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Fiche : Lettre. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2013  •  Fiche  •  489 Mots (2 Pages)  •  774 Vues

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Depuis la création de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) elle a élaboré plusieurs loi concernant le statut du commerçant ainsi que celui de l’entreprenant. Ainsi nous verrons par la suite quel statut occupe l’entreprenant dans la vie juridique commerciale c’est-à-dire son rôle, ses obligations ainsi que les tâches qu’il doit accomplir dans le but de vendre ses marchandises.

En effet, Selon l’article 30 de L’AUCDG (L’Acte Uniforme portant sur le Droit Commercial Général) qui se réfère au rôle de l’entreprenant, l’on peut définir l’entreprenant comme étant un entrepreneur individuel, personne physique qui, sur simple déclaration prévue dans le présent Acte uniforme, exerce une activité professionnelle civile, commerciale, artisanale ou agricole. Ce dernier conserve son statut si le chiffre d’affaires annuel généré par son activité pendant deux exercices successifs n'excède pas les seuils fixés dans l'Acte uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises au titre du système minimal de trésorerie. Ce chiffre d'affaires annuel est en ce qui concerne les commerçants et les artisans, d'une part, celui de leurs activités de vente de marchandises, d'objets, de fournitures et denrées ou de fourniture de logement et, d'autre part, celui de leurs activités de prestations de services, et, en ce qui concerne les agriculteurs, celui de leurs activités de production. Lorsque, durant deux années consécutives, le chiffre d'affaires de l'entreprenant excède les limites fixées pour ses activités par l'État partie sur le territoire duquel il les exerce, il est tenu, dès le premier jour de l'année suivante et avant la fin du premier trimestre de cette année de respecter toutes les charges et obligations applicables à l'entrepreneur individuel. Dès lors, il perd sa qualité d'entreprenant et ne bénéficie plus de la législation spéciale applicable à l'entreprenant. Il doit en conséquence se conformer à la réglementation applicable à ses activités. L'entreprenant, qui est dispensé d'immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, est tenu de déclarer son activité tel qu'il est prévu dans le présent Acte uniforme. Chaque État partie fixe les mesures incitatives pour l'activité de l'entreprenant notamment en matière d'imposition fiscale et d'assujettissement aux charges sociales.

Cependant, concernant les obligations que lui incombe ça fonction, l’article 31 de l’AUCDG du 15 décembre 2010 de Lomé stipule que l’entreprenant est tenu d’établir, dans le cadre de son activité, quotidiennement, un livre mentionnant chronologiquement l’origine et le montant de ses ressources en distinguant les règlements en espèces des autres modes de règlement d’une part, la destination et le montant de ses emplois d’autre part. Le dit livre doit être conservé sur une période moyenne de cinq ans.

En outre, comme l’indique l’article 32 de l’AUCDG du 15 Décembre 2010 de Lomé, l'entreprenant qui exerce des activités de vente de marchandises, d'objets, de fournitures et denrées ou de fourniture de logement doit tenir un registre, récapitulé par année, présentant le détail des achats et précisant leur mode de règlement et les références

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