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Le taux de chômage chez les jeunes

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Par   •  12 Novembre 2015  •  Chronologie  •  1 737 Mots (7 Pages)  •  792 Vues

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Nous vous demandons pour ce travail de reprendre ce portrait de la situation de l’emploi et du chômage des jeunes. Faites état de leurs difficultés, sous forme d’argumentation, avec des chiffres à l’appui. Ainsi que des pistes de solution envisageables.

INTRODUCTION

«Au Canada, le taux de chômage des jeunes est actuellement d'environ 14 %, ce qui est à peu près le double du taux de chômage global du pays. Il s'agit là d'une augmentation de trois points de pourcentage par rapport au taux d'avant la grande récession, alors qu'il était de 11,1 %, soit son plus bas niveau depuis 1982. Il faut souligner que cette augmentation de 3 % correspond à environ 215 000 emplois et que le facteur NEET du Canada, qui comprend les jeunes qui ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation, atteint un million. »

Le taux de chômage chez les jeunes est une réalité qui prend beaucoup de place dans l’actualité. Ce n’est absolument pas un sujet récent, car il porte à réflexion depuis les années 1970. Plusieurs raisons sont en cause et nous allons les aborder au cours de ce travail. Il y a par exemple, la précarité des emplois et la difficulté d’accéder à des emplois standards. Nous allons aussi voir ce qu’en pensent les entreprises et comment elles font pour réduire ou contrer les effets discriminatoires par rapport aux jeunes diplômés. Finalement, nous trouverons des pistes de solution et des stratégies d’intervention mises en place par les organisations ou l’État.

DÉVELOPPEMENT

LES RAISONS

LE TAUX D’EMPLOI EN FONCTION DE L’ÂGE ET DE LA SOCLARITÉ

« La relation entre le niveau de scolarité atteint et le taux d’emploi se révélant positive, un niveau de scolarité élevé conduit à un taux d’emploi élevé. Les écarts entre le taux d’emploi des hommes et des femmes sont aussi moins importants lorsque le niveau de scolarité est élevé.»

Une des raisons du taux de chômage est le peu d’offres d’emploi reliées aux champs d’études des nouveaux diplômés. Ceux-ci se sont fait miroiter les avantages reliés à leur domaine tout au long de leurs études et une fois celles-ci terminées, ils ne sont pas en mesure de trouver l’emploi tant désiré. Ils avaient tellement d’attente pour un poste et se font dire qu’ils ne sont pas assez qualifiés.

Ce qui nous amène à une autre réalité. Malgré le nombre d’années d’études, les entreprises trouvent que la formation que les étudiants ont reçue n’est pas adéquate pour le travail qu’ils ont à offrir. Les employeurs offrent donc aux diplômés universitaires des postes de technicien pour que ceux-ci acquièrent de l’expérience sur le terrain. Cependant, ces jeunes ne sont pas chauds à l’idée d’avoir fait des études universitaires pour finir avec un simple poste de technicien.

Poste technique vient aussi avec un plus petit salaire qu’ils n’avaient pas été envisagé pas les jeunes. « En ce qui concerne les revenus moyens se situaient entre 35 000$ et 45 000$ chez les hommes et entre un peu moins de 30 000$ et 36 000$ chez les femmes. On observait par ailleurs des hausses appréciables après les deux à cinq années qui suivaient l’obtention du diplôme.»

LA PRÉCARITÉ ET LA DIFFICULTÉ D’ACCÉDER À DES EMPLOIS STANDARDS

Les jeunes diplômés arrivent sur le marché du travail motivé mais, cette motivation diminue grandement lorsqu’ils se rendent compte de tout ce qu’ils devront faire pour arriver à leur fin. Il y a peu d’offre et beaucoup de demande, donc les employeurs se retrouvent avec le gros bout du bâton. Plusieurs se retrouveront avec un poste à temps partiel. «Les taux d’emploi à temps partiel ont été bien plus élevés chez les femmes que chez les hommes. Pour l’ensemble des domaines, les taux féminins ont varié de 10% à 12% et les masculins, de 2% à 6%»

«Les baby-boomers sont un de ces facteurs. Après l'effondrement des cours de la bourse, ils ont été nombreux à perdre leur emploi et à devoir accepter des postes qui normalement auraient été dévolus à des travailleurs plus jeunes. De plus, comme ils vivent plus longtemps, ils retardent leur retraite. En raison de ces développements, les représentants de la génération Y doivent affronter des travailleurs très chevronnés. On se retrouve alors dans une lutte inégale du genre David contre Goliath, mais à une différence près : cette fois, Goliath triomphe. Comme les possibilités sont alors quasi nulles, certains jeunes ne trouvent aucun travail. Dans d'autres cas, ils doivent accepter des emplois pour lesquels ils sont surqualifiés. C'est le cas surtout des diplômés des collèges et des universités. Pour les jeunes, le sous-emploi, comme on l'appelle, peut être tout aussi dommageable que le chômage.»

Il y a aussi les contrats de travail. Plusieurs doivent signer des contrats temporaires pour arriver un jour à avoir un poste stable ou permanent. Sur le plan statistique, plus la période de chômage ou de sous-emploi est longue au moment où les jeunes devraient accéder à des postes permanents à temps plein, plus ces jeunes risquent de stagner dans un emploi peu spécialisé.

AU NIVEAU DES ENTREPRISES

« L’accent mis sur les besoins de l’entreprise semble constituer une réalité de plus en plus central au Québec, et cela influe évidement sur la situation des jeunes. Ceux qui ont étudié dans des créneaux porteurs (TIC, biotechnologies, multimédia) se trouvent en assez bonne position, même s’ils occupent souvent des emplois précaires. Cependant, les moins qualifiés font face à des difficultés importantes et sont en quelque sorte considérés comme la cause même de leurs problèmes puisqu’ils ont choisi – n’avaient pas le moyen de faire – les meilleur formations.»

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