
2- Un entrepreneur est un porteur d’idées, peu importe le domaine d’activité dans lequel il officie. On ne définit pas alors l’entrepreneur par son métier, mais plutôt par l’idée, l’innovation, et la nouveauté qu’il apporte.
3- Un entrepreneur c’est quelqu’un qui a une idée qui répond à un besoin du consommateur. C’est quelqu’un de passionné qui cherche aussi à répondre à un des besoins de la pyramide de Maslow : l’accomplissement. Il sait enfin prendre des risques, faire preuve d’initiative, et s’entourer des personnes compétentes aptes à l’aider à mettre en place, et développer son projet.
4- Les motivations de l’entrepreneur : Cf processus entrepreneurial de Gasse et d’Amour
• L’accomplissement de soi
• L’autonomie
• Le patrimoine
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6- On doit privilégier le terme « entrepreneuriat » car selon le rapport de la GREM, il dérive du mot français « entrepreneur ».
7- La compréhension que nous avons de l’entrepreneuriat doit beaucoup à l’économiste Joseph Schumpeter. Il a en effet réussi à définir la notion d’entrepreneur autrement que la conception traditionnelle : l’entrepreneur, selon lui, est avant tout un visionnaire porteur d’idées. C’est quelqu’un qui sait prendre des risques, des initiatives et qui a une vision qui va au-delà du conformisme du marché et que l’expérience ne peut justifier. Il considère ainsi l’entrepreneur non pas comme un simple gestionnaire, ou encore intermédiaire dans le circuit économique, mais comme un réel acteur capable de créer et de prendre des initiatives.
8- Selon Schumpeter, la compétence essentielle de l’entrepreneur est la capacité à innover : l’innovation au cœur de l’entrepreneuriat. En effet, l’entrepreneur est une personne capable de transformer une idée en innovation : l’entrepreneuriat conduit alors à la notion de « destruction créatrice », introduction de nouveaux biens, moyens de production, marchés, ressources, ou organisation qui remplacent les anciens. Cette « destruction créatrice » est essentielle pour assurer le dynamisme et la croissance des marchés à long terme.
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10- Dans le domaine économique, l’entrepreneur est quelqu’un qui sait prendre des risques afin de saisir une opportunité par la combinaison de de nouvelles ressources dans le but d’en tirer profit. L’entrepreneur se différencie aussi dans ce sens, du capitaliste par le fait qu’il constitue un maillon essentiel dans le développement économique grâce à l’innovation.
11- Si les économistes définissent la motivation essentielle de l’entrepreneur par le souhait de combiner de nouvelles ressources (prise de risque – innovation) afin de faire du profit, les psychologues eux introduisent la notion de besoin. En effet, le comportement de l’entrepreneur est motivé par deux facteurs : le besoin d’accomplissement, et le besoin de puissance. Le besoin d’accomplissement passe par le fait que l’entrepreneur a besoin de se sentir responsable, maitre de lui-même, et comme le définit Maslow capable de donner un sens à sa vie, il va dès lors se fixer des objectifs capables de l’épanouir en prenant des risques proportionnels à ses ambitions d’accomplissement. Le besoin de puissance, quant à lui, correspond à la volonté de l’entrepreneur d’être placé au cœur d’un système qu’il souhaite plus ou moins maitriser.
Néanmoins, ces deux éléments ne permettent pas de vérifier la réussite d’un projet entrepreneurial.
12- Les gestionnaires, contrairement à Schumpeter et aux économistes, ne définissent pas l’entrepreneur par ses traits personnels (capacité à innover et à prendre des risques) mais par « ce qu’il fait », c’est-à-dire saisir une opportunité en vue de créer une « organisation ». L’entrepreneur est alors défini non pas par sa
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