POKA YOKE ET SMED
Guide pratique : POKA YOKE ET SMED. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mounir Achourak • 7 Novembre 2018 • Guide pratique • 2 000 Mots (8 Pages) • 816 Vues
PROJET DE RECHERCHE
POKA YOKE ET SMED
Table des matières
Introduction3
Poka Yoké ! SMED ! Qu’est-ce que c’est ?3
Poka Yoké3
Le SMED4
Utilisation et avantages4
Poka Yoké4
Le SMED5
Mise en place de ces outils au sein des entreprises5
Poka Yoké6
Le SMED7
Conclusion8
Bibliographie commentée9
Introduction
Dans leur souci d’assurer la productivité et l’amélioration de leurs entreprises, les gestionnaires ont généralement recours à des méthodes, des concepts s’adaptant à leur réalité, en fonction de leur milieu, de leurs moyens, de leurs objectifs stratégique, de façon plus large de leur environnement interne et externe. Parmi ces outils, nous en présenterons deux: Le Poka Yoké et le SMED. Outils du Lean Management, ils peuvent représenter des avenues intéressantes pour les entreprises qui sont dans une dynamique d’amélioration. Après les avoir définis et décrits, il s’agira pour nous de préciser leur utilité, puis d’apporter des précisions sur les circonstances dans lesquelles il est recommandé de les utiliser.
Poka Yoké! SMED! Qu’est-ce-que c’est?
- Le Poka Yoké
Conceptualisé par Shigeo Shingo pour Toyota, le «Poka Yoké» est une méthode consistant à mettre en place des dispositifs anti-erreurs, aussi appelés «détrompeurs»[1]. Autrement dit, il s’agit d’éviter qu’une erreur se produise parce qu’on s’est assuré auparavant qu’elle ne pourrait pas se produire. Ces détrompeurs peuvent s’appliquer différemment, et on dénombre plusieurs types de détrompeurs: le détrompeur de contact, le détrompeur de signalement, le détrompeur de démarrage[2]. Le détrompeur de contact fait référence à l’agencement de deux pièces dans un processus; celui de signalement à une alerte sonore prévenant de l’erreur, et le détrompeur de démarrage est attaché à l’idée que toutes les étapes ont bien été remplies avant de procéder à la suite d’un processus.
Dans notre quotidien, les exemples de Poka Yoké sont légion: la radio de la voiture qui ne s’allume pas tant que la ceinture n’est pas attachée, l’alarme sonore persistante lorsque les phares ne sont pas éteints afin d’éviter que la batterie soit déchargée, etc...
Dans les processus organisationnels, la présence de Poka Yoké a pour but de réduire le risque d’erreur afin de toujours avoir un produit de qualité. Qu’il s’agisse d’erreur humaine ou mécanique, les détrompeurs doivent pouvoir assurer qu’on ne s’est pas trompé à une certaine étape du processus et donc qu’il continue comme il devrait être.
- Le SMED
Créé en 1970 et conceptualisé également par Shigeo Shingo, le SMED (Single Minute Exchange of Dies), est une méthode consistant à réduire le temps de changement entre deux séries avec un objectif quantifié[3]. Il est d’ailleurs important de préciser que le terme Single Minute «signifie que le temps en minutes nécessaire à l'échange doit se compter avec un seul chiffre»[4]. Lors de sa conceptualisation, Shigeo Shingo indiquait appelé ce concept “Single Minute Exchange of Die” «dans l’espoir que chaque changement d’outil puisse être réalisé en moins d’une minute»[5].
Prenons par exemple une machine qui produit des tasses d’une certaine couleur, et que sur la même machine, l’entreprise doive produire des tasses d’une couleur différente; elle cherchera donc à réduire le temps que cela lui prend entre la fin de la production des premières tasses, et le début de la production de la deuxième série de tasse. La réduction du temps entre ces deux séries peut être faite à l’aide du SMED. L’exemple le plus probant et qui revient souvent dans les recherches et celui du changement de roues en Formule 1 qui en 1950 prenait plus d’une minute, et qui se fait aujourd’hui en moins de 2 secondes grâce au SMED notamment[6]. Dans un contexte de personnalisation de plus en plus présent dans notre société, cette flexibilité revêt un aspect primordial dans l’efficacité des entreprises. Un des points les plus importants dans cette méthode est que le temps de changement en question est celui entre la dernière bonne pièce d’une série, et la première bonne pièce de la série suivante. Cela implique le temps pendant lequel l’entreprise a obtenu des produits imparfaits ne compte pas dans le temps de changement,
Les notions de Poka Yoké et de SMED maintenant décrites, nous pouvons détailler les circonstances dans lesquelles ces méthodes sont recommandées et leurs avantages.
Utilisation et avantages
- Le Poka Yoké
Utilisé essentiellement dans une logique de qualité, le Poka Yoké peut être utile à toute entreprise qui vise à réduire, voire éliminer les rebuts de sa production. Étant donné que ces dispositifs “anti-erreurs” permettent de s’assurer que les étapes qu’on a déjà passées ont été faites correctement, le risque de retrouver par la suite un extrant qui ne correspond pas aux critères établies est faible. Cela est aussi vrai dans le domaine des biens que dans celui des services. Il est possible de retrouver sur le site du «Mouvement Québécois de la Qualité» quelques avantages de l’utilisation de Poka Yoké:
-La réduction et même élimination des défauts.
-L’amélioration des processus.
-La simplification des étapes d'inspection.
-La réduction des coûts d'inspection[7].
- Le SMED
La définition même du SMED fait référence au temps de changement entre deux séries; supposant donc que l’organisation fabrique des produits de diverses natures, et doit rentabiliser le plus possible les machines sur lesquelles ces produits sont fabriqués. Au-delà du gain de temps, les bénéfices du SMED sont nombreux. Il permet notamment aux entreprises:
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