Marketing Pharmaceutique
Étude de cas : Marketing Pharmaceutique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fatiiiii • 31 Mai 2013 • Étude de cas • 1 454 Mots (6 Pages) • 1 214 Vues
c) Le nouveau système de fixation des prix des médicaments :
Lorsque la demande introduite concerne une spécialité pharmaceutique dite innovante,
fabriquée, conditionnée localement, ou importée, la procédure de fixation de son prix
repose sur un benchmark du prix grossiste Hors taxes (P.G.H.T.) dans les pays retenus,
notamment, l’Espagne, le Portugal, la France, la Belgique, la Grèce, la Turquie et l’Arabie
Saoudite. Ainsi, le P.G.H.T. accordé au Maroc sera aligné sur le P.G.H.T. le plus bas des pays
ci-avant. De même pour une spécialité pharmaceutique d’un médicament de référence
génériquée dans son pays d’origine.
3.1 La consommation
La consommation pharmaceutique privée (médicaments achetés en pharmacie, à l’exclusion
de la consommation hospitalière) annuelle, par habitant, au Maroc était en 2009, en valeur
de 372 Dhs et en volume à 8,6 boites.
Graphe 2: Evolution de la consommation pharmaceutique privée per capita en valeur
(Maroc 1991-2009)
(Source : AMIP/A. Belaïche)
L’évolution cumulée de la consommation en termes de valeur, sur la période 1991-2005,
était de +104% soit une moyenne annuelle de +7,5%. Cette évolution passe à +44% sur la
période 2005-2009 soit une moyenne annuelle de +11%. Ceci s’explique en bonne partie par
l’impact de la mise en place de l’AMO sur la consommation des médicaments.
c) Le pouvoir de marché des entreprises dominantes
i. La puissance financière
L’étude de la puissance financière a visé l’analyse des états de synthèse des 14 premières
entreprises du secteur, détenant plus de 80% des parts de marché du secteur. Toutefois,
Laprophan a été exclu de l’étude, malgré sa position (3
ème
opérateur pharmaceutique au
niveau national), en raison de l’indisponibilité de ses états de synthèse chez l’OMPIC, au
moment de l’étude.
L’analyse de la puissance financière des 14 entreprises de l’échantillon a permis de
construire le tableau suivant :
Tableau 2 : Ratios de la puissance financière des entreprises du secteur de l’industrie
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L’analyse des résultats des exercices 2007-2008 a montré les anomalies suivantes :
(Source : Etats de synthèse)
- Trois filiales de multinationales présentaient des résultats anormalement bas : 1,7
millions de Dhs pour PFIZER ; 5,5 millions de Dhs pour NOVARTIS ; et 5,6 millions
de Dhs pour le leader SANOFI-AVENTIS ;
- Les taux de rentabilité financière de ces 3 entreprises sont également très
faibles : 1% pour PFIZER, 3% pour SANOFI-AVENTIS et 7% pour NOVARTIS ;
- BAYER PHARMA, présentait des résultats négatifs, (-39,1 millions de Dhs en 2007
et -13,3 millions de Dirhams, en 2008) et des taux de rentabilité, également
négatif (-200% en 2007 et -5% en 2008).
Par contre, les bilans de 2 autres filiales de multinationales (GSK et MAPHAR), présentaient
des résultats importants. Soit respectivement 46,7 et 20,4 millions de Dirhams et des taux de
rentabilité allant de 5 à 17%.
Pour les 7 opérateurs nationaux étudiés (COOPER PHARMA, SOTHEMA, BOTTU S.A.,
GALENICA, PHARMA 5, PROMOPHARM et AFRIC PHAR), la situation est totalement
différente. En effet, ceux-ci présentaient des bilans avec des résultats plus importants, allant
de 12,5 à 94,5 millions de Dirhams et des taux de rentabilité, variant entre 12 et 29%.
La situation des bilans de PFIZER, de NOVARTIS, de SANOFI-AVENTIS et de BAYER contraste
totalement avec la place de ces opérateurs dans le marché pharmaceutique Marocain et
avec les moyens financiers déployés par ces entreprises, pour la promotion de leurs
médicaments. Pour rappel, SANOFI-AVENTIS est leader du marché en chiffre d’affaires.
PFIZER est 8ème et BAYER MAROC est 13ème NOVARTIS est 12ème Glaxo Smith Kline (GSK) qui est situé au 6ème rang affiche un résultat qui est 8,6 fois plus important que celui du leader SANOFI-AVENTIS.
b) L’industrie pharmaceutique
Le secteur industriel pharmaceutique au Maroc est né et s’est développé dans un contexte
d’économie libérale. A ce titre, bien qu’il soit fortement réglementé et encadré par le
Ministère de la Santé, n’en obéis pas moins aux lois du marché et de la libre concurrence.
En effet, le médicament est certes un produit de la santé, vital et stratégique mais il est aussi
un produit industriel et commercial, soumis aux règles du marché et à la nécessité de
rentabiliser le capital engagé, et de gagner des parts de marché.
Développement des ventes en unités et en valeur, gains de parts de marché, rentabilité et
marges bénéficiaires restent
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