Marché du mariage
Analyse sectorielle : Marché du mariage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TITA19 • 22 Juin 2017 • Analyse sectorielle • 1 367 Mots (6 Pages) • 1 048 Vues
- Analyse du marché du mariage :
- QUELQUES CHIFFRES
- 5 000 000 000 € en 2014 de chiffre d’affaires
SOURCE INSEE :
- 241 000 mariages en 2014
- 236 300 mariages en 2015
- 235 000 mariages en 2016 (Dont 228 000 de sexe différents et 7000 de même sexe)
- 123 500 divorces en 2014
- 123 700 divorces en 2015
SOURCE OpinionWay (Sondage de juin 2014)
- Coût moyen pour un mariage : 8 257 €
- Nombre moyen d’invités : 70
- Prix moyen de la robe de mariée : 1 000€
- Coût moyen d’un divorce : entre 1 000€ et 8 000€
- UN MARCHÉ REDYNAMISER PAR LA LOI « MARIAGE POUR TOUS » ET QUI « ÉVITE » LA CRISE ?
241 000 mariages sont célébrés en 2014 soit 2 400 unions de plus que 2013 (238 600).
On peut expliquer cette augmentation par l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe, autrement dit le « Mariage pour tous » (loi en 2013) dont le nombre d’union n’a cessé d’augmenter depuis 2013 : en effet, la proportion de ces unions passe de 42% en 2013 à 47% en 2015.
Plus de 36 400 mariages homosexuels ont eu lieu depuis la promulgation de cette loi.
Une autre explication à cette augmentation des mariages entre 2013 et 2014 : le phénomène démographique qui explique que tout une classe d’âge arrive à l’âge perçus « idéal » pour se marié qui est d’environ : 30 / 35 ans.
Par ailleurs, concernant les mariages hétérosexuels, leur nombre diminue : 283 000 mariages en 2005 contre 228 000 en 2016.
Cela peut être expliqué par des mariages qui se font de plus en plus tardivement, en effet Les mariages entre personnes de sexe différent sont toujours de plus en plus tardifs : en 2016, les hommes se marient en moyenne à 37,8 ans et les femmes à 35,3 ans, soit environ cinq ans plus tard qu’en 1996. Cette année-là, les hommes se mariaient alors en moyenne à 32,6 ans et les femmes à 30,0 ans.
Mais le nombre de mariage reste relativement stable depuis 2013, aux alentours de 235 000 unions.
- MAIS UNE ADAPTATION DU COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR QUI COMPORTE DES RISQUES POUR CE MARCHE :
Si la crise n’affecte pas le marché du mariage considérablement c’est parce que le mariage traditionnel est très ancrés dans les mœurs et reste une étape de la vie importante, une institution sacrée pour les français.
Certains sont même prêt à dépenser en moyenne près de 11 525 € pour leur mariage (Foyer gagnant plus de 3 500€/mois) alors que le budget moyen d’un mariage en France s’élève à 8 257€ pour 70 invités.
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Cependant, huit interviewés sur dix considèrent que le mariage est « synonyme de contraintes financières », et qu'il est nécessaire de « faire des choix pour limiter le budget ».
Les consommateurs adoptent de nouveaux comportements face à la baisse de leur pouvoir d’achat:
- Repousse la date pour épargner davantage (85% puisent dans leur épargne pour le financement du mariage)
- Compare les offres : Choix plus méticuleux des prestataires de services et produits (Comparateur de prix sur internet…)
- Recherche les petits prix (Rapport qualité/prix) : Pratique la négociation
- Effectue des économies dans les budgets photos et vidéos (44%), les cadeaux aux invités (36%) (dragées par exemple), la décoration (28%)
- Pratique-le « fait soi-même »
- Se tourne vers la location ou la récupération (C to C)
- Font même appel à des sponsors (43%)
Pour financer leur dépenses de mariage, les français sollicite l’aide des proches et des parents (73%), ont recours à des crédits (41%) et organise le mariage sur le principe du participatif (Faire participer les invités au financement du mariage) (33%)
[pic 2]
Malgré que les consommateurs soient en recherche des bonnes affaires, ils ne veulent pas seulement dépenser moins mais ils veulent aussi dépenser mieux.
Ainsi se développe la tendance de l’originalité et le sur-mesure : les consommateurs veulent du renouveau sans casser pour autant les codes du mariage traditionnel, ils veulent quelque chose qui leur ressemble.
- LES ACTEURS DU MARCHE DU MARIAGE
Pour pallier à ces tendances de consommation, les enseignes spécialisées dans le mariage doivent réviser leurs activités, se diversifiés et revoir leur tarifs à la baisse car le marché du mariage est marqué par la transversalité des métiers (photographes, traiteurs, wedding planer, fleuriste…).
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